Une augmentation de la part des industries des TIC dans la production augmente la productivité du travail
Un document de discussion présenté dans le cadre des Proceedings of Economics and Finance Conferences du International Institute of Social and Economic Sciencesa analysé le rôle du secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) sur la productivité dans l’Union européenne (UE).
Les auteurs ont examiné les données sectorielles dans 23 pays membres de l’UE entre 1995 et 2020. Les industries ont été classées à l’aide de la Nomenclature statistique des activités économiques NACE révision 2. Les auteurs font la distinction entre la fabrication d’ordinateurs et de produits électroniques (C26), les télécommunications (J61) et la programmation, le conseil et les services informatiques (J62-J63) comme étant les industries qui constituent l’essentiel des activités liées aux TIC.
Les auteurs ont utilisé la part de ces industries dans la valeur ajoutée totale pour fixer une variable d’intérêt pour les activités dans ce domaine. Ils ont également défini la productivité du travail comme la valeur ajoutée par travailleur. Les conclusions de l’étude suggèrent que le secteur des TIC a une association positive avec la productivité d’un pays.
Les auteurs ont constaté que, dans l’ensemble, la part des TIC dans la valeur ajoutée a une relation positive avec la productivité du travail dans les régions de l’UE. Ils se sont particulièrement intéressés à deux groupes particuliers de pays :
- Le premier groupe était composé de 12 pays occidentaux de l’UE, à savoir la Belgique, le Danemark, l’Allemagne, la Grèce, l’Espagne, la France, l’Italie, les Pays-Bas, l’Autriche, la Finlande, la Suède et le Portugal.
- Le deuxième groupe était composé de 11 pays du centre et de l’est de l’UE, à savoir la Bulgarie, la Tchéquie, l’Estonie, la Croatie, la Lettonie, la Lituanie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie.
Même si la part des TIC dans la valeur ajoutée était positivement liée à la productivité du travail, l’effet était plus important dans les pays occidentaux de l’UE. En particulier, une augmentation de 1 pour cent de la part des TIC dans la valeur ajoutée a été associée à une augmentation de 0,14 pour cent de la productivité du travail dans les pays occidentaux de l’UE. Dans le même temps, une augmentation de 1 pour cent de la part des TIC dans la valeur ajoutée a été associée à une augmentation de 0,06 pour cent de la productivité du travail dans les pays du centre et de l’est de l’UE.
Les auteurs font état de plusieurs autres découvertes dans leurs résultats. Par exemple, dans les deux régions susmentionnées, les dépenses publiques en pourcentage du PIB étaient négativement associées à la productivité du travail.
De plus, le PIB par habitant n’avait de relation statistiquement significative avec la productivité dans aucune des deux régions. Il est intéressant de noter que la part de l’investissement total dans le PIB n’avait pas de relation statistiquement significative avec la productivité du travail dans les pays de l’ouest de l’UE, mais était positivement associée à la productivité du travail dans les pays du centre et de l’est de l’UE.
Les auteurs attribuent cela au fait que certains pays de l’est de l’UE sont un peu moins développés que les pays de l’ouest de l’UE et sont donc toujours en mesure de réaliser des gains de productivité importants grâce aux investissements non liés aux TIC. En revanche, ils affirment que les pays occidentaux de l’UE en sont au point de leur développement où la croissance de leur productivité provient principalement des industries liées aux TIC.
Un document de discussion présenté dans le cadre des Proceedings of Economics and Finance Conferences du International Institute of Social and Economic Sciencesa analysé le rôle du secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) sur la productivité dans l’Union européenne (UE).
Les auteurs ont examiné les données sectorielles dans 23 pays membres de l’UE entre 1995 et 2020. Les industries ont été classées à l’aide de la Nomenclature statistique des activités économiques NACE révision 2. Les auteurs font la distinction entre la fabrication d’ordinateurs et de produits électroniques (C26), les télécommunications (J61) et la programmation, le conseil et les services informatiques (J62-J63) comme étant les industries qui constituent l’essentiel des activités liées aux TIC.
Les auteurs ont utilisé la part de ces industries dans la valeur ajoutée totale pour fixer une variable d’intérêt pour les activités dans ce domaine. Ils ont également défini la productivité du travail comme la valeur ajoutée par travailleur. Les conclusions de l’étude suggèrent que le secteur des TIC a une association positive avec la productivité d’un pays.
Les auteurs ont constaté que, dans l’ensemble, la part des TIC dans la valeur ajoutée a une relation positive avec la productivité du travail dans les régions de l’UE. Ils se sont particulièrement intéressés à deux groupes particuliers de pays :
- Le premier groupe était composé de 12 pays occidentaux de l’UE, à savoir la Belgique, le Danemark, l’Allemagne, la Grèce, l’Espagne, la France, l’Italie, les Pays-Bas, l’Autriche, la Finlande, la Suède et le Portugal.
- Le deuxième groupe était composé de 11 pays du centre et de l’est de l’UE, à savoir la Bulgarie, la Tchéquie, l’Estonie, la Croatie, la Lettonie, la Lituanie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie.
Même si la part des TIC dans la valeur ajoutée était positivement liée à la productivité du travail, l’effet était plus important dans les pays occidentaux de l’UE. En particulier, une augmentation de 1 pour cent de la part des TIC dans la valeur ajoutée a été associée à une augmentation de 0,14 pour cent de la productivité du travail dans les pays occidentaux de l’UE. Dans le même temps, une augmentation de 1 pour cent de la part des TIC dans la valeur ajoutée a été associée à une augmentation de 0,06 pour cent de la productivité du travail dans les pays du centre et de l’est de l’UE.
Les auteurs font état de plusieurs autres découvertes dans leurs résultats. Par exemple, dans les deux régions susmentionnées, les dépenses publiques en pourcentage du PIB étaient négativement associées à la productivité du travail.
De plus, le PIB par habitant n’avait de relation statistiquement significative avec la productivité dans aucune des deux régions. Il est intéressant de noter que la part de l’investissement total dans le PIB n’avait pas de relation statistiquement significative avec la productivité du travail dans les pays de l’ouest de l’UE, mais était positivement associée à la productivité du travail dans les pays du centre et de l’est de l’UE.
Les auteurs attribuent cela au fait que certains pays de l’est de l’UE sont un peu moins développés que les pays de l’ouest de l’UE et sont donc toujours en mesure de réaliser des gains de productivité importants grâce aux investissements non liés aux TIC. En revanche, ils affirment que les pays occidentaux de l’UE en sont au point de leur développement où la croissance de leur productivité provient principalement des industries liées aux TIC.