Une jeune pousse australienne a proposé la première méthode enzymatique pour recycler les plastiques coriaces
CarbonCredits commente la percée technologique de la jeune pousse australienne de technologie environnementale Samsara Eco, qui, en collaboration avec le géant des vêtements de sport Lululemon, a réussi à produire le premier textile au monde recyclé à l’aide d’enzymes : du nylon 6/6. Il s’agirait d’une initiative décisive visant l’établissement d’un écosystème circulaire et durable dans l’industrie de la mode.
CarbonCredits signale que l’industrie de la mode est actuellement responsable d’environ 10 % des émissions mondiales annuelles de carbone, et que l’on prévoit que cette part devrait grimper de 50 % d’ici 2030. De plus, puisque cette industrie dépend fortement des textiles dérivés du plastique provenant du pétrole, elle consommerait l’équivalent de 342 millions de barils de pétrole par année. De surcroît, cette industrie produit chaque année un volume surprenant de 2 millions de tonnes de déchets textiles, alors qu’environ 10 % des microplastiques trouvés dans l’océan proviennent de ces déchets. Selon l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), seulement 15 % des textiles dérivés du plastique sont recyclés.
Le nylon 6/6 recyclé par Samsara Eco correspond à l’un des plastiques les plus utilisés dans le secteur textile, dont on produit près de 4 millions de tonnes chaque année. En raison de sa résistance, ce type de nylon trouve généralement des applications dans divers secteurs, notamment dans la mode, l’automobile et l’électronique. Malheureusement, il est très difficile à recycler. Cela explique la portée de la technologie enzymatique proposée par Samsara Eco, qui permettrait désormais de récupérer et d’extraire des textiles en fin de vie et de créer ainsi un écosystème entièrement circulaire pour l’industrie du vêtement.
À l’heure actuelle, les entreprises de ce secteur, comme Lululemon, ne disposent que de méthodes mécaniques ou chimiques, impliquant des solvants, pour recycler les textiles. Chacune de ces deux approches comporte son lot de défis. En effet, le recyclage mécanique limite les cycles de recyclage, tandis que les méthodes chimiques sont très énergivores. Apparemment, le procédé enzymatique conçu par Samsara Eco répond à ces deux préoccupations. Forte d’un financement de 56 millions de dollars obtenu en 2022, cette jeune pousse a réussi à mettre au point un processus de fabrication qui fonctionne rapidement et à basse température, produisant un nouveau produit recyclé plus durable.
Dans le détail, le processus breveté par l’entreprise utilise des enzymes capables de cibler les plastiques complexes, appelés polymères, et de les reconvertir vers leur composition chimique d’origine, appelée monomères. La possibilité de décomposer le plastique jusqu’à ses molécules de base neutres en carbone est l’attribut qui permet de recréer de nouveaux plastiques dans une boucle à l’infini. CarbonCredits note que plus de 90 % du nylon utilisé dans chacun des meilleurs échantillons de Lululemon Swiftly provient du processus de recyclage enzymatique de Samsara Eco.
CarbonCredits commente la percée technologique de la jeune pousse australienne de technologie environnementale Samsara Eco, qui, en collaboration avec le géant des vêtements de sport Lululemon, a réussi à produire le premier textile au monde recyclé à l’aide d’enzymes : du nylon 6/6. Il s’agirait d’une initiative décisive visant l’établissement d’un écosystème circulaire et durable dans l’industrie de la mode.
CarbonCredits signale que l’industrie de la mode est actuellement responsable d’environ 10 % des émissions mondiales annuelles de carbone, et que l’on prévoit que cette part devrait grimper de 50 % d’ici 2030. De plus, puisque cette industrie dépend fortement des textiles dérivés du plastique provenant du pétrole, elle consommerait l’équivalent de 342 millions de barils de pétrole par année. De surcroît, cette industrie produit chaque année un volume surprenant de 2 millions de tonnes de déchets textiles, alors qu’environ 10 % des microplastiques trouvés dans l’océan proviennent de ces déchets. Selon l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), seulement 15 % des textiles dérivés du plastique sont recyclés.
Le nylon 6/6 recyclé par Samsara Eco correspond à l’un des plastiques les plus utilisés dans le secteur textile, dont on produit près de 4 millions de tonnes chaque année. En raison de sa résistance, ce type de nylon trouve généralement des applications dans divers secteurs, notamment dans la mode, l’automobile et l’électronique. Malheureusement, il est très difficile à recycler. Cela explique la portée de la technologie enzymatique proposée par Samsara Eco, qui permettrait désormais de récupérer et d’extraire des textiles en fin de vie et de créer ainsi un écosystème entièrement circulaire pour l’industrie du vêtement.
À l’heure actuelle, les entreprises de ce secteur, comme Lululemon, ne disposent que de méthodes mécaniques ou chimiques, impliquant des solvants, pour recycler les textiles. Chacune de ces deux approches comporte son lot de défis. En effet, le recyclage mécanique limite les cycles de recyclage, tandis que les méthodes chimiques sont très énergivores. Apparemment, le procédé enzymatique conçu par Samsara Eco répond à ces deux préoccupations. Forte d’un financement de 56 millions de dollars obtenu en 2022, cette jeune pousse a réussi à mettre au point un processus de fabrication qui fonctionne rapidement et à basse température, produisant un nouveau produit recyclé plus durable.
Dans le détail, le processus breveté par l’entreprise utilise des enzymes capables de cibler les plastiques complexes, appelés polymères, et de les reconvertir vers leur composition chimique d’origine, appelée monomères. La possibilité de décomposer le plastique jusqu’à ses molécules de base neutres en carbone est l’attribut qui permet de recréer de nouveaux plastiques dans une boucle à l’infini. CarbonCredits note que plus de 90 % du nylon utilisé dans chacun des meilleurs échantillons de Lululemon Swiftly provient du processus de recyclage enzymatique de Samsara Eco.