Une jeune pousse propose une technologie pouvant capturer le carbone directement dans l'air tout en générant de l'hydrogène propre
CarbonCredits commente la percée de la jeune pousseParallel Carbon, qui aurait découvert une façon d'éliminer le carbone en combinant le processus de captage atmosphérique direct (CAD) du carbone et les processus d'électrolyse de l'eau alimentés par l'énergie éolienne et solaire. Cette découverte permettrait de générer en même temps des crédits carbone de haute qualité et de l'hydrogène vert pour faciliter la décarbonisation industrielle.
Il s'agirait d'une percée d'une portée insoupçonnée, étant donné le défi de réduire les émissions des secteurs où elles sont difficiles à maîtriser afin d'atteindre la carboneutralité d'ici 2050. Parallel Carbon aurait l'intention de lancer un projet de démonstration à l'échelle du kilowatt d'ici 2025, financé avec des crédits carbone vendus à l'avance. C'est précisément avec ces crédits carbone que la jeune pousse a pu couvrir le coût du démarrage du projet la première année.
La technologie proposée utilise des minéraux hyperréactifs qui permettent à la fois d'éliminer le carbone pour moins de 100 dollars par tonne de CO2 et de produire de l'hydrogène par l'électrolyse de l'eau pour 1 dollar par kilogramme. Sur le plan technique, CarbonCredits explique que l'électrolyseur de Parallel Carbon produit de l'hydrogène en divisant un électrolyte de sel neutre en un acide et un alcali sans générer de chlore gazeux. Ce système fonctionne de la même manière que le procédé chlore-alcali, sans le chlore gazeux.
Simultanément, un sorbant minéral utilisé dans le processus de CAD « absorbe » le CO2 de l'atmosphère et le libère tout en le dissolvant dans l'acide. Ce CO2 capturé peut être soit stocké géologiquement, soit utilisé dans des processus industriels. Le sorbant minéral est ensuite régénéré avec l'alcali pour une capture ultérieure du CO2. De plus, même si l'électrolyseur peut fonctionner par intermittence, les excédents d'acides et d'alcalis assurent le recyclage du sorbant minéral. Cela garantit une capture directe et continue de l'air, même lorsqu'il n'y a pas d'énergie renouvelable disponible.
Un aspect critique souligné par Ryan Anderson, PDG de Parallel Carbon, est qu'il s'agit d'une technologie flexible qui fonctionne avec une alimentation intermittente. Cela la rend admissible aux exigences du crédit d'impôt pour la production d'hydrogène propre, car on garantit des émissions marginales minimales d'électricité pour la comptabilisation du carbone du captage atmosphérique direct.
Il y aurait cependant des défis non négligeables, notamment le fait que cette technologie est énergivore et donc dépendante des prix de l'électricité. Les coûts énergétiques estimés pour ce processus, avec une électricité renouvelable à 30 $/MWh, s'élèvent à 1,50 $ par kilogramme de H2 et à 50 $ par tonne de CO2. Pour l'avenir, Parallel Carbon envisage un projet pilote commercial en 2026 capable de produire 100 tonnes d'hydrogène et de capturer de 1 000 à 2 000 tonnes de CO2 par an.
CarbonCredits commente la percée de la jeune pousseParallel Carbon, qui aurait découvert une façon d'éliminer le carbone en combinant le processus de captage atmosphérique direct (CAD) du carbone et les processus d'électrolyse de l'eau alimentés par l'énergie éolienne et solaire. Cette découverte permettrait de générer en même temps des crédits carbone de haute qualité et de l'hydrogène vert pour faciliter la décarbonisation industrielle.
Il s'agirait d'une percée d'une portée insoupçonnée, étant donné le défi de réduire les émissions des secteurs où elles sont difficiles à maîtriser afin d'atteindre la carboneutralité d'ici 2050. Parallel Carbon aurait l'intention de lancer un projet de démonstration à l'échelle du kilowatt d'ici 2025, financé avec des crédits carbone vendus à l'avance. C'est précisément avec ces crédits carbone que la jeune pousse a pu couvrir le coût du démarrage du projet la première année.
La technologie proposée utilise des minéraux hyperréactifs qui permettent à la fois d'éliminer le carbone pour moins de 100 dollars par tonne de CO2 et de produire de l'hydrogène par l'électrolyse de l'eau pour 1 dollar par kilogramme. Sur le plan technique, CarbonCredits explique que l'électrolyseur de Parallel Carbon produit de l'hydrogène en divisant un électrolyte de sel neutre en un acide et un alcali sans générer de chlore gazeux. Ce système fonctionne de la même manière que le procédé chlore-alcali, sans le chlore gazeux.
Simultanément, un sorbant minéral utilisé dans le processus de CAD « absorbe » le CO2 de l'atmosphère et le libère tout en le dissolvant dans l'acide. Ce CO2 capturé peut être soit stocké géologiquement, soit utilisé dans des processus industriels. Le sorbant minéral est ensuite régénéré avec l'alcali pour une capture ultérieure du CO2. De plus, même si l'électrolyseur peut fonctionner par intermittence, les excédents d'acides et d'alcalis assurent le recyclage du sorbant minéral. Cela garantit une capture directe et continue de l'air, même lorsqu'il n'y a pas d'énergie renouvelable disponible.
Un aspect critique souligné par Ryan Anderson, PDG de Parallel Carbon, est qu'il s'agit d'une technologie flexible qui fonctionne avec une alimentation intermittente. Cela la rend admissible aux exigences du crédit d'impôt pour la production d'hydrogène propre, car on garantit des émissions marginales minimales d'électricité pour la comptabilisation du carbone du captage atmosphérique direct.
Il y aurait cependant des défis non négligeables, notamment le fait que cette technologie est énergivore et donc dépendante des prix de l'électricité. Les coûts énergétiques estimés pour ce processus, avec une électricité renouvelable à 30 $/MWh, s'élèvent à 1,50 $ par kilogramme de H2 et à 50 $ par tonne de CO2. Pour l'avenir, Parallel Carbon envisage un projet pilote commercial en 2026 capable de produire 100 tonnes d'hydrogène et de capturer de 1 000 à 2 000 tonnes de CO2 par an.