Sécheresse au cours de l’été 2023?
Un article publié par Les Échos rapporte que le ministre français de la Transition écologique a appelé les préfets à prendre des arrêtés pour restreindre la consommation d'eau. En effet, Météo-France rapportait en février dernier qu'il y avait eu plus de trente jours consécutifs sans pluie significative, ce qui n'avait pas été observé depuis 1959. Généralement, les mois de décembre, janvier et février sont des mois de repos pour la végétation, ce qui permet aux précipitations d'atteindre les nappes phréatiques. Or, on craint que les précipitations déficitaires annoncent une sécheresse pendant l'été 2023. Il semblerait que la situation soit plus critique qu'à la même période l'année dernière, dans la mesure où on observe deux mois de retard sur la recharge des nappes phréatiques. Selon les données de Météo-France, les précipitations enregistrées dans le courant du mois de février 2023 sont 76 % en deçà de leurs normales de saison. Les experts affirment que même si le mois de mars 2023 et très pluvieux, cela ne suffira pas à remplir les réserves. En outre, les températures sont de plus en plus chaudes depuis plus d'un an, ce qui n'aide pas l'eau à rejoindre les nappes.
Toutefois, les nappes phréatiques ne sont pas les seules réserves d'eau, il y a aussi l'enneigement, qui alimente les cours d'eau en mai et juin. Cependant, la quantité de neige tombée est également déficitaire, en particulier dans les Pyrénées. Par conséquent, les sols s'assèchent. Depuis la fin du mois de janvier 2022, l'indice d'humidité des sols se situe presque toujours sous les normales enregistrées pour la période de 1991 à 2020.
Un article publié par Les Échos rapporte que le ministre français de la Transition écologique a appelé les préfets à prendre des arrêtés pour restreindre la consommation d'eau. En effet, Météo-France rapportait en février dernier qu'il y avait eu plus de trente jours consécutifs sans pluie significative, ce qui n'avait pas été observé depuis 1959. Généralement, les mois de décembre, janvier et février sont des mois de repos pour la végétation, ce qui permet aux précipitations d'atteindre les nappes phréatiques. Or, on craint que les précipitations déficitaires annoncent une sécheresse pendant l'été 2023. Il semblerait que la situation soit plus critique qu'à la même période l'année dernière, dans la mesure où on observe deux mois de retard sur la recharge des nappes phréatiques. Selon les données de Météo-France, les précipitations enregistrées dans le courant du mois de février 2023 sont 76 % en deçà de leurs normales de saison. Les experts affirment que même si le mois de mars 2023 et très pluvieux, cela ne suffira pas à remplir les réserves. En outre, les températures sont de plus en plus chaudes depuis plus d'un an, ce qui n'aide pas l'eau à rejoindre les nappes.
Toutefois, les nappes phréatiques ne sont pas les seules réserves d'eau, il y a aussi l'enneigement, qui alimente les cours d'eau en mai et juin. Cependant, la quantité de neige tombée est également déficitaire, en particulier dans les Pyrénées. Par conséquent, les sols s'assèchent. Depuis la fin du mois de janvier 2022, l'indice d'humidité des sols se situe presque toujours sous les normales enregistrées pour la période de 1991 à 2020.