Revue des qualités de l’investissement direct étranger au Canada
Le Canada doit poursuivre la mise en œuvre de son programme de développement durable et s’employer à relever ses défis les plus urgents, dont l’atonie qu’affiche la croissance de sa productivité, les inégalités socioéconomiques persistantes que connaît le pays, ainsi que l’obligation qui lui est faite d’accélérer la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre s’il souhaite atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, soutient un rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) qui examine la manière dont l’investissement direct étranger (IDE) contribue au développement durable du Canada.
Le stock d’IDE en pourcentage du produit intérieur brut (PIB) est plus élevé au Canada aujourd’hui que dans la plupart des autres pays de l’OCDE. La plus grande part du stock d’IDE se concentre dans les services, en particulier dans la gestion de sociétés et d’entreprises, la finance et les activités d’assurance, ainsi que le commerce. D’autres secteurs tels que l’industrie manufacturière, l’agriculture, les services d’utilité publique et la construction attirent des niveaux relativement plus faibles d’IDE au Canada. La majorité des projets d’IDE se concentrent en Ontario, en Alberta, en Colombie-Britannique et au Québec.
L’IDE soutient les ambitieux objectifs du Canada en matière de développement durable. Il s’agit d’un moteur important des exportations, en particulier de produits à des stades précoces de la production comme dans l’extraction pétrolière et gazière, mais aussi de matériel de transport, de technologies de l’information et de la communication et d’électronique. Les filiales d’entreprises multinationales étrangères (EMN) au Canada comptent pour plus de la moitié des exportations de marchandises et de services commerciaux et sont plus engagées dans les chaînes de valeur mondiales (CVM) que les entreprises nationales, notamment en matière de liens en amont. Elles sont en moyenne plus productives et plus innovantes que les entreprises canadiennes. Elles créent également d’importants liens d’achat et de vente avec les entreprises nationales, y compris de nombreuses petites et moyennes entreprises (PME) canadiennes, avec à la clé de potentielles externalités positives sur la productivité par l’entremise des transferts de technologie et d’une plus grande intégration dans les CVM.
Une plus grande diversification de l’IDE en direction de secteurs plus innovants et à plus forte intensité de savoir pourrait stimuler les retombées positives de l’investissement international sur la productivité, l’innovation et l’intégration dans les CVM. Les entreprises étrangères au Canada contribuent également de manière importante à la création d’emplois et au développement des compétences. Si l’IDE au Canada présente un potentiel de création d’emplois inférieur à la moyenne qui ressort à l’échelle de l’OCDE, nombre de ces emplois sont créés dans des métiers à forte intensité technologique et à forte intensité de savoir, offrant des salaires élevés et des contrats de travail stables.
Les employeurs étrangers au Canada sont confrontés à des déséquilibres de compétences dans les secteurs du numérique, de la haute technologie et des métiers spécialisés, bien que dans une moindre mesure que les entreprises nationales. Pour élargir les retombées de l’IDE et rendre ses effets plus positifs, il convient à la fois d’aligner les stratégies déployées dans les domaines de la promotion de l’investissement, de l’emploi et du développement des compétences, de faciliter davantage les partenariats entre les entreprises étrangères et les prestataires de services d’enseignement, d’encourager la mobilité internationale de la main-d’œuvre entre filiales d’EMN, et d’intégrer l’IDE dans les mécanismes d’évaluation et d’anticipation des besoins futurs.
L’IDE peut également aider le Canada à concrétiser son ambitieux plan de réduction des émissions nettes de son économie à zéro à l’horizon 2050. Du fait de son extraction pétrolière et gazière, de son transport routier et de son chauffage résidentiel, le Canada demeure pour l’heure une économie à forte intensité de carbone. Si le pays souhaite tenir ses engagements ambitieux en matière de climat, il est essentiel qu’il redouble d’efforts pour accélérer l’électrification des secteurs clés de son économie et moderniser son réseau électrique. Attirer davantage d’IDE dans les secteurs verts et les technologies écologiques aidera le Canada à réduire ses émissions de GES et à développer les compétences vertes indispensables à l’atteinte de ses objectifs environnementaux.
