Regard sur l’augmentation des droits de douane sur les véhicules électriques chinois
Un article du Financial Times rapporte que le premier ministre espagnol pourrait reconsidérer la position de son pays quant à l’augmentation des droits de douane de l’Union européenne (UE) sur les véhicules électriques chinois. Cette déclaration montre qu’il y a des divergences en Europe concernant les politiques commerciales avec la Chine.
En effet, l’Espagne craint qu’une guerre commerciale nuise à ses exportateurs, notamment dans le secteur du porc. Rappelons que l’UE prévoit d’imposer des droits de douane entre 17,1 % et 38,1 % sur les véhicules électriques chinois à la suite de soupçons de subvention par la Chine, selon Foreign Policy. L’Espagne n’est pas la seule à montrer sa réticence.
Les constructeurs automobiles allemands, qui ont des investissements conséquents en Chine, craignent des représailles chinoises et demandent l’annulation de ces droits de douane. Les écologistes, quant à eux, soutiennent les mesures pour protéger les emplois verts et la transition énergétique en Europe. Bien que l’augmentation des droits de douane semble être la solution, les véhicules électriques chinois resteraient néanmoins moins chers que les marques européennes.
De ce fait, les constructeurs allemands craignent que leurs ventes en Chine, notamment de véhicules à moteur à combustion, pâtissent. D’après un article publié par Les Échos, l’UE espère que les droits de douane lui permettront de protéger sa filière automobile, qui emploie 14,6 millions de salariés. Toutefois, Pékin a répliqué en lançant de son côté des enquêtes antidumping visant le porc, les produits laitiers et les eaux-de-vie de l’Union européenne.
Les États-Unis vont plus loin en proposant d’interdire les logiciels et le matériel chinois pour les véhicules connectés à Internet, selon un article publié par le Financial Times. Cette mesure est motivée par des préoccupations concernant la collecte de données et la manipulation à distance potentielle par des adversaires étrangers.
L’interdiction s’appliquerait également au matériel et aux logiciels russes. La réglementation vise à neutraliser les menaces pour la sécurité nationale avant que les composants automobiles chinois et russes ne deviennent courants aux États-Unis. La règle finale devrait être publiée avant la fin du mandat du président Biden, avec des interdictions de logiciels à partir de 2027 et de matériel en 2029 ou 2030.
Malgré les tensions grandissantes, la Chine continue à investir de manière croissante dans les industries de haute technologie, selon Les Échos. Cependant, les ventes au détail n’ont augmenté que de 3,7 % en Chine au cours de la première moitié de l’année 2024, ce qui est moins que la croissance du PIB, alors que les investissements industriels ont crû de 9,5 % sur les six premiers mois de l’année. Pékin continue ainsi à faire reposer sa croissance sur la demande étrangère et tente d’exporter sa déflation.
Un article du Financial Times rapporte que le premier ministre espagnol pourrait reconsidérer la position de son pays quant à l’augmentation des droits de douane de l’Union européenne (UE) sur les véhicules électriques chinois. Cette déclaration montre qu’il y a des divergences en Europe concernant les politiques commerciales avec la Chine.
En effet, l’Espagne craint qu’une guerre commerciale nuise à ses exportateurs, notamment dans le secteur du porc. Rappelons que l’UE prévoit d’imposer des droits de douane entre 17,1 % et 38,1 % sur les véhicules électriques chinois à la suite de soupçons de subvention par la Chine, selon Foreign Policy. L’Espagne n’est pas la seule à montrer sa réticence.
Les constructeurs automobiles allemands, qui ont des investissements conséquents en Chine, craignent des représailles chinoises et demandent l’annulation de ces droits de douane. Les écologistes, quant à eux, soutiennent les mesures pour protéger les emplois verts et la transition énergétique en Europe. Bien que l’augmentation des droits de douane semble être la solution, les véhicules électriques chinois resteraient néanmoins moins chers que les marques européennes.
De ce fait, les constructeurs allemands craignent que leurs ventes en Chine, notamment de véhicules à moteur à combustion, pâtissent. D’après un article publié par Les Échos, l’UE espère que les droits de douane lui permettront de protéger sa filière automobile, qui emploie 14,6 millions de salariés. Toutefois, Pékin a répliqué en lançant de son côté des enquêtes antidumping visant le porc, les produits laitiers et les eaux-de-vie de l’Union européenne.
Les États-Unis vont plus loin en proposant d’interdire les logiciels et le matériel chinois pour les véhicules connectés à Internet, selon un article publié par le Financial Times. Cette mesure est motivée par des préoccupations concernant la collecte de données et la manipulation à distance potentielle par des adversaires étrangers.
L’interdiction s’appliquerait également au matériel et aux logiciels russes. La réglementation vise à neutraliser les menaces pour la sécurité nationale avant que les composants automobiles chinois et russes ne deviennent courants aux États-Unis. La règle finale devrait être publiée avant la fin du mandat du président Biden, avec des interdictions de logiciels à partir de 2027 et de matériel en 2029 ou 2030.
Malgré les tensions grandissantes, la Chine continue à investir de manière croissante dans les industries de haute technologie, selon Les Échos. Cependant, les ventes au détail n’ont augmenté que de 3,7 % en Chine au cours de la première moitié de l’année 2024, ce qui est moins que la croissance du PIB, alors que les investissements industriels ont crû de 9,5 % sur les six premiers mois de l’année. Pékin continue ainsi à faire reposer sa croissance sur la demande étrangère et tente d’exporter sa déflation.