Repenser la productivité comme indicateur principal de la performance organisationnelle pour mieux gérer la nouvelle réalité du travail
Selon Deloitte, l’avènement de la quatrième révolution industrielle remettrait en question la pertinence des indicateurs traditionnels que l’on utilise depuis des décennies – en fait, depuis les débuts de l’industrialisation, au 18e siècle –, pour mesurer la productivité.
En effet, on constate que la mise en place des systèmes interconnectés intelligents censés appuyer la prise de décisions ainsi que l’adoption d’une multitude de technologies révolutionnaires – telles que la réalité augmentée et virtuelle, l’informatique quantique et les progrès de la biotechnologie – ne semblent pas se traduire dans une amélioration substantielle de la productivité. En fait, celle-ci serait à la baisse.
Deloitte suggère que la productivité apparemment moindre des organisations actuelles, malgré l’intégration de nouvelles technologies, s’expliquerait par une perte de pertinence de la productivité en tant qu’indicateur significatif de la performance organisationnelle. À un moment où les moteurs de l’innovation deviennent de plus en plus centrés sur l’humain et fondés sur des valeurs, il semblerait mal avisé pour les organisations de continuer à s’appuyer sur les mesures de productivité traditionnelles comme principale mesure de la performance organisationnelle.
Cependant, aux prises avec une inflation élevée, des marges bénéficiaires en baisse et la menace imminente d’une récession économique, les dirigeants d’entreprise ressentent une nouvelle pression pour redoubler l’efficacité et la productivité. Il n’en reste pas moins que les mesures adoptées par les organisations – comme la surveillance accrue des travailleurs en télétravail – ont un effet mitigé sur la productivité.
De plus, la productivité peut négliger la contribution d’une multitude d’acteurs faisant partie d’un nouvel écosystème de travail plus diversifié qui n’est pas nécessairement sous le contrôle des organisations, comme les pigistes, les entrepreneurs à long terme ou les prestataires de services, entre autres. Enfin, les percées technologiques et la numérisation de la production favorisent le travail du savoir, qui est plus difficile à mesurer, car il se concentre sur la résolution de problèmes.
C’est pourquoi, au lieu de privilégier les licenciements de personnel et la réduction des coûts, il serait pertinent de repenser l’approche à la productivité et de développer de nouveaux indicateurs pour mesurer une nouvelle façon de travailler qui doit évoluer de la productivité à la performance et des résultats de productivité aux résultats humains.
Cela veut dire qu’apparemment, les résultats d’affaires ne suffiraient plus à eux seuls à créer un impact mesurable. Il faudrait y ajouter les buts et objectifs qui aident les collaborateurs d’une organisation à s’épanouir physiquement, émotionnellement, financièrement et professionnellement. Cependant, quoique les dirigeants conviennent que leur organisation a la responsabilité de créer ce type de valeur pour les travailleurs en tant qu’êtres humains, ils déclarent qu’ils subissent des pressions pour démontrer des résultats tangibles.
Selon Deloitte, l’avènement de la quatrième révolution industrielle remettrait en question la pertinence des indicateurs traditionnels que l’on utilise depuis des décennies – en fait, depuis les débuts de l’industrialisation, au 18e siècle –, pour mesurer la productivité.
En effet, on constate que la mise en place des systèmes interconnectés intelligents censés appuyer la prise de décisions ainsi que l’adoption d’une multitude de technologies révolutionnaires – telles que la réalité augmentée et virtuelle, l’informatique quantique et les progrès de la biotechnologie – ne semblent pas se traduire dans une amélioration substantielle de la productivité. En fait, celle-ci serait à la baisse.
Deloitte suggère que la productivité apparemment moindre des organisations actuelles, malgré l’intégration de nouvelles technologies, s’expliquerait par une perte de pertinence de la productivité en tant qu’indicateur significatif de la performance organisationnelle. À un moment où les moteurs de l’innovation deviennent de plus en plus centrés sur l’humain et fondés sur des valeurs, il semblerait mal avisé pour les organisations de continuer à s’appuyer sur les mesures de productivité traditionnelles comme principale mesure de la performance organisationnelle.
Cependant, aux prises avec une inflation élevée, des marges bénéficiaires en baisse et la menace imminente d’une récession économique, les dirigeants d’entreprise ressentent une nouvelle pression pour redoubler l’efficacité et la productivité. Il n’en reste pas moins que les mesures adoptées par les organisations – comme la surveillance accrue des travailleurs en télétravail – ont un effet mitigé sur la productivité.
De plus, la productivité peut négliger la contribution d’une multitude d’acteurs faisant partie d’un nouvel écosystème de travail plus diversifié qui n’est pas nécessairement sous le contrôle des organisations, comme les pigistes, les entrepreneurs à long terme ou les prestataires de services, entre autres. Enfin, les percées technologiques et la numérisation de la production favorisent le travail du savoir, qui est plus difficile à mesurer, car il se concentre sur la résolution de problèmes.
C’est pourquoi, au lieu de privilégier les licenciements de personnel et la réduction des coûts, il serait pertinent de repenser l’approche à la productivité et de développer de nouveaux indicateurs pour mesurer une nouvelle façon de travailler qui doit évoluer de la productivité à la performance et des résultats de productivité aux résultats humains.
Cela veut dire qu’apparemment, les résultats d’affaires ne suffiraient plus à eux seuls à créer un impact mesurable. Il faudrait y ajouter les buts et objectifs qui aident les collaborateurs d’une organisation à s’épanouir physiquement, émotionnellement, financièrement et professionnellement. Cependant, quoique les dirigeants conviennent que leur organisation a la responsabilité de créer ce type de valeur pour les travailleurs en tant qu’êtres humains, ils déclarent qu’ils subissent des pressions pour démontrer des résultats tangibles.