Un guide rapide des 6 façons de réglementer l’IA
Tout le monde, des PDG d'entreprises technologiques aux sénateurs américains en passant par les dirigeants du dernier sommet du G7, a réclamé ces dernières semaines des normes internationales et des garde-fous plus solides pour le développement technologique de l'intelligence artificielle (IA). La bonne nouvelle est que les décideurs politiques n'ont pas à repartir de zéro.
Un article de la MIT Technology Review a analysé six démarches internationales différentes de réglementation de l'intelligence artificielle, et défini les avantages et les inconvénients de chacune en leur attribuant une note approximative indiquant à quel point elles sont influentes.
- Un traité juridiquement contraignant sur l'IA
- Le Conseil de l'Europe, une organisation de défense des droits de l'homme qui compte 46 pays membres, est en train de finaliser un traité juridiquement contraignant sur l'intelligence artificielle. Le traité exige que les signataires prennent des mesures pour garantir que l'IA est conçue, développée et appliquée de manière à protéger les droits de l'homme, la démocratie et l'état de droit. Bien que le Conseil de l'Europe comprenne de nombreux pays non européens, dont les États-Unis et le Canada, à la table des négociations, chaque pays doit ratifier individuellement le traité, puis le mettre en œuvre dans la législation nationale, ce qui peut prendre des années. Il est également possible que les pays puissent se retirer de certains éléments qu'ils n'aiment pas, tels que des règles strictes ou des moratoires.
- Note d'influence : 3/5
- Les principes de l'IA de l'OCDE
- En 2019, les pays membres de l'OCDE ont convenu d'adopter un ensemble de principes non contraignants énonçant certaines valeurs qui devraient sous-tendre le développement de l'IA. Ces principes ont depuis façonné les initiatives politiques en matière d'IA dans le monde entier. Toutefois, le mandat de l'OCDE n'est pas de proposer une réglementation, mais de stimuler la croissance économique.
- Note d'influence : 4/5
- Après un lancement en pompe, le Partenariat mondial sur l'IA a fait profil bas et n'a publié aucun ouvrage en 2023.
Note d'influence : 1/5 - La loi européenne sur l'IA
- L'Union européenne est en train de finaliser une législation de grande envergure qui vise à réglementer les utilisations « à haut risque » des systèmes d'IA. Le projet de loi pourrait tenir les mauvais acteurs responsables et empêcher les pires excès d'IA nuisibles en infligeant d'énormes amendes et en empêchant la vente et l'utilisation de technologies d'IA non conformes dans l'UE. Toutefois, de nombreux éléments du projet de loi sont très controversés.
- Note d'influence : 5/5
- Les normes techniques de l'industrie
- Les normes techniques des organismes de normalisation joueront un rôle de plus en plus crucial dans la traduction des réglementations en règles simples que les entreprises pourront suivre. Si ces normes aident les entreprises à traduire des réglementations compliquées en mesures pratiques, elles demeurent générales et s'appliquent à différentes industries.
- Note d'influence : 4/5
- Les Nations Unies (UNESCO) ont adopté un cadre d'éthique volontaire pour l'IA en 2021.
Note d'influence : 2/5
Tout le monde, des PDG d'entreprises technologiques aux sénateurs américains en passant par les dirigeants du dernier sommet du G7, a réclamé ces dernières semaines des normes internationales et des garde-fous plus solides pour le développement technologique de l'intelligence artificielle (IA). La bonne nouvelle est que les décideurs politiques n'ont pas à repartir de zéro.
Un article de la MIT Technology Review a analysé six démarches internationales différentes de réglementation de l'intelligence artificielle, et défini les avantages et les inconvénients de chacune en leur attribuant une note approximative indiquant à quel point elles sont influentes.
- Un traité juridiquement contraignant sur l'IA
- Le Conseil de l'Europe, une organisation de défense des droits de l'homme qui compte 46 pays membres, est en train de finaliser un traité juridiquement contraignant sur l'intelligence artificielle. Le traité exige que les signataires prennent des mesures pour garantir que l'IA est conçue, développée et appliquée de manière à protéger les droits de l'homme, la démocratie et l'état de droit. Bien que le Conseil de l'Europe comprenne de nombreux pays non européens, dont les États-Unis et le Canada, à la table des négociations, chaque pays doit ratifier individuellement le traité, puis le mettre en œuvre dans la législation nationale, ce qui peut prendre des années. Il est également possible que les pays puissent se retirer de certains éléments qu'ils n'aiment pas, tels que des règles strictes ou des moratoires.
- Note d'influence : 3/5
- Les principes de l'IA de l'OCDE
- En 2019, les pays membres de l'OCDE ont convenu d'adopter un ensemble de principes non contraignants énonçant certaines valeurs qui devraient sous-tendre le développement de l'IA. Ces principes ont depuis façonné les initiatives politiques en matière d'IA dans le monde entier. Toutefois, le mandat de l'OCDE n'est pas de proposer une réglementation, mais de stimuler la croissance économique.
- Note d'influence : 4/5
- Après un lancement en pompe, le Partenariat mondial sur l'IA a fait profil bas et n'a publié aucun ouvrage en 2023.
Note d'influence : 1/5 - La loi européenne sur l'IA
- L'Union européenne est en train de finaliser une législation de grande envergure qui vise à réglementer les utilisations « à haut risque » des systèmes d'IA. Le projet de loi pourrait tenir les mauvais acteurs responsables et empêcher les pires excès d'IA nuisibles en infligeant d'énormes amendes et en empêchant la vente et l'utilisation de technologies d'IA non conformes dans l'UE. Toutefois, de nombreux éléments du projet de loi sont très controversés.
- Note d'influence : 5/5
- Les normes techniques de l'industrie
- Les normes techniques des organismes de normalisation joueront un rôle de plus en plus crucial dans la traduction des réglementations en règles simples que les entreprises pourront suivre. Si ces normes aident les entreprises à traduire des réglementations compliquées en mesures pratiques, elles demeurent générales et s'appliquent à différentes industries.
- Note d'influence : 4/5
- Les Nations Unies (UNESCO) ont adopté un cadre d'éthique volontaire pour l'IA en 2021.
Note d'influence : 2/5