Selon un sondage de KPMG, les promoteurs canadiens tardent à adopter les technologies de construction
Une enquête menée auprès de 275 entreprises par KPMG Canada, dont un résumé a été publié dans le Globe and Mail, a révélé que même si les promoteurs immobiliers canadiens sont friands des nouvelles technologies de construction numériques, beaucoup n’en font pas une priorité d’investissement.
« Près de neuf entreprises de construction sur 10 affirment que […] la technologie numérique peut contribuer à rendre leur main-d’œuvre plus efficace », indique le rapport daté de juin 2023. « Pourtant, l’industrie de la construction au Canada, qui englobe l’immobilier résidentiel, commercial, industriel et institutionnel, le génie civil ainsi que les infrastructures, met du temps à adopter les nouvelles technologies numériques. »
Selon l’expert de KPMG dans le secteur, l’enquête reflète l’écart entre l’utilisation provisoire des technologies numériques au Canada et l’immense intérêt à les essayer.
KPMG a constaté que si 73 % des entreprises interrogées pensent que l’industrie canadienne de la construction accuse un retard par rapport aux autres pays en ce qui concerne l’adoption des technologies numériques, 80 % ou plus sont enthousiasmées par leurs possibilités et croient que la technologie les rendra plus compétitives. Pourtant, seulement 46 % déclarent qu’elles prévoient de consacrer plus de 11 % de leur budget de fonctionnement à la technologie et à la transformation numérique dans un avenir proche.
« Beaucoup de nouvelles technologies au Canada sont utilisées pour dessiner et concevoir des projets, souvent en 3D, mais l’extension de cette technologie, par exemple par le recours à la fabrication de matériaux assistée par ordinateur, ne se produit pas largement ici. » La répartition efficace des métiers est l’un des défis les plus urgents de l’industrie. Déjà, 86 % des entreprises au Canada constatent que la pénurie de gens de métier qualifiés nuit à leur capacité de soumissionner pour des projets et de respecter les délais.
Pour le PDG de BOMA Canada, un groupe de coordination pour les propriétaires et gestionnaires d’immeubles, le plus grand défi de l’adoption est l’adaptation elle-même. La technologie évolue si rapidement que l’industrie doit jouer un jeu constant de rattrapage. Un autre défi consiste à s’assurer que l’investissement technologique apporte le bon type de changement. Un défi supplémentaire est le coût, selon la présidente de l’Association canadienne de la construction : « Il y a un coût à investir dans la numérisation qui n’est pas nécessairement partagé entre toutes les parties du processus d’approvisionnement. Les marges sont minces dans la construction, en particulier pour les petits et moyens entrepreneurs, ce qui rend de plus en plus difficile pour eux l’adoption de ces types d’innovations ».
En 2020, plus d’un quart des émissions totales de CO2 dans les pays de l’OCDE provenaient du secteur résidentiel, alors que la construction de maisons proprement dite représentait 6 % des émissions totales de CO2. Les niveaux d’émissions de CO2 varient considérablement d’un pays à l’autre, allant de près de trois tonnes par habitant aux États-Unis à presque zéro en Norvège. Ces grandes différences indiquent que même les pays au climat rigoureux peuvent atteindre de faibles niveaux d’émissions.
Une enquête menée auprès de 275 entreprises par KPMG Canada, dont un résumé a été publié dans le Globe and Mail, a révélé que même si les promoteurs immobiliers canadiens sont friands des nouvelles technologies de construction numériques, beaucoup n’en font pas une priorité d’investissement.
« Près de neuf entreprises de construction sur 10 affirment que […] la technologie numérique peut contribuer à rendre leur main-d’œuvre plus efficace », indique le rapport daté de juin 2023. « Pourtant, l’industrie de la construction au Canada, qui englobe l’immobilier résidentiel, commercial, industriel et institutionnel, le génie civil ainsi que les infrastructures, met du temps à adopter les nouvelles technologies numériques. »
Selon l’expert de KPMG dans le secteur, l’enquête reflète l’écart entre l’utilisation provisoire des technologies numériques au Canada et l’immense intérêt à les essayer.
KPMG a constaté que si 73 % des entreprises interrogées pensent que l’industrie canadienne de la construction accuse un retard par rapport aux autres pays en ce qui concerne l’adoption des technologies numériques, 80 % ou plus sont enthousiasmées par leurs possibilités et croient que la technologie les rendra plus compétitives. Pourtant, seulement 46 % déclarent qu’elles prévoient de consacrer plus de 11 % de leur budget de fonctionnement à la technologie et à la transformation numérique dans un avenir proche.
« Beaucoup de nouvelles technologies au Canada sont utilisées pour dessiner et concevoir des projets, souvent en 3D, mais l’extension de cette technologie, par exemple par le recours à la fabrication de matériaux assistée par ordinateur, ne se produit pas largement ici. » La répartition efficace des métiers est l’un des défis les plus urgents de l’industrie. Déjà, 86 % des entreprises au Canada constatent que la pénurie de gens de métier qualifiés nuit à leur capacité de soumissionner pour des projets et de respecter les délais.
Pour le PDG de BOMA Canada, un groupe de coordination pour les propriétaires et gestionnaires d’immeubles, le plus grand défi de l’adoption est l’adaptation elle-même. La technologie évolue si rapidement que l’industrie doit jouer un jeu constant de rattrapage. Un autre défi consiste à s’assurer que l’investissement technologique apporte le bon type de changement. Un défi supplémentaire est le coût, selon la présidente de l’Association canadienne de la construction : « Il y a un coût à investir dans la numérisation qui n’est pas nécessairement partagé entre toutes les parties du processus d’approvisionnement. Les marges sont minces dans la construction, en particulier pour les petits et moyens entrepreneurs, ce qui rend de plus en plus difficile pour eux l’adoption de ces types d’innovations ».
En 2020, plus d’un quart des émissions totales de CO2 dans les pays de l’OCDE provenaient du secteur résidentiel, alors que la construction de maisons proprement dite représentait 6 % des émissions totales de CO2. Les niveaux d’émissions de CO2 varient considérablement d’un pays à l’autre, allant de près de trois tonnes par habitant aux États-Unis à presque zéro en Norvège. Ces grandes différences indiquent que même les pays au climat rigoureux peuvent atteindre de faibles niveaux d’émissions.