Tendance au protectionnisme
Un texte d’opinion publié sur Les Affaires rapporte que la politique industrielle actuelle s’apparente de plus en plus à celle des années 1960. En effet, on remarque que les États choisissent de subventionner certains secteurs à développer, notamment les technologies vertes ou l’électrification des transports. On peut prendre l’exemple des États-Unis, qui mettent des règles en place pour ne pas dépendre de la Chine, surtout dans le secteur des semi-conducteurs où l’exportation est interdite dans le but de maintenir leur avance technologique. En outre, on s’aperçoit également que certaines entreprises se délocalisent pour ne pas être pénalisées par ces mesures, comme Taiwan Semiconductor Company, qui pour contourner les mesures restrictives des États-Unis a décidé de s’implanter en Arizona et d’ainsi profiter de la nouvelle politique. De plus, les Américains ont mis sur pause le traité avec l’Asie-Pacifique qu’ils avaient proposé antérieurement, ce qui démontre une stratégie de repli sur soi. Par ailleurs, le Canada et le Mexique éprouvent des difficultés à faire respecter l’Accord Canada–États-Unis–Mexique face aux programmes protectionnistes du gouvernement américain.
Les États-Unis ne sont pas les seuls à se lancer dans le protectionnisme, il y a aussi l’Indonésie, qui interdit l’exportation de nickel, et l’Argentine, qui avec d’autres pays veut examiner la possibilité de créer un consortium semblable à celui de l’OPEP pour l’exportation du lithium. Quoi qu’il en soit, toutes ces mesures limitent la circulation vers des pays qui ont un avantage comparé dans la production de biens ou de services. Par ailleurs, ces politiques interfèrent dans le jeu des marchés.
Dans le contexte actuel, il sera difficile de maintenir des échanges commerciaux libres, d’autant plus que la guerre en Ukraine a démontré qu’il était possible d’isoler un grand pays comme la Chine, qui est soupçonnée de soutenir la Russie. Toutefois, toutes ces perturbations dans la circulation de biens et de services au niveau mondial se caractérisent par une perte d’efficacité pour le consommateur.
Un texte d’opinion publié sur Les Affaires rapporte que la politique industrielle actuelle s’apparente de plus en plus à celle des années 1960. En effet, on remarque que les États choisissent de subventionner certains secteurs à développer, notamment les technologies vertes ou l’électrification des transports. On peut prendre l’exemple des États-Unis, qui mettent des règles en place pour ne pas dépendre de la Chine, surtout dans le secteur des semi-conducteurs où l’exportation est interdite dans le but de maintenir leur avance technologique. En outre, on s’aperçoit également que certaines entreprises se délocalisent pour ne pas être pénalisées par ces mesures, comme Taiwan Semiconductor Company, qui pour contourner les mesures restrictives des États-Unis a décidé de s’implanter en Arizona et d’ainsi profiter de la nouvelle politique. De plus, les Américains ont mis sur pause le traité avec l’Asie-Pacifique qu’ils avaient proposé antérieurement, ce qui démontre une stratégie de repli sur soi. Par ailleurs, le Canada et le Mexique éprouvent des difficultés à faire respecter l’Accord Canada–États-Unis–Mexique face aux programmes protectionnistes du gouvernement américain.
Les États-Unis ne sont pas les seuls à se lancer dans le protectionnisme, il y a aussi l’Indonésie, qui interdit l’exportation de nickel, et l’Argentine, qui avec d’autres pays veut examiner la possibilité de créer un consortium semblable à celui de l’OPEP pour l’exportation du lithium. Quoi qu’il en soit, toutes ces mesures limitent la circulation vers des pays qui ont un avantage comparé dans la production de biens ou de services. Par ailleurs, ces politiques interfèrent dans le jeu des marchés.
Dans le contexte actuel, il sera difficile de maintenir des échanges commerciaux libres, d’autant plus que la guerre en Ukraine a démontré qu’il était possible d’isoler un grand pays comme la Chine, qui est soupçonnée de soutenir la Russie. Toutefois, toutes ces perturbations dans la circulation de biens et de services au niveau mondial se caractérisent par une perte d’efficacité pour le consommateur.