Une économie propulsée par l’IA pour le Canada
Dans ce rapport de recherche, Scale AI, l’organisme qui chapeaute la supergrappe canadienne en intelligence artificielle (IA), fournit une analyse approfondie de l’état de l’IA au Canada et dans des pays homologues afin d’identifier des scénarios potentiels pour l’évolution du secteur canadien de l’IA.
Au cours de la dernière décennie, le Canada s’est imposé comme un pôle majeur pour son offre en IA (programmes gouvernementaux novateurs, financement public solide, organisations de R-D en IA de premier plan, masse critique de chercheurs en IA). On note toutefois que les entreprises étrangères détiennent toujours une part importante de la propriété intellectuelle (PI) liée à l’IA générée au Canada. Le Canada a créé une solide rampe de lancement pour les entreprises en démarrage, les incubateurs et les accélérateurs en IA. Cependant, il a du mal à faire évoluer les jeunes pousses.
Du côté de la demande, les entreprises canadiennes sont à la traîne par rapport à leurs homologues dans des pays comparables, et cette faiblesse offre des possibilités de croissance limitées aux fournisseurs canadiens de services et de solutions d’IA.
Le Canada, grand centre de R-D et d’entreprises en démarrage en IA, risque actuellement de perdre cette position en raison du retard dans l’adoption nationale et du départ des talents de pointe et des entreprises en démarrage vers des marchés plus attirants.
Pour maintenir son leadership mondial, le Canada devra faciliter l’adoption à grande échelle de l’IA par les entreprises et l’acceptation par les consommateurs en stimulant la demande pour des produits et services d’IA et en créant d’importantes possibilités commerciales pour les entreprises en démarrage et les PME canadiennes du secteur de l’IA. Cela favorisera l’émergence d’un cercle vertueux où les talents gravitent vers les talents existants. Une économie alimentée par l’IA peut mener à des gains de productivité massifs dans tous les secteurs en améliorant la disponibilité des solutions de pointe pour les entreprises canadiennes.
Des interventions de différentes parties prenantes (joueurs de l’industrie, gouvernements fédéraux et provinciaux, investisseurs) seront nécessaires pour faire passer le Canada à une économie propulsée par l’IA. D’autres interventions seraient également nécessaires.
- Milieu universitaire et recherche : En plus de maintenir leur élan dans la recherche existante, les universités devraient favoriser les collaborations avec les joueurs locaux de l’industrie, c’est-à-dire, se concentrer sur la transition des recherches universitaires vers l’industrie et sur la création de laboratoires d’IA appliquée avec des entreprises locales plutôt qu’internationales.
- Entreprises en démarrage : Au fur et à mesure que les entreprises en démarrage évoluent, il faut créer de meilleures conditions pour la phase d’intensification des activités de leur cycle de vie. Ces jeunes pousses devraient créer des partenariats avec le milieu universitaire local dès leurs débuts pour permettre à leurs employés d’apprendre de façon continue et pour communiquer avec des chercheurs afin d’obtenir des conseils sur les approches ou les méthodologies techniques choisies. Des relations étroites avec les établissements universitaires sont aussi un moyen efficace d’embaucher les talents avant qu’ils soient approchés par de plus grandes sociétés internationales.
Dans ce rapport de recherche, Scale AI, l’organisme qui chapeaute la supergrappe canadienne en intelligence artificielle (IA), fournit une analyse approfondie de l’état de l’IA au Canada et dans des pays homologues afin d’identifier des scénarios potentiels pour l’évolution du secteur canadien de l’IA.
Au cours de la dernière décennie, le Canada s’est imposé comme un pôle majeur pour son offre en IA (programmes gouvernementaux novateurs, financement public solide, organisations de R-D en IA de premier plan, masse critique de chercheurs en IA). On note toutefois que les entreprises étrangères détiennent toujours une part importante de la propriété intellectuelle (PI) liée à l’IA générée au Canada. Le Canada a créé une solide rampe de lancement pour les entreprises en démarrage, les incubateurs et les accélérateurs en IA. Cependant, il a du mal à faire évoluer les jeunes pousses.
Du côté de la demande, les entreprises canadiennes sont à la traîne par rapport à leurs homologues dans des pays comparables, et cette faiblesse offre des possibilités de croissance limitées aux fournisseurs canadiens de services et de solutions d’IA.
Le Canada, grand centre de R-D et d’entreprises en démarrage en IA, risque actuellement de perdre cette position en raison du retard dans l’adoption nationale et du départ des talents de pointe et des entreprises en démarrage vers des marchés plus attirants.
Pour maintenir son leadership mondial, le Canada devra faciliter l’adoption à grande échelle de l’IA par les entreprises et l’acceptation par les consommateurs en stimulant la demande pour des produits et services d’IA et en créant d’importantes possibilités commerciales pour les entreprises en démarrage et les PME canadiennes du secteur de l’IA. Cela favorisera l’émergence d’un cercle vertueux où les talents gravitent vers les talents existants. Une économie alimentée par l’IA peut mener à des gains de productivité massifs dans tous les secteurs en améliorant la disponibilité des solutions de pointe pour les entreprises canadiennes.
Des interventions de différentes parties prenantes (joueurs de l’industrie, gouvernements fédéraux et provinciaux, investisseurs) seront nécessaires pour faire passer le Canada à une économie propulsée par l’IA. D’autres interventions seraient également nécessaires.
- Milieu universitaire et recherche : En plus de maintenir leur élan dans la recherche existante, les universités devraient favoriser les collaborations avec les joueurs locaux de l’industrie, c’est-à-dire, se concentrer sur la transition des recherches universitaires vers l’industrie et sur la création de laboratoires d’IA appliquée avec des entreprises locales plutôt qu’internationales.
- Entreprises en démarrage : Au fur et à mesure que les entreprises en démarrage évoluent, il faut créer de meilleures conditions pour la phase d’intensification des activités de leur cycle de vie. Ces jeunes pousses devraient créer des partenariats avec le milieu universitaire local dès leurs débuts pour permettre à leurs employés d’apprendre de façon continue et pour communiquer avec des chercheurs afin d’obtenir des conseils sur les approches ou les méthodologies techniques choisies. Des relations étroites avec les établissements universitaires sont aussi un moyen efficace d’embaucher les talents avant qu’ils soient approchés par de plus grandes sociétés internationales.