Un cadre de gouvernance à l'intention des régions en compétition pour les pôles technologiques
En octobre dernier, l'Economic Development Administration (EDA) a annoncé la désignation de 31 pôles régionaux de technologie et d'innovation (« Tech Hubs »). Autorisé par la loi CHIPS and Science Act de 2022, le programme Tech Hubs réalisera des investissements coordonnés et basés sur le lieu pour faire progresser les technologies clés telles que l'intelligence artificielle, l'énergie propre et la biotechnologie.
Les pôles illustrent l'adoption par le gouvernement fédéral des États-Unis d'une politique économique adaptée au lieu. De telles politiques définissent les objectifs, désignent les financements et conçoivent des concours, mais s'appuient aussi sur des consortiums intersectoriels composés de dirigeants gouvernementaux, universitaires, industriels et communautaires pour proposer les meilleures solutions.
Les architectes du programme ont fait du leadership et de la gouvernance une considération centrale du concours. Pourtant, les formes de gouvernance collaborative nécessaires sont encore rares, en partie parce que les États-Unis n'ont pas historiquement financé de grands programmes locaux à cette échelle. Afin de guider les responsables de la mise en œuvre régionale, un document de la Brookings Institution propose un cadre pour la gouvernance des consortiums.
Le cadre POWER pour éclairer les stratégies de gouvernance des pôles
Le cadre POWER (SCGER en français) pour organiser et gouverner des stratégies économiques basées sur le territoire s'appuie sur les enseignements tirés de plusieurs initiatives précédentes. Il comprend cinq éléments clés :
- Structure du partenariat : Qui fait partie du consortium et quels sont leurs rôles et responsabilités?
- Contrôle et prise de décisions : Comment le consortium prend-il des décisions et gère-t-il les litiges?
- Gestion du flux de travail : Comment le consortium trouve-t-il des synergies entre les projets et les parties prenantes?
- Évaluation, suivis et communications : Comment le consortium suit-il les résultats, rend-il compte de l'impact et communique-t-il avec succès?
- Ressources et durabilité : Comment le consortium garantit-il des ressources et soutient-il le travail?
Les pôles technologiques sont composés de multiples acteurs et projets qui conduisent vers une vision collective et transformationnelle. Cela nécessite un leadership adaptatif, une « étoile polaire » commune, un engagement profond de l'industrie, de gros investissements ciblés et une volonté d'évoluer continuellement.
Dans le processus de planification, il peut être tentant de se concentrer sur le côté « technologie » des pôles tout en sous-investissant dans le côté « pôles ». Mais le processus de création d'une grappe technologique de renommée mondiale est un processus multiacteurs, multisecteurs, à long terme et régional.
En octobre dernier, l'Economic Development Administration (EDA) a annoncé la désignation de 31 pôles régionaux de technologie et d'innovation (« Tech Hubs »). Autorisé par la loi CHIPS and Science Act de 2022, le programme Tech Hubs réalisera des investissements coordonnés et basés sur le lieu pour faire progresser les technologies clés telles que l'intelligence artificielle, l'énergie propre et la biotechnologie.
Les pôles illustrent l'adoption par le gouvernement fédéral des États-Unis d'une politique économique adaptée au lieu. De telles politiques définissent les objectifs, désignent les financements et conçoivent des concours, mais s'appuient aussi sur des consortiums intersectoriels composés de dirigeants gouvernementaux, universitaires, industriels et communautaires pour proposer les meilleures solutions.
Les architectes du programme ont fait du leadership et de la gouvernance une considération centrale du concours. Pourtant, les formes de gouvernance collaborative nécessaires sont encore rares, en partie parce que les États-Unis n'ont pas historiquement financé de grands programmes locaux à cette échelle. Afin de guider les responsables de la mise en œuvre régionale, un document de la Brookings Institution propose un cadre pour la gouvernance des consortiums.
Le cadre POWER pour éclairer les stratégies de gouvernance des pôles
Le cadre POWER (SCGER en français) pour organiser et gouverner des stratégies économiques basées sur le territoire s'appuie sur les enseignements tirés de plusieurs initiatives précédentes. Il comprend cinq éléments clés :
- Structure du partenariat : Qui fait partie du consortium et quels sont leurs rôles et responsabilités?
- Contrôle et prise de décisions : Comment le consortium prend-il des décisions et gère-t-il les litiges?
- Gestion du flux de travail : Comment le consortium trouve-t-il des synergies entre les projets et les parties prenantes?
- Évaluation, suivis et communications : Comment le consortium suit-il les résultats, rend-il compte de l'impact et communique-t-il avec succès?
- Ressources et durabilité : Comment le consortium garantit-il des ressources et soutient-il le travail?
Les pôles technologiques sont composés de multiples acteurs et projets qui conduisent vers une vision collective et transformationnelle. Cela nécessite un leadership adaptatif, une « étoile polaire » commune, un engagement profond de l'industrie, de gros investissements ciblés et une volonté d'évoluer continuellement.
Dans le processus de planification, il peut être tentant de se concentrer sur le côté « technologie » des pôles tout en sous-investissant dans le côté « pôles ». Mais le processus de création d'une grappe technologique de renommée mondiale est un processus multiacteurs, multisecteurs, à long terme et régional.