Une analyse groupée des stratégies nationales d’IA
Dans une étude de la Brookings Institution, les auteurs examinent quels pays sont les plus similaires (et les plus différents) dans leur approche de l’intelligence artificielle (IA).
Ils ont découvert des différences surprenantes entre la manière dont les pays occidentaux et la Chine abordent l’IA. En Occident, les pays – les États-Unis en tête – se concentrent largement sur les dangers de l’IA et travaillent pour garantir que des « garde-fous » appropriés sont mis en place pour assurer que la technologie est correctement gérée dès le début. En revanche, la Chine se concentre presque exclusivement sur la recherche et développement (R-D) et consacre très peu d’énergie à limiter les éventuels effets négatifs du développement de l’IA. Cela crée une situation dans laquelle la Chine, déjà en tête en matière d’IA, a la capacité d’étendre encore son avance, tandis que les États-Unis et d’autres pays construisent des garde-fous.
Comme dans un article précédent, les auteurs ont inclus les 34 pays qui ont produit et publié une stratégie nationale en matière d’IA (incluant le Canada). Dans la présente étude, ils ont examiné les six aspects suivants, qui font partie de tous les plans stratégiques d’IA :
- La gestion des données fait référence à la manière dont le pays envisage de capturer et d’utiliser les données dérivées de l’IA;
- La gestion algorithmique fait référence à la sensibilisation d’un pays aux problèmes algorithmiques ou à l’éthique algorithmique;
- La gouvernance de l’IA fait référence à l’inclusivité, à la transparence et à la confiance du public dans l’IA ainsi qu’à la nécessité d’une surveillance appropriée;
- Le développement des capacités fait référence aux sources que chaque pays va utiliser pour développer son IA. Il existe 14 sources pour développer les compétences en IA;
- Les industries font référence aux industries du secteur privé qui sont la cible de l’effort national en matière d’IA. Huit secteurs sont mentionnés dans les plans stratégiques;
- Les services publics font référence aux fonctions administratives du service public que l’IA est censée assurer. Au total, 11 domaines du service public ont été mentionnés dans les plans.
Il y a clairement des chefs de file et des retardataires dans chacune des catégories examinées, et beaucoup ne se regroupent pas comme on pourrait s’y attendre, comme le montrent les différences entre les voisins, les alliés et les membres du G7, les États-Unis et le Canada. Une analyse plus approfondie sera nécessaire pour expliquer ces différences et voir comment ces pays évoluent à mesure que les stratégies d’IA mûrissent. Les résultats, regroupés par grappes, allaient de très élevés (États-Unis) à très faibles (Canada). Seuls trois groupes de pays présentaient des profils identiques.
Même si les États-Unis disposent actuellement de l’un des plans les plus complets, cela ne signifie pas qu’ils sont capables de l’exécuter pleinement. Les recherches cumulatives ont déjà identifié que la Chine se positionnait en tête avec une stratégie d’investissement dans le développement des capacités et qu’elle était près des États-Unis en matière d’investissement et de R-D. Ceux qui sont à la traîne, comme le Canada, l’Autriche et les Pays-Bas, devront réinvestir dans leurs politiques et leurs capacités et reconnaître la croissance potentielle et les impacts dans ces domaines, s’ils n’ont pas déjà commencé à le faire.
Dans une étude de la Brookings Institution, les auteurs examinent quels pays sont les plus similaires (et les plus différents) dans leur approche de l’intelligence artificielle (IA).
Ils ont découvert des différences surprenantes entre la manière dont les pays occidentaux et la Chine abordent l’IA. En Occident, les pays – les États-Unis en tête – se concentrent largement sur les dangers de l’IA et travaillent pour garantir que des « garde-fous » appropriés sont mis en place pour assurer que la technologie est correctement gérée dès le début. En revanche, la Chine se concentre presque exclusivement sur la recherche et développement (R-D) et consacre très peu d’énergie à limiter les éventuels effets négatifs du développement de l’IA. Cela crée une situation dans laquelle la Chine, déjà en tête en matière d’IA, a la capacité d’étendre encore son avance, tandis que les États-Unis et d’autres pays construisent des garde-fous.
Comme dans un article précédent, les auteurs ont inclus les 34 pays qui ont produit et publié une stratégie nationale en matière d’IA (incluant le Canada). Dans la présente étude, ils ont examiné les six aspects suivants, qui font partie de tous les plans stratégiques d’IA :
- La gestion des données fait référence à la manière dont le pays envisage de capturer et d’utiliser les données dérivées de l’IA;
- La gestion algorithmique fait référence à la sensibilisation d’un pays aux problèmes algorithmiques ou à l’éthique algorithmique;
- La gouvernance de l’IA fait référence à l’inclusivité, à la transparence et à la confiance du public dans l’IA ainsi qu’à la nécessité d’une surveillance appropriée;
- Le développement des capacités fait référence aux sources que chaque pays va utiliser pour développer son IA. Il existe 14 sources pour développer les compétences en IA;
- Les industries font référence aux industries du secteur privé qui sont la cible de l’effort national en matière d’IA. Huit secteurs sont mentionnés dans les plans stratégiques;
- Les services publics font référence aux fonctions administratives du service public que l’IA est censée assurer. Au total, 11 domaines du service public ont été mentionnés dans les plans.
Il y a clairement des chefs de file et des retardataires dans chacune des catégories examinées, et beaucoup ne se regroupent pas comme on pourrait s’y attendre, comme le montrent les différences entre les voisins, les alliés et les membres du G7, les États-Unis et le Canada. Une analyse plus approfondie sera nécessaire pour expliquer ces différences et voir comment ces pays évoluent à mesure que les stratégies d’IA mûrissent. Les résultats, regroupés par grappes, allaient de très élevés (États-Unis) à très faibles (Canada). Seuls trois groupes de pays présentaient des profils identiques.
Même si les États-Unis disposent actuellement de l’un des plans les plus complets, cela ne signifie pas qu’ils sont capables de l’exécuter pleinement. Les recherches cumulatives ont déjà identifié que la Chine se positionnait en tête avec une stratégie d’investissement dans le développement des capacités et qu’elle était près des États-Unis en matière d’investissement et de R-D. Ceux qui sont à la traîne, comme le Canada, l’Autriche et les Pays-Bas, devront réinvestir dans leurs politiques et leurs capacités et reconnaître la croissance potentielle et les impacts dans ces domaines, s’ils n’ont pas déjà commencé à le faire.