Rapport mondial sur la propriété intellectuelle 2024
Un rapport de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) explore l’intersection de l’innovation humaine, de la diversification économique et de la politique industrielle et révèle que la clé d’une croissance durable pour les pays est de concentrer l’élaboration des politiques sur le développement des capacités d’innovation locales.
Associant une analyse économique à des études sectorielles approfondies, l’édition 2024 du Rapport sur la propriété intellectuelle dans le monde présente une nouvelle méthodologie axée sur les données, conçue pour aider les décideurs à agir en connaissance de cause en tirant parti des capacités d’innovation locales existantes et en renforçant leurs écosystèmes d’innovation nationaux. Ce cadre est complété par trois études de cas portant sur les technologies agricoles, les motocycles et les jeux vidéo, et couvrant huit pays différents. Ces études démontrent comment des pays ont réussi à tracer des trajectoires particulières dans des secteurs innovants et complexes.
Par exemple, l’étude de cas du jeu vidéo montre comment des capacités existantes apparemment sans lien peuvent être utilisées pour créer une nouvelle industrie innovante et sophistiquée. L’industrie du jeu vidéo est un vivier de nouvelles entreprises, environ 45 % des développeurs de jeux étant des entreprises nouvellement créées. Cet environnement dynamique favorise la concurrence et l’innovation, contribuant ainsi à la croissance rapide de l’industrie. En outre, le rapport révèle qu’environ 15 % des nouveaux jeux vidéo lancés chaque année sont basés sur une propriété intellectuelle existante.
Le développement de l’industrie mondiale du jeu vidéo a vu les pôles régionaux relever des défis uniques et tirer profit des atouts locaux. Les quatre pôles de l’industrie du jeu vidéo abordés dans ce chapitre démontrent comment l’expertise locale, le capital culturel et les industries interconnectées ont collectivement influencé l’évolution de l’industrie et offrent des perspectives stratégiques aux décideurs politiques.
Le rapport documente aussi la puissance des capacités locales. En effet, les pays utilisent souvent leurs capacités d’innovation existantes comme tremplin vers la diversification. Les capacités d’innovation basées sur le savoir-faire scientifique, technologique et de production dans un pays ou une région particulière peuvent être mesurées en étudiant respectivement les données sur les publications scientifiques, les demandes de brevets et le commerce international.
Par exemple, en matière de spécialisation et de diversification économiques, l’analyse de près de 40 millions de demandes de brevets, de plus de 70 millions d’articles scientifiques et d’une activité économique valant plus de 300 000 milliards de dollars US d’exportations de biens et de services révèle que les résultats innovants sont fortement concentrés. Au cours des 20 dernières années, par exemple, les huit premiers pays ont réalisé 50 pour cent des exportations, 60 pour cent des publications scientifiques et 80 pour cent des demandes de brevets à l’international.
Mais des changements sont en train de se produire : la Chine, l’Inde et la République de Corée ont vu leur diversification technologique s’accentuer au cours de cette période. Le degré de spécialisation de la Chine dans les capacités technologiques est passé de 16 % à 94 %, celui de la République de Corée est passé de 40 % à 83 % et celui de l’Inde, de 9 % à 21 %.
La complexité de l’innovation est la connaissance dans une économie telle qu’elle s’exprime dans la diversité et la sophistication de la science, des technologies et des produits qu’elle génère. Les capacités complexes sont rares et seuls des écosystèmes d’innovation diversifiés peuvent les exploiter. Parmi les trois types de capacités d’innovation, les capacités technologiques sont les plus complexes et également les plus susceptibles de générer une croissance plus élevée.
Un rapport de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) explore l’intersection de l’innovation humaine, de la diversification économique et de la politique industrielle et révèle que la clé d’une croissance durable pour les pays est de concentrer l’élaboration des politiques sur le développement des capacités d’innovation locales.
Associant une analyse économique à des études sectorielles approfondies, l’édition 2024 du Rapport sur la propriété intellectuelle dans le monde présente une nouvelle méthodologie axée sur les données, conçue pour aider les décideurs à agir en connaissance de cause en tirant parti des capacités d’innovation locales existantes et en renforçant leurs écosystèmes d’innovation nationaux. Ce cadre est complété par trois études de cas portant sur les technologies agricoles, les motocycles et les jeux vidéo, et couvrant huit pays différents. Ces études démontrent comment des pays ont réussi à tracer des trajectoires particulières dans des secteurs innovants et complexes.
Par exemple, l’étude de cas du jeu vidéo montre comment des capacités existantes apparemment sans lien peuvent être utilisées pour créer une nouvelle industrie innovante et sophistiquée. L’industrie du jeu vidéo est un vivier de nouvelles entreprises, environ 45 % des développeurs de jeux étant des entreprises nouvellement créées. Cet environnement dynamique favorise la concurrence et l’innovation, contribuant ainsi à la croissance rapide de l’industrie. En outre, le rapport révèle qu’environ 15 % des nouveaux jeux vidéo lancés chaque année sont basés sur une propriété intellectuelle existante.
Le développement de l’industrie mondiale du jeu vidéo a vu les pôles régionaux relever des défis uniques et tirer profit des atouts locaux. Les quatre pôles de l’industrie du jeu vidéo abordés dans ce chapitre démontrent comment l’expertise locale, le capital culturel et les industries interconnectées ont collectivement influencé l’évolution de l’industrie et offrent des perspectives stratégiques aux décideurs politiques.
Le rapport documente aussi la puissance des capacités locales. En effet, les pays utilisent souvent leurs capacités d’innovation existantes comme tremplin vers la diversification. Les capacités d’innovation basées sur le savoir-faire scientifique, technologique et de production dans un pays ou une région particulière peuvent être mesurées en étudiant respectivement les données sur les publications scientifiques, les demandes de brevets et le commerce international.
Par exemple, en matière de spécialisation et de diversification économiques, l’analyse de près de 40 millions de demandes de brevets, de plus de 70 millions d’articles scientifiques et d’une activité économique valant plus de 300 000 milliards de dollars US d’exportations de biens et de services révèle que les résultats innovants sont fortement concentrés. Au cours des 20 dernières années, par exemple, les huit premiers pays ont réalisé 50 pour cent des exportations, 60 pour cent des publications scientifiques et 80 pour cent des demandes de brevets à l’international.
Mais des changements sont en train de se produire : la Chine, l’Inde et la République de Corée ont vu leur diversification technologique s’accentuer au cours de cette période. Le degré de spécialisation de la Chine dans les capacités technologiques est passé de 16 % à 94 %, celui de la République de Corée est passé de 40 % à 83 % et celui de l’Inde, de 9 % à 21 %.
La complexité de l’innovation est la connaissance dans une économie telle qu’elle s’exprime dans la diversité et la sophistication de la science, des technologies et des produits qu’elle génère. Les capacités complexes sont rares et seuls des écosystèmes d’innovation diversifiés peuvent les exploiter. Parmi les trois types de capacités d’innovation, les capacités technologiques sont les plus complexes et également les plus susceptibles de générer une croissance plus élevée.