Un réseau d’écosystèmes d’innovation européen rivalise avec celui de la Silicon Valley
Un groupe de villes européennes situées à cinq heures de train de Londres pourrait devenir une usine à licornes rivale de la Silicon Valley, affirme l’investisseur technologique Saul Klein dans un article du site Wired.
Jusqu’à récemment, la Silicon Valley était considérée comme l’usine à licornes incontestée du monde (une licorne est une entreprise en démarrage valorisée à plus d’un milliard de dollars US). Mais l’écosystème européen de l’innovation a atteint un point de maturité où il produit régulièrement des entreprises dotées à la fois de la vision nécessaire pour changer le monde et des fondamentaux permettant de soutenir ce changement.
En tête de peloton se trouve une cohorte de plus de 507 « pur-sang », des jeunes pousses dont le chiffre d’affaires annuel est d’au moins 100 millions de dollars. Plus d’un tiers de ces entreprises à fort potentiel ont leur siège social dans ce que l’auteur dénomme le Nouveau Palo Alto : pas un lieu unique, mais un réseau d’écosystèmes interconnectés à cinq heures de train de Londres. Après la baie de San Francisco, il s’agit du deuxième pôle d’innovation le plus productif au monde, qui comprend des villes au patrimoine industriel comme Glasgow, Eindhoven et Manchester, ainsi que des capitales culturelles, politiques et universitaires de renommée mondiale comme Amsterdam, Cambridge, Édimbourg, Londres, Oxford et Paris.
Malgré toutes ses promesses, le Nouveau Palo Alto demeure une région faisant l’objet d’un sous-investissement. Alors que les financements de démarrage y sont désormais plus élevés que dans la région de la baie de San Francisco, les « pur-sang » sont confrontés à un déficit de financement stupéfiant de 30 milliards de dollars à la phase cruciale d’intensification (scale-up stage) par rapport à leurs homologues de la région de la baie de San Francisco.
Les gouvernements des principales économies du Nouveau Palo Alto – la Grande-Bretagne et la France – ont mis en place des cadres politiques progressistes pour soutenir l’innovation et les entreprises technologiques, notamment des investissements dans la recherche et développement, les talents et les programmes de visas. Ils mettent également en place des politiques, notamment le Mansion House Compact au Royaume-Uni et le « Tibi Initiative » en France, pour soutenir davantage de capital de croissance.
Mais aucun pôle d’innovation n’est devenu grand grâce à la seule politique. Le succès survient lorsque les investisseurs comprennent pleinement l’occasion d’investissement.
C’est pourquoi, au cours de la dernière décennie, le montant du capital-risque entrant dans la région a été multiplié par neuf, et, au cours de la prochaine décennie, les grands investisseurs institutionnels du Royaume-Uni et de France investiront des milliards de dollars pour soutenir les entreprises privées.
Un groupe de villes européennes situées à cinq heures de train de Londres pourrait devenir une usine à licornes rivale de la Silicon Valley, affirme l’investisseur technologique Saul Klein dans un article du site Wired.
Jusqu’à récemment, la Silicon Valley était considérée comme l’usine à licornes incontestée du monde (une licorne est une entreprise en démarrage valorisée à plus d’un milliard de dollars US). Mais l’écosystème européen de l’innovation a atteint un point de maturité où il produit régulièrement des entreprises dotées à la fois de la vision nécessaire pour changer le monde et des fondamentaux permettant de soutenir ce changement.
En tête de peloton se trouve une cohorte de plus de 507 « pur-sang », des jeunes pousses dont le chiffre d’affaires annuel est d’au moins 100 millions de dollars. Plus d’un tiers de ces entreprises à fort potentiel ont leur siège social dans ce que l’auteur dénomme le Nouveau Palo Alto : pas un lieu unique, mais un réseau d’écosystèmes interconnectés à cinq heures de train de Londres. Après la baie de San Francisco, il s’agit du deuxième pôle d’innovation le plus productif au monde, qui comprend des villes au patrimoine industriel comme Glasgow, Eindhoven et Manchester, ainsi que des capitales culturelles, politiques et universitaires de renommée mondiale comme Amsterdam, Cambridge, Édimbourg, Londres, Oxford et Paris.
Malgré toutes ses promesses, le Nouveau Palo Alto demeure une région faisant l’objet d’un sous-investissement. Alors que les financements de démarrage y sont désormais plus élevés que dans la région de la baie de San Francisco, les « pur-sang » sont confrontés à un déficit de financement stupéfiant de 30 milliards de dollars à la phase cruciale d’intensification (scale-up stage) par rapport à leurs homologues de la région de la baie de San Francisco.
Les gouvernements des principales économies du Nouveau Palo Alto – la Grande-Bretagne et la France – ont mis en place des cadres politiques progressistes pour soutenir l’innovation et les entreprises technologiques, notamment des investissements dans la recherche et développement, les talents et les programmes de visas. Ils mettent également en place des politiques, notamment le Mansion House Compact au Royaume-Uni et le « Tibi Initiative » en France, pour soutenir davantage de capital de croissance.
Mais aucun pôle d’innovation n’est devenu grand grâce à la seule politique. Le succès survient lorsque les investisseurs comprennent pleinement l’occasion d’investissement.
C’est pourquoi, au cours de la dernière décennie, le montant du capital-risque entrant dans la région a été multiplié par neuf, et, au cours de la prochaine décennie, les grands investisseurs institutionnels du Royaume-Uni et de France investiront des milliards de dollars pour soutenir les entreprises privées.