(Ré)industrialisation : le facteur ETI (entreprise de taille intermédiaire)
À l’occasion de la Rencontre des entrepreneurs de France 2024, le Mouvement des entreprises de taille intermédiaire (METI) a pris part à la présentation de l’étude réalisée avec KPMG France sur le « facteur ETI », qui désigne la combinaison de caractéristiques propres aux entreprises de taille intermédiaire faisant d’elles des fers de lance de la (ré)industrialisation de la France et, partant, du renforcement de son tissu productif local.
Articulée autour de neuf témoignages de dirigeants d’ETI implantées dans neuf territoires différents, l’étude a permis d’identifier cinq facteurs qui conditionnent la réussite de la réindustrialisation portée par les ETI. De ces cinq facteurs de réussite, tout laisse à penser que la revitalisation du tissu industriel est, et continuera d’être, majoritairement portée par les ETI françaises hors des métropoles, conclut-elle.
1. Le facteur opérationnel
La (ré)industrialisation portée par les ETI se concrétise opérationnellement par de nouveaux sites de production automatisés et numérisés, au service d’un projet ambitieux. Dans une majorité des cas observés, les projets de développement de capacités industrielles ne sont pas de simples augmentations de capacité, mais sont synonymes de fortes évolutions du modèle opérationnel. Qu’il s’agisse d’un changement de positionnement sur la chaîne de valeur (intégration en amont) ou d’une innovation majeure, la nouvelle unité est considérée comme une réelle occasion de transformer l’activité de production, mais également toutes les fonctions associées (conception, logistique, contrôle de la qualité…).
2. Le facteur foncier
L’anticipation des ETI et leur ancrage territorial leur permet un accès facilité au foncier économique et expliquent leur capacité à développer de nouveaux sites industriels. La mise en place de la ZAN (Zéro artificialisation nette) et la crainte d’une pénurie foncière préoccupent particulièrement les pouvoirs publics et le législateur. Pourtant, on observe que les ETI interrogées ont quasiment toutes anticipé la question foncière en mobilisant des réserves constituées, à dessein, quelques années auparavant. D’autres ont sollicité les élus locaux pour leur proposer des surfaces ou locaux prêts à les accueillir.
3. Le facteur environnemental
La décarbonation de leurs activités à travers ces nouveaux sites de production est vue par les ETI à la fois comme un prérequis et comme un avantage concurrentiel pour renforcer leur position. Soutenues par de fortes convictions, les ETI souhaitent être perçues par leur marché comme des précurseurs en matière de respect de l’environnement et de décarbonation. Les exigences environnementales associées aux projets industriels de développement ne sont ainsi pas perçues comme des contraintes imposant des restrictions sur les choix techniques ou des surcoûts majeurs, mais comme des occasions de revoir intégralement leurs modes de fonctionnement et bénéficier, in fine, d’un avantage concurrentiel en matière de réputation, d’image de marque et de marque employeur, tout en faisant baisser leur facture énergétique et d’achat de matières premières.
4. Le facteur humain
Les ETI sont bien placées pour répondre à la montée en compétences et aux aspirations nouvelles des collaborateurs induites par le développement de nouveaux sites de production. Avec des processus de production et de stockage davantage numérisés, ces nouvelles unités industrielles impliquent la création de nouveaux types d’emplois, afin d’en assurer la conception, la mise en œuvre, la maintenance et l’adaptation régulière. Se doter des bonnes compétences est vital, les fidéliser est critique.
5. Le facteur territorial
La participation active des ETI au sein de leur écosystème de proximité immédiate offre des possibilités de mutualisation entre industriels et renforce l’acceptabilité de leurs projets sur le territoire. Un trait commun à la réussite des ETI qui ont récemment mis en opération de nouveaux sites de production réside dans l’importance accordée à l’écosystème territorial, qu’il soit public ou privé.
À l’occasion de la Rencontre des entrepreneurs de France 2024, le Mouvement des entreprises de taille intermédiaire (METI) a pris part à la présentation de l’étude réalisée avec KPMG France sur le « facteur ETI », qui désigne la combinaison de caractéristiques propres aux entreprises de taille intermédiaire faisant d’elles des fers de lance de la (ré)industrialisation de la France et, partant, du renforcement de son tissu productif local.
Articulée autour de neuf témoignages de dirigeants d’ETI implantées dans neuf territoires différents, l’étude a permis d’identifier cinq facteurs qui conditionnent la réussite de la réindustrialisation portée par les ETI. De ces cinq facteurs de réussite, tout laisse à penser que la revitalisation du tissu industriel est, et continuera d’être, majoritairement portée par les ETI françaises hors des métropoles, conclut-elle.
1. Le facteur opérationnel
La (ré)industrialisation portée par les ETI se concrétise opérationnellement par de nouveaux sites de production automatisés et numérisés, au service d’un projet ambitieux. Dans une majorité des cas observés, les projets de développement de capacités industrielles ne sont pas de simples augmentations de capacité, mais sont synonymes de fortes évolutions du modèle opérationnel. Qu’il s’agisse d’un changement de positionnement sur la chaîne de valeur (intégration en amont) ou d’une innovation majeure, la nouvelle unité est considérée comme une réelle occasion de transformer l’activité de production, mais également toutes les fonctions associées (conception, logistique, contrôle de la qualité…).
2. Le facteur foncier
L’anticipation des ETI et leur ancrage territorial leur permet un accès facilité au foncier économique et expliquent leur capacité à développer de nouveaux sites industriels. La mise en place de la ZAN (Zéro artificialisation nette) et la crainte d’une pénurie foncière préoccupent particulièrement les pouvoirs publics et le législateur. Pourtant, on observe que les ETI interrogées ont quasiment toutes anticipé la question foncière en mobilisant des réserves constituées, à dessein, quelques années auparavant. D’autres ont sollicité les élus locaux pour leur proposer des surfaces ou locaux prêts à les accueillir.
3. Le facteur environnemental
La décarbonation de leurs activités à travers ces nouveaux sites de production est vue par les ETI à la fois comme un prérequis et comme un avantage concurrentiel pour renforcer leur position. Soutenues par de fortes convictions, les ETI souhaitent être perçues par leur marché comme des précurseurs en matière de respect de l’environnement et de décarbonation. Les exigences environnementales associées aux projets industriels de développement ne sont ainsi pas perçues comme des contraintes imposant des restrictions sur les choix techniques ou des surcoûts majeurs, mais comme des occasions de revoir intégralement leurs modes de fonctionnement et bénéficier, in fine, d’un avantage concurrentiel en matière de réputation, d’image de marque et de marque employeur, tout en faisant baisser leur facture énergétique et d’achat de matières premières.
4. Le facteur humain
Les ETI sont bien placées pour répondre à la montée en compétences et aux aspirations nouvelles des collaborateurs induites par le développement de nouveaux sites de production. Avec des processus de production et de stockage davantage numérisés, ces nouvelles unités industrielles impliquent la création de nouveaux types d’emplois, afin d’en assurer la conception, la mise en œuvre, la maintenance et l’adaptation régulière. Se doter des bonnes compétences est vital, les fidéliser est critique.
5. Le facteur territorial
La participation active des ETI au sein de leur écosystème de proximité immédiate offre des possibilités de mutualisation entre industriels et renforce l’acceptabilité de leurs projets sur le territoire. Un trait commun à la réussite des ETI qui ont récemment mis en opération de nouveaux sites de production réside dans l’importance accordée à l’écosystème territorial, qu’il soit public ou privé.