Un ménage de printemps pour le secteur canadien des technologies financières?
Selon une recherche de McKinsey & Company, l’adoption des services financiers numériques est faible au Canada par rapport à d’autres économies similaires. Le secteur canadien des services financiers semble être un cas d’école de secteur prêt à être bouleversé par les technologies financières.
Premièrement, le secteur bancaire canadien est vaste par rapport à celui des autres pays du G7. Les banques canadiennes sont également plus rentables que celles des autres économies développées.
Deuxièmement, le secteur canadien des services financiers est très concentré, ce qui indique souvent que les innovateurs ont hâte de faire bouger les choses.
Troisièmement, le Canada se classe parmi les cinq premiers pays au monde en matière de taux de pénétration des téléphones intelligents, d’utilisation d’Internet et de niveau de scolarité – des mesures qui suggèrent une volonté d’adopter les nouvelles technologies.
Pourtant, le Canada n’est pas monté dans le train, alors que la technologie financière se déployait dans d’autres pays développés. Le Canada se classe parmi les cinq derniers pays développés en matière d’adoption des services bancaires numériques, des services numériques interentreprises et des solutions de technologie financière. Par exemple, seuls 13 % des clients bancaires canadiens utilisent les technologies financières, contre 32 % au Royaume-Uni et 42 % aux États-Unis. Cela laisse un énorme potentiel inexploité.
Cela n’enlève rien aux progrès réalisés par certains acteurs de la technologie financière dans certains segments du marché canadien, notamment la gestion de patrimoine et les paiements. Certaines sociétés d’infrastructure de technologie financière émergent également, et leur succès sera la clé de la croissance de la technologie financière.
La question est donc de savoir ce qu’il faudra faire pour poursuivre sur cette lancée et pour que le secteur s’épanouisse pleinement. Dans cette optique, McKinsey a interrogé plus de 40 dirigeants du secteur canadien des services financiers.
L’étude identifie cinq domaines dans lesquels les développements seront essentiels à la croissance à long terme du secteur :
- Le comportement des consommateurs
Il demeure difficile de persuader les consommateurs canadiens de changer de fournisseur de services financiers. Cette réticence pourrait s’expliquer par le fait qu’ils sont relativement satisfaits de leur banque et que le processus pour le faire est difficile et fastidieux. La clé pour attirer les consommateurs peut être de se concentrer dans des segments de niche qui ne sont pas bien servis par les institutions financières traditionnelles, comme celui des personnes récemment établies au Canada. - Les partenariats
Au Canada, les partenariats demeurent rarissimes. La clé d’un plus grand nombre de partenariats sera une plus grande prise de conscience des avantages. Il existe deux principaux types de partenariats : le premier est un modèle de catalyseur de technologie financière, et le second est un modèle de fournisseur d’infrastructure. - Le financement
Davantage d’investisseurs pourraient se manifester à mesure que les conditions économiques s’améliorent et que les taux d’intérêt baissent. Lorsqu’ils le feront, l’analyse de McKinsey suggère qu’il sera important de répartir le financement plus équitablement entre les échéances pour stimuler la croissance du secteur. - L’environnement réglementaire
Les évolutions réglementaires joueront un rôle clé dans la croissance de la technologie financière au Canada. - Les talents
L’innovation sur un marché est liée à la disponibilité des talents, elle-même renforcée par la qualité de l’éducation. Le gouvernement pourrait également envisager d’attirer des talents expérimentés en technologie financière au Canada.
Selon une recherche de McKinsey & Company, l’adoption des services financiers numériques est faible au Canada par rapport à d’autres économies similaires. Le secteur canadien des services financiers semble être un cas d’école de secteur prêt à être bouleversé par les technologies financières.
Premièrement, le secteur bancaire canadien est vaste par rapport à celui des autres pays du G7. Les banques canadiennes sont également plus rentables que celles des autres économies développées.
Deuxièmement, le secteur canadien des services financiers est très concentré, ce qui indique souvent que les innovateurs ont hâte de faire bouger les choses.
Troisièmement, le Canada se classe parmi les cinq premiers pays au monde en matière de taux de pénétration des téléphones intelligents, d’utilisation d’Internet et de niveau de scolarité – des mesures qui suggèrent une volonté d’adopter les nouvelles technologies.
Pourtant, le Canada n’est pas monté dans le train, alors que la technologie financière se déployait dans d’autres pays développés. Le Canada se classe parmi les cinq derniers pays développés en matière d’adoption des services bancaires numériques, des services numériques interentreprises et des solutions de technologie financière. Par exemple, seuls 13 % des clients bancaires canadiens utilisent les technologies financières, contre 32 % au Royaume-Uni et 42 % aux États-Unis. Cela laisse un énorme potentiel inexploité.
Cela n’enlève rien aux progrès réalisés par certains acteurs de la technologie financière dans certains segments du marché canadien, notamment la gestion de patrimoine et les paiements. Certaines sociétés d’infrastructure de technologie financière émergent également, et leur succès sera la clé de la croissance de la technologie financière.
La question est donc de savoir ce qu’il faudra faire pour poursuivre sur cette lancée et pour que le secteur s’épanouisse pleinement. Dans cette optique, McKinsey a interrogé plus de 40 dirigeants du secteur canadien des services financiers.
L’étude identifie cinq domaines dans lesquels les développements seront essentiels à la croissance à long terme du secteur :
- Le comportement des consommateurs
Il demeure difficile de persuader les consommateurs canadiens de changer de fournisseur de services financiers. Cette réticence pourrait s’expliquer par le fait qu’ils sont relativement satisfaits de leur banque et que le processus pour le faire est difficile et fastidieux. La clé pour attirer les consommateurs peut être de se concentrer dans des segments de niche qui ne sont pas bien servis par les institutions financières traditionnelles, comme celui des personnes récemment établies au Canada. - Les partenariats
Au Canada, les partenariats demeurent rarissimes. La clé d’un plus grand nombre de partenariats sera une plus grande prise de conscience des avantages. Il existe deux principaux types de partenariats : le premier est un modèle de catalyseur de technologie financière, et le second est un modèle de fournisseur d’infrastructure. - Le financement
Davantage d’investisseurs pourraient se manifester à mesure que les conditions économiques s’améliorent et que les taux d’intérêt baissent. Lorsqu’ils le feront, l’analyse de McKinsey suggère qu’il sera important de répartir le financement plus équitablement entre les échéances pour stimuler la croissance du secteur. - L’environnement réglementaire
Les évolutions réglementaires joueront un rôle clé dans la croissance de la technologie financière au Canada. - Les talents
L’innovation sur un marché est liée à la disponibilité des talents, elle-même renforcée par la qualité de l’éducation. Le gouvernement pourrait également envisager d’attirer des talents expérimentés en technologie financière au Canada.