Un microscope sur les petites entreprises : repérer les occasions d’affaires pour augmenter la productivité
Selon une recherche du McKinsey Global Institute (MGI), la voie vers une productivité plus élevée passe par la création d’un tissu économique gagnant-gagnant pour toutes les entreprises.
Les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) sont l’élément vital des économies du monde entier. Elles représentent plus de 90 pour cent de toutes les entreprises, environ la moitié de la valeur ajoutée et plus des deux tiers de l’emploi des entreprises. Mais ces entreprises sont à la traîne des grandes entreprises en matière de productivité. En moyenne, leur productivité du travail, ou valeur ajoutée par travailleur, est la moitié de celle de leurs pairs de plus grande taille.
Dans cette recherche, le MGI a regroupé un ensemble de données très granulaires sur la productivité des MPME dans tous les secteurs et sous-secteurs de 16 pays avec différents niveaux de revenus représentant plus de 50 % du PIB mondial.
Dans ce groupe (où les pays sont classés selon le PIB par habitant en 2021 en termes de parité de pouvoir d’achat) se trouvent dix économies avancées :
- États-Unis
- Allemagne
- Australie
- Royaume-Uni
- Italie
- Israël
- Japon
- Espagne
- Pologne
- Portugal
On compte également six économies émergentes :
- Mexique
- Brésil
- Indonésie
- Inde
- Nigeria
- Kenya
Au niveau sectoriel, dans le secteur de la fabrication par exemple, les données couvrent 24 sous-secteurs de niveau deux et 95 sous-secteurs de niveau trois. La plupart des analyses externes précédentes avaient tendance à étudier les MPME dans un seul pays ou à comparer la productivité entre les pays au sein d’un secteur particulier.
En un coup d’œil :
Stimuler la productivité des MPME par rapport aux grandes entreprises pourrait générer une valeur considérable. Élever les MPME au niveau du quartile supérieur par rapport aux grandes entreprises équivaut à 5 % du PIB dans les économies avancées et à 10 % dans les économies émergentes.
Saisir cette valeur nécessite une connaissance fine. La productivité relative des MPME et des grandes entreprises varie considérablement selon le sous-secteur et le pays. Par exemple, dans pratiquement tous les pays, huit sous-secteurs sur 24 génèrent plus de 60 % de la valeur de la réduction de l’écart de productivité dans le secteur de la fabrication, mais les secteurs principaux varient selon les pays.
Un tissu économique gagnant-gagnant peut améliorer la productivité des MPME et des grandes entreprises. La productivité des MPME et des grandes entreprises évolue en tandem dans la plupart des sous-secteurs, indiquant des retombées économiques si les bonnes conditions sont créées. Par exemple, les MPME du secteur automobile ont acquis des compétences opérationnelles grâce à des interactions systématiques avec des fabricants d’équipement d’origine, et les petits développeurs de logiciels ont bénéficié d’écosystèmes composés de talents et de capitaux semés par de plus grandes entreprises.
Toutes les parties prenantes ont un rôle à jouer dans l’élaboration de stratégies de productivité granulaires. Dans les sous-secteurs où les petites et les grandes entreprises sont à la traîne, les améliorations des infrastructures et des politiques peuvent les cibler ensemble. Lorsque les MPME rencontrent des difficultés, mais que les grandes entreprises obtiennent de meilleurs résultats, il est utile de créer des réseaux entre elles. Même là où les grandes et les petites entreprises réussissent, le renforcement de leurs interactions pourrait stimuler la productivité.
Selon une recherche du McKinsey Global Institute (MGI), la voie vers une productivité plus élevée passe par la création d’un tissu économique gagnant-gagnant pour toutes les entreprises.
Les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) sont l’élément vital des économies du monde entier. Elles représentent plus de 90 pour cent de toutes les entreprises, environ la moitié de la valeur ajoutée et plus des deux tiers de l’emploi des entreprises. Mais ces entreprises sont à la traîne des grandes entreprises en matière de productivité. En moyenne, leur productivité du travail, ou valeur ajoutée par travailleur, est la moitié de celle de leurs pairs de plus grande taille.
Dans cette recherche, le MGI a regroupé un ensemble de données très granulaires sur la productivité des MPME dans tous les secteurs et sous-secteurs de 16 pays avec différents niveaux de revenus représentant plus de 50 % du PIB mondial.
Dans ce groupe (où les pays sont classés selon le PIB par habitant en 2021 en termes de parité de pouvoir d’achat) se trouvent dix économies avancées :
- États-Unis
- Allemagne
- Australie
- Royaume-Uni
- Italie
- Israël
- Japon
- Espagne
- Pologne
- Portugal
On compte également six économies émergentes :
- Mexique
- Brésil
- Indonésie
- Inde
- Nigeria
- Kenya
Au niveau sectoriel, dans le secteur de la fabrication par exemple, les données couvrent 24 sous-secteurs de niveau deux et 95 sous-secteurs de niveau trois. La plupart des analyses externes précédentes avaient tendance à étudier les MPME dans un seul pays ou à comparer la productivité entre les pays au sein d’un secteur particulier.
En un coup d’œil :
Stimuler la productivité des MPME par rapport aux grandes entreprises pourrait générer une valeur considérable. Élever les MPME au niveau du quartile supérieur par rapport aux grandes entreprises équivaut à 5 % du PIB dans les économies avancées et à 10 % dans les économies émergentes.
Saisir cette valeur nécessite une connaissance fine. La productivité relative des MPME et des grandes entreprises varie considérablement selon le sous-secteur et le pays. Par exemple, dans pratiquement tous les pays, huit sous-secteurs sur 24 génèrent plus de 60 % de la valeur de la réduction de l’écart de productivité dans le secteur de la fabrication, mais les secteurs principaux varient selon les pays.
Un tissu économique gagnant-gagnant peut améliorer la productivité des MPME et des grandes entreprises. La productivité des MPME et des grandes entreprises évolue en tandem dans la plupart des sous-secteurs, indiquant des retombées économiques si les bonnes conditions sont créées. Par exemple, les MPME du secteur automobile ont acquis des compétences opérationnelles grâce à des interactions systématiques avec des fabricants d’équipement d’origine, et les petits développeurs de logiciels ont bénéficié d’écosystèmes composés de talents et de capitaux semés par de plus grandes entreprises.
Toutes les parties prenantes ont un rôle à jouer dans l’élaboration de stratégies de productivité granulaires. Dans les sous-secteurs où les petites et les grandes entreprises sont à la traîne, les améliorations des infrastructures et des politiques peuvent les cibler ensemble. Lorsque les MPME rencontrent des difficultés, mais que les grandes entreprises obtiennent de meilleurs résultats, il est utile de créer des réseaux entre elles. Même là où les grandes et les petites entreprises réussissent, le renforcement de leurs interactions pourrait stimuler la productivité.