Une entreprise innovante française sur cinq a utilisé une subvention pour innover
Selon une étude de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), 46 % des entreprises françaises de 10 salariés ou plus des secteurs principalement marchands et non agricoles ont innové entre 2020 et 2022, soit une part similaire à celle observée entre 2018 et 2020. L’innovation est plus fréquente lorsqu’il s’agit de procédés (39 %) que de produits (19 %).
Les entreprises de l’information-communication sont celles qui innovent le plus (74 % d’entre elles), tandis que l’innovation est moins fréquente dans la construction (32 %).
Pour innover, 18 % des entreprises ont utilisé des soutiens financiers publics, provenant autant des collectivités territoriales que des organismes gouvernementaux nationaux.
45 % des entreprises estiment que leurs innovations ont eu un bénéfice environnemental important. Il s’agit le plus souvent d’une réduction de la consommation d’énergie et de l’empreinte carbone, mais aussi d’une réduction de la consommation de matières et d’eau lors de la production et des déchets lors de l’utilisation.
Un soutien financier public important pour innover
En 2022, les entreprises innovantes ayant déclaré des dépenses pour des activités d’innovation y ont consacré en moyenne 10 % de leur chiffre d’affaires.
La majorité des dépenses de recherche et développement (R-D) relèvent d’activités en interne (70 % des dépenses d’innovation). Les dépenses de R-D externalisées auprès d’autres entreprises augmentent avec la taille de l’entreprise : 24 % des dépenses en activités d’innovation pour les entreprises de 250 salariés ou plus, contre 12 % pour les entreprises ayant entre 10 et 49 salariés.
Les activités d’innovation peuvent être financées par des recours aux capitaux propres ou aux emprunts, ou encore par des crédits d’impôt, des subventions ou des prêts subventionnés. Entre 2020 et 2022, 19 % des entreprises innovantes ont déclaré avoir bénéficié d’exonérations fiscales. Il s’agit de crédits d’impôt, de crédits d’impôt innovation ou d’autres exonérations fiscales et sociales pour l’innovation ou la R-D.
18 % des entreprises innovantes disent avoir reçu des soutiens financiers publics qui ont été utilisés pour leurs activités d’innovation (y compris la R-D). Ces soutiens financiers peuvent provenir des collectivités territoriales, d’organismes gouvernementaux ou de l’Union européenne (UE), par l’entremise, par exemple, des programmes particuliers pour la recherche et l’innovation tels qu’Horizon 2020 ou Horizon Europe.
L’information-communication est le secteur où les entreprises innovantes ont le plus souvent perçu des exonérations fiscales (54 %), mais aussi utilisé des soutiens financiers publics (32 %). Les grandes entreprises bénéficient plus souvent de financements publics pour innover que les plus petites : 24 % des entreprises de 250 salariés ou plus ont reçu des financements pour innover, contre 16 % des entreprises de 10 à 49 salariés.
Les subventions proviennent aussi fréquemment des collectivités territoriales que des organismes gouvernementaux nationaux (11 % des entreprises innovantes dans les deux cas). Il y a cependant des différences selon les secteurs : les entreprises du secteur de l’information-communication sont deux fois plus souvent aidées par les organismes gouvernementaux nationaux que par les collectivités territoriales (26 % contre 13 %).
Les entreprises de 250 salariés ou plus bénéficient plus fréquemment de financements pour innover de la part d’organismes gouvernementaux nationaux (17 %) que les entreprises de 10 à 49 salariés (10 %). La proportion d’entreprises innovantes ayant reçu et utilisé des financements provenant de l’UE est plus faible (3 %).
Selon une étude de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), 46 % des entreprises françaises de 10 salariés ou plus des secteurs principalement marchands et non agricoles ont innové entre 2020 et 2022, soit une part similaire à celle observée entre 2018 et 2020. L’innovation est plus fréquente lorsqu’il s’agit de procédés (39 %) que de produits (19 %).
Les entreprises de l’information-communication sont celles qui innovent le plus (74 % d’entre elles), tandis que l’innovation est moins fréquente dans la construction (32 %).
Pour innover, 18 % des entreprises ont utilisé des soutiens financiers publics, provenant autant des collectivités territoriales que des organismes gouvernementaux nationaux.
45 % des entreprises estiment que leurs innovations ont eu un bénéfice environnemental important. Il s’agit le plus souvent d’une réduction de la consommation d’énergie et de l’empreinte carbone, mais aussi d’une réduction de la consommation de matières et d’eau lors de la production et des déchets lors de l’utilisation.
Un soutien financier public important pour innover
En 2022, les entreprises innovantes ayant déclaré des dépenses pour des activités d’innovation y ont consacré en moyenne 10 % de leur chiffre d’affaires.
La majorité des dépenses de recherche et développement (R-D) relèvent d’activités en interne (70 % des dépenses d’innovation). Les dépenses de R-D externalisées auprès d’autres entreprises augmentent avec la taille de l’entreprise : 24 % des dépenses en activités d’innovation pour les entreprises de 250 salariés ou plus, contre 12 % pour les entreprises ayant entre 10 et 49 salariés.
Les activités d’innovation peuvent être financées par des recours aux capitaux propres ou aux emprunts, ou encore par des crédits d’impôt, des subventions ou des prêts subventionnés. Entre 2020 et 2022, 19 % des entreprises innovantes ont déclaré avoir bénéficié d’exonérations fiscales. Il s’agit de crédits d’impôt, de crédits d’impôt innovation ou d’autres exonérations fiscales et sociales pour l’innovation ou la R-D.
18 % des entreprises innovantes disent avoir reçu des soutiens financiers publics qui ont été utilisés pour leurs activités d’innovation (y compris la R-D). Ces soutiens financiers peuvent provenir des collectivités territoriales, d’organismes gouvernementaux ou de l’Union européenne (UE), par l’entremise, par exemple, des programmes particuliers pour la recherche et l’innovation tels qu’Horizon 2020 ou Horizon Europe.
L’information-communication est le secteur où les entreprises innovantes ont le plus souvent perçu des exonérations fiscales (54 %), mais aussi utilisé des soutiens financiers publics (32 %). Les grandes entreprises bénéficient plus souvent de financements publics pour innover que les plus petites : 24 % des entreprises de 250 salariés ou plus ont reçu des financements pour innover, contre 16 % des entreprises de 10 à 49 salariés.
Les subventions proviennent aussi fréquemment des collectivités territoriales que des organismes gouvernementaux nationaux (11 % des entreprises innovantes dans les deux cas). Il y a cependant des différences selon les secteurs : les entreprises du secteur de l’information-communication sont deux fois plus souvent aidées par les organismes gouvernementaux nationaux que par les collectivités territoriales (26 % contre 13 %).
Les entreprises de 250 salariés ou plus bénéficient plus fréquemment de financements pour innover de la part d’organismes gouvernementaux nationaux (17 %) que les entreprises de 10 à 49 salariés (10 %). La proportion d’entreprises innovantes ayant reçu et utilisé des financements provenant de l’UE est plus faible (3 %).