Un examen plus approfondi des dépenses de R-D du secteur privé américain dans le contexte mondial
Les dépenses de recherche et développement (R-D) du secteur privé sont essentielles à l’augmentation de la productivité, de la croissance économique et de la compétitivité mondiale des États-Unis. En effet, le secteur privé est plus susceptible d’utiliser ses investissements en R-D pour mener des recherches appliquées, aboutissant à de nouveaux produits et processus permettant de résoudre des problèmes pratiques. En conséquence, ces innovations peuvent encourager une plus grande productivité, conduisant à une plus grande croissance économique et à un avantage concurrentiel pour les entreprises américaines dans l’économie mondiale, soutient un article de la Information Technology & Innovation Foundation.
Une analyse du tableau de bord des investissements en R-D industrielle de l’Union européenne, qui comprend les 2 500 plus grandes entreprises représentant plus de 75 % des dépenses mondiales en R-D des entreprises privées, montre que les dépenses cumulées en R-D des entreprises américaines entre 2018 et 2022 étaient généralement en croissance. Bien que les dépenses des entreprises américaines restent inférieures à celles des pays dont les entreprises sont les plus dépensières en R-D lorsque l’on tient compte du PIB, elles sont en train de rattraper leur retard. Plus important encore, les secteurs avancés suivent également des tendances similaires.
Parmi les 10 pays où les entreprises ont dépensé le plus en R-D en 2022, les entreprises américaines se sont classées en première position avec des dépenses de 655 milliards de dollars US, contre 399 milliards en 2018. Plus de 90 % de l’augmentation des dépenses de R-D des entreprises américaines au cours de cette période est due à quatre secteurs : automobiles et pièces (7 %), produits pharmaceutiques et biotechnologies (22 %), logiciels et services informatiques (44 %) et matériel informatique (18 %). Cela s’explique en partie par le fait qu’un plus grand nombre d’entreprises de ces secteurs figurent parmi les 2 500 entreprises qui dépensent le plus en R-D et/ou que l’entreprise moyenne dépense davantage en R-D. Il convient toutefois de noter qu’une grande partie de cette augmentation provient d’une hausse des dépenses en 2021 et 2022 qui est en partie due à un retour à l’activité en présentiel post-COVID.
Lorsque l’on tient compte de la taille de l’économie, les dépenses de R-D des entreprises américaines sont inférieures, se classant au sixième rang en 2022, avec 2,57 % du PIB, derrière les entreprises suisses (4,75 %), taïwanaises (3,51 %), japonaises (3,12 %), néerlandaises (3,03 %) et allemandes (2,88 %).
Cependant, bien qu’elles occupent la sixième place, ce sont les entreprises américaines qui ont le plus augmenté leurs dépenses de R-D ajustées en fonction de leur taille au cours de cette période, soit une hausse de 0,63 point de pourcentage pour atteindre 2,57 % entre 2018 et 2022. En comparaison, les entreprises des neuf autres pays n’ont connu qu’une augmentation moyenne de 0,34 point de pourcentage. En d’autres termes, les entreprises américaines rattrapent leur retard.
Les dépenses de recherche et développement (R-D) du secteur privé sont essentielles à l’augmentation de la productivité, de la croissance économique et de la compétitivité mondiale des États-Unis. En effet, le secteur privé est plus susceptible d’utiliser ses investissements en R-D pour mener des recherches appliquées, aboutissant à de nouveaux produits et processus permettant de résoudre des problèmes pratiques. En conséquence, ces innovations peuvent encourager une plus grande productivité, conduisant à une plus grande croissance économique et à un avantage concurrentiel pour les entreprises américaines dans l’économie mondiale, soutient un article de la Information Technology & Innovation Foundation.
Une analyse du tableau de bord des investissements en R-D industrielle de l’Union européenne, qui comprend les 2 500 plus grandes entreprises représentant plus de 75 % des dépenses mondiales en R-D des entreprises privées, montre que les dépenses cumulées en R-D des entreprises américaines entre 2018 et 2022 étaient généralement en croissance. Bien que les dépenses des entreprises américaines restent inférieures à celles des pays dont les entreprises sont les plus dépensières en R-D lorsque l’on tient compte du PIB, elles sont en train de rattraper leur retard. Plus important encore, les secteurs avancés suivent également des tendances similaires.
Parmi les 10 pays où les entreprises ont dépensé le plus en R-D en 2022, les entreprises américaines se sont classées en première position avec des dépenses de 655 milliards de dollars US, contre 399 milliards en 2018. Plus de 90 % de l’augmentation des dépenses de R-D des entreprises américaines au cours de cette période est due à quatre secteurs : automobiles et pièces (7 %), produits pharmaceutiques et biotechnologies (22 %), logiciels et services informatiques (44 %) et matériel informatique (18 %). Cela s’explique en partie par le fait qu’un plus grand nombre d’entreprises de ces secteurs figurent parmi les 2 500 entreprises qui dépensent le plus en R-D et/ou que l’entreprise moyenne dépense davantage en R-D. Il convient toutefois de noter qu’une grande partie de cette augmentation provient d’une hausse des dépenses en 2021 et 2022 qui est en partie due à un retour à l’activité en présentiel post-COVID.
Lorsque l’on tient compte de la taille de l’économie, les dépenses de R-D des entreprises américaines sont inférieures, se classant au sixième rang en 2022, avec 2,57 % du PIB, derrière les entreprises suisses (4,75 %), taïwanaises (3,51 %), japonaises (3,12 %), néerlandaises (3,03 %) et allemandes (2,88 %).
Cependant, bien qu’elles occupent la sixième place, ce sont les entreprises américaines qui ont le plus augmenté leurs dépenses de R-D ajustées en fonction de leur taille au cours de cette période, soit une hausse de 0,63 point de pourcentage pour atteindre 2,57 % entre 2018 et 2022. En comparaison, les entreprises des neuf autres pays n’ont connu qu’une augmentation moyenne de 0,34 point de pourcentage. En d’autres termes, les entreprises américaines rattrapent leur retard.