Un équilibre délicat : machines intelligentes et rôle humain dans l’industrie
Un article d’IndustryWeek explore la portée de la « centralité des personnes » dans l’industrie manufacturière, un concept qui mériterait d’être réexaminé en 2024, alors que les machines deviennent plus intelligentes. Apparemment, la performance des nouveaux outils numériques pourrait exercer une grande pression sur les travailleurs.
Il semble en effet que la centralité traditionnelle des cols bleus et des cols blancs dans l’exécution des opérations des usines a été profondément bouleversée par l’emprise des nouvelles technologies disruptives, notamment l’automatisation avancée fondée sur les données. Il y aurait donc plusieurs travailleurs qui se sentent désorientés ou menacés dans un environnement de travail où l’on ressent de plus en plus l’influence des jumeaux numériques immersifs, de l’intelligence artificielle (IA) et des complexités de la cybersécurité.
L’article spécifie que l’impact de la technologie diffère selon la région, l’entreprise, le secteur et le niveau d’automatisation. D’ailleurs, il y aurait aussi des différences entre les usines à forte intensité d’actifs, comme les aciéries, et les nouvelles usines de fabrication de batteries pour véhicules électriques.
Cependant, selon l’article d’IndustryWeek, il y a lieu de se demander si ces nouvelles technologies favorisent des opérations plus centrées sur les personnes, ou s’il s’agit plutôt d’un simple stratagème de marketing. Envisager les travailleurs uniquement comme des actifs de production ne serait pas assez respectueux à l’égard des créateurs de valeur essentiels.
Selon l’article, l’utilisation d’outils numériques ne favorise pas la centralité des personnes. Dans certains cas, ces outils imposeraient de tâches répétitives aussi fastidieuses que celles qui caractérisent les chaînes d’assemblage. En fait, certains outils numériques peuvent exercer beaucoup de pression sur les travailleurs, par exemple lorsqu’ils enregistrent sans relâche le moindre écart par rapport à une norme.
Dans un tel contexte, IndustryWeek souligne la nécessité de former et recycler les travailleurs en continu afin d’assurer que les talents humains seront toujours capables d’effectuer le travail que les machines ne peuvent pas faire.
Concrètement, il s’agit de rendre les travailleurs capables d’utiliser des outils numériques, comme des copilotes d’IA (pour générer et optimiser des codes d’automatisation complexes afin de réduire les temps de simulation). Ils devront maîtriser également les outils de réalité augmentée et d’entretien prédictif, en plus d’être capables de travailler aisément avec des données, et ce, en tirant parti des outils sans code.
Bâtir une culture durable centrée sur les personnes ne doit donc pas devenir un simple slogan, car cela peut apporter des gains majeurs à une entreprise. Les données montreraient que les entreprises qui mettent en œuvre une culture technologique durable et centrée sur les personnes réussissent à réduire le taux de roulement des employés et retiennent leurs meilleurs talents. Les gains de productivité en sont le corollaire logique.
Un article d’IndustryWeek explore la portée de la « centralité des personnes » dans l’industrie manufacturière, un concept qui mériterait d’être réexaminé en 2024, alors que les machines deviennent plus intelligentes. Apparemment, la performance des nouveaux outils numériques pourrait exercer une grande pression sur les travailleurs.
Il semble en effet que la centralité traditionnelle des cols bleus et des cols blancs dans l’exécution des opérations des usines a été profondément bouleversée par l’emprise des nouvelles technologies disruptives, notamment l’automatisation avancée fondée sur les données. Il y aurait donc plusieurs travailleurs qui se sentent désorientés ou menacés dans un environnement de travail où l’on ressent de plus en plus l’influence des jumeaux numériques immersifs, de l’intelligence artificielle (IA) et des complexités de la cybersécurité.
L’article spécifie que l’impact de la technologie diffère selon la région, l’entreprise, le secteur et le niveau d’automatisation. D’ailleurs, il y aurait aussi des différences entre les usines à forte intensité d’actifs, comme les aciéries, et les nouvelles usines de fabrication de batteries pour véhicules électriques.
Cependant, selon l’article d’IndustryWeek, il y a lieu de se demander si ces nouvelles technologies favorisent des opérations plus centrées sur les personnes, ou s’il s’agit plutôt d’un simple stratagème de marketing. Envisager les travailleurs uniquement comme des actifs de production ne serait pas assez respectueux à l’égard des créateurs de valeur essentiels.
Selon l’article, l’utilisation d’outils numériques ne favorise pas la centralité des personnes. Dans certains cas, ces outils imposeraient de tâches répétitives aussi fastidieuses que celles qui caractérisent les chaînes d’assemblage. En fait, certains outils numériques peuvent exercer beaucoup de pression sur les travailleurs, par exemple lorsqu’ils enregistrent sans relâche le moindre écart par rapport à une norme.
Dans un tel contexte, IndustryWeek souligne la nécessité de former et recycler les travailleurs en continu afin d’assurer que les talents humains seront toujours capables d’effectuer le travail que les machines ne peuvent pas faire.
Concrètement, il s’agit de rendre les travailleurs capables d’utiliser des outils numériques, comme des copilotes d’IA (pour générer et optimiser des codes d’automatisation complexes afin de réduire les temps de simulation). Ils devront maîtriser également les outils de réalité augmentée et d’entretien prédictif, en plus d’être capables de travailler aisément avec des données, et ce, en tirant parti des outils sans code.
Bâtir une culture durable centrée sur les personnes ne doit donc pas devenir un simple slogan, car cela peut apporter des gains majeurs à une entreprise. Les données montreraient que les entreprises qui mettent en œuvre une culture technologique durable et centrée sur les personnes réussissent à réduire le taux de roulement des employés et retiennent leurs meilleurs talents. Les gains de productivité en sont le corollaire logique.