Résoudre l’énigme du financement des PME au Canada
Une recherche de l’Institut C.D. Howe signale qu’au Canada, les PME ne croissent pas aussi rapidement que leurs homologues américaines et européennes. Et la proportion d’entreprises à forte croissance comptant 10 employés ou plus dans le secteur des services y est inférieure à la moyenne de l’OCDE, à la fois lorsqu’une entreprise à forte croissance est définie comme une entreprise dont le nombre d’employés augmente de plus de 20 % et lorsqu’elle est définie en termes de croissance des revenus. Le pourcentage d’entreprises à forte croissance dans les secteurs de production de biens est également inférieur à la moyenne de l’OCDE lorsque la croissance est mesurée sur la base des revenus.
Un facteur clé est le financement, et il y a des preuves du fait que les PME prennent du retard ici aussi. Une étude révèle que les entreprises canadiennes attendent plus longtemps avant de commencer à lever des fonds, le font moins fréquemment et collectent moins d’argent au fil du temps par rapport à des entreprises technologiques similaires. De plus, les PME canadiennes font face à certains des taux d’emprunt les plus élevés parmi les pays de l’OCDE pour ce qui est de l’écart par rapport aux grandes entreprises. Les écarts entre le financement providentiel aux États-Unis et au Canada et la pénurie d’investissements en capital de risque de l’ordre de 2 à 5 millions de dollars indiquent également des points de pression potentiels.
Malgré l’offre adéquate de financement par emprunt au Canada, l’accès au financement semble particulièrement préoccupant pour certains types d’entreprises, notamment celles qui sont jeunes, axées sur la croissance et exportatrices. De plus, les PME canadiennes en général font face à des coûts d’emprunt relativement élevés par rapport à celles des autres pays de l’OCDE. En ce qui concerne les capitaux propres – tels que le financement providentiel et le capital-risque –, il semble y avoir des pénuries de financement pour les entreprises qui recherchent des investissements de moins de 5 millions de dollars. Fait particulièrement important, l’ampleur du financement providentiel aux États-Unis éclipse ce qui se fait au Canada.
Parmi les recommandations : le gouvernement fédéral devrait envisager de restructurer le calendrier de paiement des frais sur les prêts pour les jeunes entreprises en croissance afin que les frais puissent s’accumuler pendant la durée du prêt et être remboursés par un paiement forfaitaire à l’échéance. Cela réduirait les coûts d’emprunt annuels pour les emprunteurs les plus vulnérables.
Pour les entreprises à forte croissance, le programme FPEC pourrait également être modifié de manière à lui permettre de couvrir la partie des montants de prêt demandés supérieure à ceux que les institutions financières sont disposées à accorder. Pour les exportateurs, Exportation et développement Canada pourrait aider à réduire la volatilité des taux de change grâce à son programme de garantie des facilités de change.
De plus, un fonds national de co-investissement qui investirait aux côtés des investisseurs providentiels et des sociétés de capital-risque pour tirer parti de leur investissement et de leur expertise pourrait combler l’écart dans l’offre de financement providentiel et de démarrage au Canada.
Une recherche de l’Institut C.D. Howe signale qu’au Canada, les PME ne croissent pas aussi rapidement que leurs homologues américaines et européennes. Et la proportion d’entreprises à forte croissance comptant 10 employés ou plus dans le secteur des services y est inférieure à la moyenne de l’OCDE, à la fois lorsqu’une entreprise à forte croissance est définie comme une entreprise dont le nombre d’employés augmente de plus de 20 % et lorsqu’elle est définie en termes de croissance des revenus. Le pourcentage d’entreprises à forte croissance dans les secteurs de production de biens est également inférieur à la moyenne de l’OCDE lorsque la croissance est mesurée sur la base des revenus.
Un facteur clé est le financement, et il y a des preuves du fait que les PME prennent du retard ici aussi. Une étude révèle que les entreprises canadiennes attendent plus longtemps avant de commencer à lever des fonds, le font moins fréquemment et collectent moins d’argent au fil du temps par rapport à des entreprises technologiques similaires. De plus, les PME canadiennes font face à certains des taux d’emprunt les plus élevés parmi les pays de l’OCDE pour ce qui est de l’écart par rapport aux grandes entreprises. Les écarts entre le financement providentiel aux États-Unis et au Canada et la pénurie d’investissements en capital de risque de l’ordre de 2 à 5 millions de dollars indiquent également des points de pression potentiels.
Malgré l’offre adéquate de financement par emprunt au Canada, l’accès au financement semble particulièrement préoccupant pour certains types d’entreprises, notamment celles qui sont jeunes, axées sur la croissance et exportatrices. De plus, les PME canadiennes en général font face à des coûts d’emprunt relativement élevés par rapport à celles des autres pays de l’OCDE. En ce qui concerne les capitaux propres – tels que le financement providentiel et le capital-risque –, il semble y avoir des pénuries de financement pour les entreprises qui recherchent des investissements de moins de 5 millions de dollars. Fait particulièrement important, l’ampleur du financement providentiel aux États-Unis éclipse ce qui se fait au Canada.
Parmi les recommandations : le gouvernement fédéral devrait envisager de restructurer le calendrier de paiement des frais sur les prêts pour les jeunes entreprises en croissance afin que les frais puissent s’accumuler pendant la durée du prêt et être remboursés par un paiement forfaitaire à l’échéance. Cela réduirait les coûts d’emprunt annuels pour les emprunteurs les plus vulnérables.
Pour les entreprises à forte croissance, le programme FPEC pourrait également être modifié de manière à lui permettre de couvrir la partie des montants de prêt demandés supérieure à ceux que les institutions financières sont disposées à accorder. Pour les exportateurs, Exportation et développement Canada pourrait aider à réduire la volatilité des taux de change grâce à son programme de garantie des facilités de change.
De plus, un fonds national de co-investissement qui investirait aux côtés des investisseurs providentiels et des sociétés de capital-risque pour tirer parti de leur investissement et de leur expertise pourrait combler l’écart dans l’offre de financement providentiel et de démarrage au Canada.