Le Canada doit poursuivre la mise en œuvre de son programme de développement durable et s’employer à relever ses défis les plus urgents, dont l’atonie qu’affiche la croissance de sa productivité, les inégalités socioéconomiques persistantes que connaît le pays, ainsi que l’obligation qui lui est faite d’accélérer la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre s’il souhaite atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, soutient un rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) qui examine la manière dont l’investissement direct étranger (IDE) contribue au développement durable du Canada.
Le stock d’IDE en pourcentage du produit intérieur brut (PIB) est plus élevé au Canada aujourd’hui que dans la plupart des autres pays de l’OCDE. La plus grande part du stock d’IDE se concentre dans les services, en particulier dans la gestion de sociétés et d’entreprises, la finance et les activités d’assurance, ainsi que le commerce. D’autres secteurs tels que l’industrie manufacturière, l’agriculture, les services d’utilité publique et la construction attirent des niveaux relativement plus faibles d’IDE au Canada. La majorité des projets d’IDE se concentrent en Ontario, en Alberta, en Colombie-Britannique et au Québec.
L’IDE soutient les ambitieux objectifs du Canada en matière de développement durable. Il s’agit d’un moteur important des exportations, en particulier de produits à des stades précoces de la production comme dans l’extraction pétrolière et gazière, mais aussi de matériel de transport, de technologies de l’information et de la communication et d’électronique. Les filiales d’entreprises multinationales étrangères (EMN) au Canada comptent pour plus de la moitié des exportations de marchandises et de services commerciaux et sont plus engagées dans les chaînes de valeur mondiales (CVM) que les entreprises nationales, notamment en matière de liens en amont. Elles sont en moyenne plus productives et plus innovantes que les entreprises canadiennes. Elles créent également d’importants liens d’achat et de vente avec les entreprises nationales, y compris de nombreuses petites et moyennes entreprises (PME) canadiennes, avec à la clé de potentielles externalités positives sur la productivité par l’entremise des transferts de technologie et d’une plus grande intégration dans les CVM.
Une plus grande diversification de l’IDE en direction de secteurs plus innovants et à plus forte intensité de savoir pourrait stimuler les retombées positives de l’investissement international sur la productivité, l’innovation et l’intégration dans les CVM. Les entreprises étrangères au Canada contribuent également de manière importante à la création d’emplois et au développement des compétences. Si l’IDE au Canada présente un potentiel de création d’emplois inférieur à la moyenne qui ressort à l’échelle de l’OCDE, nombre de ces emplois sont créés dans des métiers à forte intensité technologique et à forte intensité de savoir, offrant des salaires élevés et des contrats de travail stables.
Les employeurs étrangers au Canada sont confrontés à des déséquilibres de compétences dans les secteurs du numérique, de la haute technologie et des métiers spécialisés, bien que dans une moindre mesure que les entreprises nationales. Pour élargir les retombées de l’IDE et rendre ses effets plus positifs, il convient à la fois d’aligner les stratégies déployées dans les domaines de la promotion de l’investissement, de l’emploi et du développement des compétences, de faciliter davantage les partenariats entre les entreprises étrangères et les prestataires de services d’enseignement, d’encourager la mobilité internationale de la main-d’œuvre entre filiales d’EMN, et d’intégrer l’IDE dans les mécanismes d’évaluation et d’anticipation des besoins futurs.
L’IDE peut également aider le Canada à concrétiser son ambitieux plan de réduction des émissions nettes de son économie à zéro à l’horizon 2050. Du fait de son extraction pétrolière et gazière, de son transport routier et de son chauffage résidentiel, le Canada demeure pour l’heure une économie à forte intensité de carbone. Si le pays souhaite tenir ses engagements ambitieux en matière de climat, il est essentiel qu’il redouble d’efforts pour accélérer l’électrification des secteurs clés de son économie et moderniser son réseau électrique. Attirer davantage d’IDE dans les secteurs verts et les technologies écologiques aidera le Canada à réduire ses émissions de GES et à développer les compétences vertes indispensables à l’atteinte de ses objectifs environnementaux.