Une étude de minéralisation du CO2 est en cours au Québec, une première au Canada
Un article de CarbonCredits mentionne une étude de préfaisabilité examinant les réservoirs potentiels au Québec pour le stockage des minéraux de CO2. Celle-ci est menée par Deep Sky, un développeur de projets d’élimination du carbone basé à Montréal, et Carbfix, le premier opérateur mondial de minéralisation du CO2.
Ces deux compagnies se sont associées pour étudier pour la première fois le stockage des minéraux de CO2 au Canada. Il est prévu que cette étude se termine en juin.
Le choix du Québec s’expliquerait par son histoire géologique riche et diversifiée, avec une grande variété de roches façonnées par l’activité volcanique, l’érosion, les mouvements tectoniques et d’autres processus géologiques au cours de millions d’années. Ce patrimoine géologique offrirait un potentiel intéressant pour des projets de minéralisation du CO2.
Pour comprendre la portée de cette étude, CarbonCredits spécifie que la minéralisation du CO2 – également connue sous le nom de captage et stockage du carbone (CSC) par minéralisation – correspond à la conversion du CO2 en formes minérales stables grâce à des réactions chimiques avec certaines roches. Apparemment, ce processus imite et accélère le processus géologique naturel de séquestration du carbone, bloquant le CO2 pendant des milliers d’années.
L’article note que Carbfix est un pionnier dans la « conversion du CO2 en pierre », une technique qui consiste à injecter du CO2 dans des formations rocheuses basaltiques. La réaction subséquente avec les minéraux permet la formation de carbonates stables qui, dit-on, sont capables de piéger efficacement le CO2 sous terre.
Carbfix, qui a réussi à injecter 103 273,5 MT de CO2 depuis 2014, estime que l’Europe aurait le potentiel, en théorie, de stocker au moins 4 000 milliards de tonnes de CO2 dans les roches, tandis que les États-Unis peuvent en stocker au moins 7 500 milliards de tonnes.
L’article souligne la portée stratégique de la mise en place du partenariat entre Carbfix et Deep Sky, lequel serait extrêmement prometteur pour faire face à la crise climatique mondiale. Parmi les répercussions clés anticipées, on note les suivantes :
- La réduction des émissions de carbone : Cette technique peut réduire considérablement les émissions de carbone provenant de sources industrielles en capturant et en stockant le CO2 sous forme minérale. Cela contribuerait à atteindre les objectifs de réduction des émissions définis dans les accords internationaux sur le climat.
- L’atténuation du réchauffement climatique : L’élimination du CO2 de l’atmosphère permettrait d’atténuer les effets néfastes du réchauffement et du changement climatique. Notons que la technique proposée par Carbfix, qui vise à stocker rapidement et de manière permanente un milliard de tonnes de CO2, peut jouer un rôle central dans la lutte contre la crise climatique.
- L’évolution de la technologie : Cette étude peut améliorer l’adoption de la technologie de minéralisation du CO2 en tant que solution de captage et stockage géologique du CO2 rentable et durable dans diverses industries.
Un article de CarbonCredits mentionne une étude de préfaisabilité examinant les réservoirs potentiels au Québec pour le stockage des minéraux de CO2. Celle-ci est menée par Deep Sky, un développeur de projets d’élimination du carbone basé à Montréal, et Carbfix, le premier opérateur mondial de minéralisation du CO2.
Ces deux compagnies se sont associées pour étudier pour la première fois le stockage des minéraux de CO2 au Canada. Il est prévu que cette étude se termine en juin.
Le choix du Québec s’expliquerait par son histoire géologique riche et diversifiée, avec une grande variété de roches façonnées par l’activité volcanique, l’érosion, les mouvements tectoniques et d’autres processus géologiques au cours de millions d’années. Ce patrimoine géologique offrirait un potentiel intéressant pour des projets de minéralisation du CO2.
Pour comprendre la portée de cette étude, CarbonCredits spécifie que la minéralisation du CO2 – également connue sous le nom de captage et stockage du carbone (CSC) par minéralisation – correspond à la conversion du CO2 en formes minérales stables grâce à des réactions chimiques avec certaines roches. Apparemment, ce processus imite et accélère le processus géologique naturel de séquestration du carbone, bloquant le CO2 pendant des milliers d’années.
L’article note que Carbfix est un pionnier dans la « conversion du CO2 en pierre », une technique qui consiste à injecter du CO2 dans des formations rocheuses basaltiques. La réaction subséquente avec les minéraux permet la formation de carbonates stables qui, dit-on, sont capables de piéger efficacement le CO2 sous terre.
Carbfix, qui a réussi à injecter 103 273,5 MT de CO2 depuis 2014, estime que l’Europe aurait le potentiel, en théorie, de stocker au moins 4 000 milliards de tonnes de CO2 dans les roches, tandis que les États-Unis peuvent en stocker au moins 7 500 milliards de tonnes.
L’article souligne la portée stratégique de la mise en place du partenariat entre Carbfix et Deep Sky, lequel serait extrêmement prometteur pour faire face à la crise climatique mondiale. Parmi les répercussions clés anticipées, on note les suivantes :
- La réduction des émissions de carbone : Cette technique peut réduire considérablement les émissions de carbone provenant de sources industrielles en capturant et en stockant le CO2 sous forme minérale. Cela contribuerait à atteindre les objectifs de réduction des émissions définis dans les accords internationaux sur le climat.
- L’atténuation du réchauffement climatique : L’élimination du CO2 de l’atmosphère permettrait d’atténuer les effets néfastes du réchauffement et du changement climatique. Notons que la technique proposée par Carbfix, qui vise à stocker rapidement et de manière permanente un milliard de tonnes de CO2, peut jouer un rôle central dans la lutte contre la crise climatique.
- L’évolution de la technologie : Cette étude peut améliorer l’adoption de la technologie de minéralisation du CO2 en tant que solution de captage et stockage géologique du CO2 rentable et durable dans diverses industries.