Une nouvelle agence américaine pour accélérer la recherche biomédicale
Nature souligne les activités de l’Agence des projets de recherche avancée pour la santé (ARPA-H), une nouvelle agence gouvernementale aux États-Unis. Forte d’un budget de 2,5 milliards de dollars, celle-ci a pour mission de bousculer le modèle conventionnel de financement de la recherche biomédicale, jugé trop lent et conservateur. Créée par Joe Biden il y a un an, l’ARPA-H a annoncé récemment son premier appel à propositions de recherche.
Par sa détermination à financer des projets à haut risque, cette nouvelle agence devrait suivre le modèle de la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) des États-Unis, laquelle a établi les fondations de l’Internet et du GPS modernes. En guise d’exemple, Nature explique que les vaccins à ARNm avaient initialement été développés grâce à la recherche et au financement des National Institutes of Health (NIH). Cependant, c’est la DARPA qui a vraiment été en mesure d’accélérer leur mise sur le marché en finançant la fabrication chez Moderna et Pfizer.
La biologiste et ancienne responsable du programme DARPA Renee Wegrzyn, qui a été nommée directrice inaugurale de l’ARPA-H par Joe Biden, précise que cette agence aura quatre domaines d’intervention :
- L’avenir des sciences de la santé, qui concerne les outils, les technologies et les plateformes qui doivent accélérer la conception de solutions pour un large éventail de maladies;
- Les solutions évolutives, qui visent à mettre à l’échelle des thérapies et des diagnostics afin qu’ils soient accessibles au plus grand nombre de personnes. Celles-ci sont particulièrement pertinentes pour les secteurs ruraux qui subissent des fermetures d’hôpitaux et sont donc plus éloignés d’un centre de soins;
- La santé proactive, qui consiste à empêcher que les gens deviennent des patients. Il s’agit de mettre l’accent sur la détection et le diagnostic, mais aussi sur les innovations comportementales et les sciences sociales pour faire en sorte que les gens fassent le choix d’une vie plus saine;
- Les systèmes résilients, où l’on pense à investir dans la conception des meilleures stratégies pour faire face à des crises de grande envergure, comme la prochaine pandémie, la crise économique ou la crise climatique.
En ce qui concerne le type de projets qui peuvent obtenir un financement de la part de l’ARPA-H, Renee Wegrzyn explique qu’ils seront choisis dans une négociation où l’agence fera valoir les éléments qu’elle souhaite promouvoir. Dans le détail, l’on privilégiera des projets de recherche fondamentale, basés sur des jalons précis qui atteignent un objectif spécifique, qu’il s’agisse d’un appareil, de livrables ou d’informations clés.
Nature souligne les activités de l’Agence des projets de recherche avancée pour la santé (ARPA-H), une nouvelle agence gouvernementale aux États-Unis. Forte d’un budget de 2,5 milliards de dollars, celle-ci a pour mission de bousculer le modèle conventionnel de financement de la recherche biomédicale, jugé trop lent et conservateur. Créée par Joe Biden il y a un an, l’ARPA-H a annoncé récemment son premier appel à propositions de recherche.
Par sa détermination à financer des projets à haut risque, cette nouvelle agence devrait suivre le modèle de la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) des États-Unis, laquelle a établi les fondations de l’Internet et du GPS modernes. En guise d’exemple, Nature explique que les vaccins à ARNm avaient initialement été développés grâce à la recherche et au financement des National Institutes of Health (NIH). Cependant, c’est la DARPA qui a vraiment été en mesure d’accélérer leur mise sur le marché en finançant la fabrication chez Moderna et Pfizer.
La biologiste et ancienne responsable du programme DARPA Renee Wegrzyn, qui a été nommée directrice inaugurale de l’ARPA-H par Joe Biden, précise que cette agence aura quatre domaines d’intervention :
- L’avenir des sciences de la santé, qui concerne les outils, les technologies et les plateformes qui doivent accélérer la conception de solutions pour un large éventail de maladies;
- Les solutions évolutives, qui visent à mettre à l’échelle des thérapies et des diagnostics afin qu’ils soient accessibles au plus grand nombre de personnes. Celles-ci sont particulièrement pertinentes pour les secteurs ruraux qui subissent des fermetures d’hôpitaux et sont donc plus éloignés d’un centre de soins;
- La santé proactive, qui consiste à empêcher que les gens deviennent des patients. Il s’agit de mettre l’accent sur la détection et le diagnostic, mais aussi sur les innovations comportementales et les sciences sociales pour faire en sorte que les gens fassent le choix d’une vie plus saine;
- Les systèmes résilients, où l’on pense à investir dans la conception des meilleures stratégies pour faire face à des crises de grande envergure, comme la prochaine pandémie, la crise économique ou la crise climatique.
En ce qui concerne le type de projets qui peuvent obtenir un financement de la part de l’ARPA-H, Renee Wegrzyn explique qu’ils seront choisis dans une négociation où l’agence fera valoir les éléments qu’elle souhaite promouvoir. Dans le détail, l’on privilégiera des projets de recherche fondamentale, basés sur des jalons précis qui atteignent un objectif spécifique, qu’il s’agisse d’un appareil, de livrables ou d’informations clés.