Une inflation supérieure aux objectifs des banques centrales jusqu’en 2025
Selon un article publié par Bloomberg, le Fonds monétaire international (FMI) a publié un rapport qui indique que l’inflation restera supérieure aux objectifs des banques centrales jusqu’en 2025. En effet, il semblerait que l’inflation ne ralentira pas autant que prévu initialement. Le FMI a relevé sa prévision sur l’augmentation des prix, la portant à 5,8 % pour l’année 2024 par rapport à 5,2 % il y a trois mois. Il est en outre conseillé aux banques centrales de maintenir une politique restrictive jusqu’à ce qu’il y ait un relâchement durable des pressions sur les prix.
Rappelons que l’augmentation du taux d’inflation est due à la perturbation des chaînes d’approvisionnement à cause de la pandémie de COVID-19, aux mesures de relance budgétaires en réponse au confinement mondial, aux perturbations alimentaires et énergétiques dues à l’invasion de l’Ukraine par la Russie et à un marché du travail tendu. Toutefois, le FMI prévoit quand même une croissance mondiale de 2,9 % pour l’année 2024. Les perspectives à moyen terme sont cependant faibles, car l’expansion est freinée par l’invasion de l’Ukraine, la décomposition de l’économie mondiale en blocs et le resserrement des politiques des banques centrales. Par ailleurs, le conflit au Moyen-Orient alimenté par l’attaque du Hamas contre Israël fait craindre une autre période d’incertitude économique, dans la mesure où un tiers de l’approvisionnement mondial de pétrole se trouve dans cette région.
La croissance de nombreuses grandes puissances est affectée. La Chine, deuxième économie mondiale, est en train de s’affaiblir à cause du déclin de son secteur immobilier. Le FMI prévoit une baisse de la croissance de l’économie du pays dans les années à venir. Pour 2023, on s’attend à une croissance de 5 %, contre une estimation initiale de 5,2 %. Les prévisions sont similaires pour 2024, soit 4,2 % contre une estimation initiale de 4,5 %. L’estimation de la croissance pour la zone euro a également été revue à la baisse, à 0,7 % en 2023 contre une estimation précédente de 0,9 %, et à 1,2 % en 2024 contre une projection précédente de 1,5 %. On constate toutefois une légère augmentation pour certains pays. Au Japon, le FMI estime la croissance pour 2023 à 2 %, contre une prévision antérieure de 1,4 %. En effet, l’économie du pays est soutenue par une demande refoulée, une poussée du tourisme, des politiques accommodantes et un rebond des exportations automobiles, qui avaient été freinées par les perturbations de la chaîne d’approvisionnement. Les États-Unis sont dans la même tangente, car leurs estimations ont été relevées cette année à 2,1 % contre 1,8 %, et à 1,5 % contre 1 % pour 2024. Le taux de chômage sera également affecté, avec une estimation de 4 % pour 2024, comparativement à une projection antérieure de 5,2 %.
Selon un article publié par Bloomberg, le Fonds monétaire international (FMI) a publié un rapport qui indique que l’inflation restera supérieure aux objectifs des banques centrales jusqu’en 2025. En effet, il semblerait que l’inflation ne ralentira pas autant que prévu initialement. Le FMI a relevé sa prévision sur l’augmentation des prix, la portant à 5,8 % pour l’année 2024 par rapport à 5,2 % il y a trois mois. Il est en outre conseillé aux banques centrales de maintenir une politique restrictive jusqu’à ce qu’il y ait un relâchement durable des pressions sur les prix.
Rappelons que l’augmentation du taux d’inflation est due à la perturbation des chaînes d’approvisionnement à cause de la pandémie de COVID-19, aux mesures de relance budgétaires en réponse au confinement mondial, aux perturbations alimentaires et énergétiques dues à l’invasion de l’Ukraine par la Russie et à un marché du travail tendu. Toutefois, le FMI prévoit quand même une croissance mondiale de 2,9 % pour l’année 2024. Les perspectives à moyen terme sont cependant faibles, car l’expansion est freinée par l’invasion de l’Ukraine, la décomposition de l’économie mondiale en blocs et le resserrement des politiques des banques centrales. Par ailleurs, le conflit au Moyen-Orient alimenté par l’attaque du Hamas contre Israël fait craindre une autre période d’incertitude économique, dans la mesure où un tiers de l’approvisionnement mondial de pétrole se trouve dans cette région.
La croissance de nombreuses grandes puissances est affectée. La Chine, deuxième économie mondiale, est en train de s’affaiblir à cause du déclin de son secteur immobilier. Le FMI prévoit une baisse de la croissance de l’économie du pays dans les années à venir. Pour 2023, on s’attend à une croissance de 5 %, contre une estimation initiale de 5,2 %. Les prévisions sont similaires pour 2024, soit 4,2 % contre une estimation initiale de 4,5 %. L’estimation de la croissance pour la zone euro a également été revue à la baisse, à 0,7 % en 2023 contre une estimation précédente de 0,9 %, et à 1,2 % en 2024 contre une projection précédente de 1,5 %. On constate toutefois une légère augmentation pour certains pays. Au Japon, le FMI estime la croissance pour 2023 à 2 %, contre une prévision antérieure de 1,4 %. En effet, l’économie du pays est soutenue par une demande refoulée, une poussée du tourisme, des politiques accommodantes et un rebond des exportations automobiles, qui avaient été freinées par les perturbations de la chaîne d’approvisionnement. Les États-Unis sont dans la même tangente, car leurs estimations ont été relevées cette année à 2,1 % contre 1,8 %, et à 1,5 % contre 1 % pour 2024. Le taux de chômage sera également affecté, avec une estimation de 4 % pour 2024, comparativement à une projection antérieure de 5,2 %.