Un rapport suggère des réformes politiques pour augmenter la croissance de la productivité en Suède
Un rapport de l’organisme suédois SNS, le SNS Economic Policy Council Report (2024), qui porte sur la croissance de la productivité dans le secteur des entreprises suédoises, signale qu’au cours de ces dernières années, la croissance de la productivité suédoise a considérablement ralenti.
En effet, comparativement à ce qui a été observé dans d’autres pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le secteur suédois des entreprises a affiché une croissance de la productivité relativement bonne du début du siècle jusqu’à la crise financière de 2007-2010. Cependant, le pays atteindrait aujourd’hui seulement un tiers de la croissance atteinte au cours de la décennie ayant précédé la crise financière mondiale.
Dans ce contexte, le rapport met en évidence cinq domaines possibles où mettre en œuvre des réformes politiques :
- La compétitivité des entreprises
Étant donné l’incertitude croissante du monde des affaires, en raison de facteurs géopolitiques et de la complexité technologique, le rapport estime que la Suède doit disposer de ressources suffisantes pour maintenir la concurrentialité de ses entreprises. L’objectif est d’éviter que celles-ci soient désavantagées par les grandes sociétés mondialisées ou par des entreprises ayant des liens étroits avec les gouvernements de pays non démocratiques qui abusent de leur position dominante sur le marché mondial. - L’amélioration des organisations responsables de la recherche et développement (R et D)
Le rapport souligne, entre autres, qu’un système de propriété intellectuelle efficace sous la forme de protection par brevet et par marque pourrait garantir aux entreprises un retour sur investissement et, par le fait même, accroître les incitations à investir dans la R et D. Il s’agit d’une condition incontournable pour atteindre une croissance élevée de la productivité dans le secteur des entreprises. - Améliorer le marché financier et l’adapter à un secteur d’activité plus immatériel
Le secteur des entreprises suédois devient de plus en plus intangible, ainsi que la plupart des investissements dans le secteur des entreprises. Pour répondre à cette évolution, on propose, entre autres, une neutralité accrue entre le financement par emprunt et le financement sur fonds propres, ou une réduction de l’impôt sur l’épargne à long terme en bourse. En outre, la Suède devrait œuvrer en faveur d’une intégration et d’une efficacité continues sur le marché des capitaux de l’Union européenne. - Envisager un système de réglementation plus orienté vers la productivité et la commercialisation
Étant donné les coûts que la réglementation impose aux entreprises, on propose la réduction des problèmes d’information asymétrique dans le système réglementaire ainsi que la réduction des problèmes de coordination entre les différentes agences gouvernementales. Une autre approche possible consiste à introduire la productivité comme objectif pour les agences gouvernementales afin qu’elles internalisent l’efficacité socio-économique dans leurs opérations. - Améliorer les possibilités de formation continue tout au long de la carrière des travailleurs
Le rapport souligne la valorisation du capital humain pour que la main-d’œuvre puisse s’adapter aux besoins changeants du secteur des entreprises. Hormis les formations sur le terrain, il est suggéré que le système universitaire augmente la disponibilité des programmes de formation complémentaire plus courts axés sur les compétences très demandées dans le secteur des entreprises. De plus, le gouvernement pourrait donner au secteur privé une participation dans la création des programmes, par le biais, par exemple, de consultants des organisations industrielles.
Un rapport de l’organisme suédois SNS, le SNS Economic Policy Council Report (2024), qui porte sur la croissance de la productivité dans le secteur des entreprises suédoises, signale qu’au cours de ces dernières années, la croissance de la productivité suédoise a considérablement ralenti.
En effet, comparativement à ce qui a été observé dans d’autres pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le secteur suédois des entreprises a affiché une croissance de la productivité relativement bonne du début du siècle jusqu’à la crise financière de 2007-2010. Cependant, le pays atteindrait aujourd’hui seulement un tiers de la croissance atteinte au cours de la décennie ayant précédé la crise financière mondiale.
Dans ce contexte, le rapport met en évidence cinq domaines possibles où mettre en œuvre des réformes politiques :
- La compétitivité des entreprises
Étant donné l’incertitude croissante du monde des affaires, en raison de facteurs géopolitiques et de la complexité technologique, le rapport estime que la Suède doit disposer de ressources suffisantes pour maintenir la concurrentialité de ses entreprises. L’objectif est d’éviter que celles-ci soient désavantagées par les grandes sociétés mondialisées ou par des entreprises ayant des liens étroits avec les gouvernements de pays non démocratiques qui abusent de leur position dominante sur le marché mondial. - L’amélioration des organisations responsables de la recherche et développement (R et D)
Le rapport souligne, entre autres, qu’un système de propriété intellectuelle efficace sous la forme de protection par brevet et par marque pourrait garantir aux entreprises un retour sur investissement et, par le fait même, accroître les incitations à investir dans la R et D. Il s’agit d’une condition incontournable pour atteindre une croissance élevée de la productivité dans le secteur des entreprises. - Améliorer le marché financier et l’adapter à un secteur d’activité plus immatériel
Le secteur des entreprises suédois devient de plus en plus intangible, ainsi que la plupart des investissements dans le secteur des entreprises. Pour répondre à cette évolution, on propose, entre autres, une neutralité accrue entre le financement par emprunt et le financement sur fonds propres, ou une réduction de l’impôt sur l’épargne à long terme en bourse. En outre, la Suède devrait œuvrer en faveur d’une intégration et d’une efficacité continues sur le marché des capitaux de l’Union européenne. - Envisager un système de réglementation plus orienté vers la productivité et la commercialisation
Étant donné les coûts que la réglementation impose aux entreprises, on propose la réduction des problèmes d’information asymétrique dans le système réglementaire ainsi que la réduction des problèmes de coordination entre les différentes agences gouvernementales. Une autre approche possible consiste à introduire la productivité comme objectif pour les agences gouvernementales afin qu’elles internalisent l’efficacité socio-économique dans leurs opérations. - Améliorer les possibilités de formation continue tout au long de la carrière des travailleurs
Le rapport souligne la valorisation du capital humain pour que la main-d’œuvre puisse s’adapter aux besoins changeants du secteur des entreprises. Hormis les formations sur le terrain, il est suggéré que le système universitaire augmente la disponibilité des programmes de formation complémentaire plus courts axés sur les compétences très demandées dans le secteur des entreprises. De plus, le gouvernement pourrait donner au secteur privé une participation dans la création des programmes, par le biais, par exemple, de consultants des organisations industrielles.