Rapport du Symposium sur l’économie de l’innovation biopharmaceutique
Le symposium 2022 organisé par le Center for Life Sciences Innovation de l'Information Technology and Innovation Foundation (ITIF) a accueilli des chercheurs de premier plan dans le domaine de l'économie de la santé, qui ont présenté des recherches récentes concernant l'innovation dans l'industrie biopharmaceutique.
Selon le rapport, les investissements dans l'innovation biopharmaceutique et les dépenses en médicaments produisent d'énormes bénéfices pour la société. Le maintien d'un écosystème d'innovation robuste afin de tirer profit de ces avantages nécessite le recours au financement incitatif, soit la bonne combinaison d'incitations dites« push and pull ». Les programmes push, tels que les subventions de recherche ou les crédits d'impôt pour la R-D, subventionnent les intrants; les paiements ne dépendent pas des résultats. Les programmes pull, tels que les prix d'incitation ou les rachats de brevets, lient les récompenses à la production.
L'ITIF résume les principales conclusions des présentations comme suit :
- Les médicaments biopharmaceutiques ont contribué de manière significative aux gains d'espérance de vie aux États-Unis (sans parler de la qualité de vie) au cours des dernières décennies, y représentant au moins 35 % de l'augmentation de l'espérance de vie de 1990 à 2015.
- La part de chaque dollar dépensé en médicaments aux États-Unis allant aux fabricants a diminué de plus de 17 points de pourcentage de 2013 à 2020, étant passée de 66,8 % à 49,5 %, les intermédiaires de la chaîne d'approvisionnement captant une plus grande part des revenus.
- Une part décroissante des revenus revenant aux innovateurs de médicaments se traduit par moins de ressources pouvant être consacrées à la recherche et développement (R-D), ce qui signifie moins d'innovations biopharmaceutiques à l'avenir.
- Alors que les intermédiaires tels que les gestionnaires de prestations pharmaceutiques, les assureurs et les grossistes investissent une fraction de leurs revenus dans la R-D et l'innovation, leurs activités sont nettement plus rentables que celles des fabricants de produits pharmaceutiques.
- Les décideurs politiques doivent élaborer avec soin un portefeuille d'incitations « push and pull » afin de maintenir des conditions optimales pour une innovation biopharmaceutique de pointe.
Le symposium 2022 organisé par le Center for Life Sciences Innovation de l'Information Technology and Innovation Foundation (ITIF) a accueilli des chercheurs de premier plan dans le domaine de l'économie de la santé, qui ont présenté des recherches récentes concernant l'innovation dans l'industrie biopharmaceutique.
Selon le rapport, les investissements dans l'innovation biopharmaceutique et les dépenses en médicaments produisent d'énormes bénéfices pour la société. Le maintien d'un écosystème d'innovation robuste afin de tirer profit de ces avantages nécessite le recours au financement incitatif, soit la bonne combinaison d'incitations dites« push and pull ». Les programmes push, tels que les subventions de recherche ou les crédits d'impôt pour la R-D, subventionnent les intrants; les paiements ne dépendent pas des résultats. Les programmes pull, tels que les prix d'incitation ou les rachats de brevets, lient les récompenses à la production.
L'ITIF résume les principales conclusions des présentations comme suit :
- Les médicaments biopharmaceutiques ont contribué de manière significative aux gains d'espérance de vie aux États-Unis (sans parler de la qualité de vie) au cours des dernières décennies, y représentant au moins 35 % de l'augmentation de l'espérance de vie de 1990 à 2015.
- La part de chaque dollar dépensé en médicaments aux États-Unis allant aux fabricants a diminué de plus de 17 points de pourcentage de 2013 à 2020, étant passée de 66,8 % à 49,5 %, les intermédiaires de la chaîne d'approvisionnement captant une plus grande part des revenus.
- Une part décroissante des revenus revenant aux innovateurs de médicaments se traduit par moins de ressources pouvant être consacrées à la recherche et développement (R-D), ce qui signifie moins d'innovations biopharmaceutiques à l'avenir.
- Alors que les intermédiaires tels que les gestionnaires de prestations pharmaceutiques, les assureurs et les grossistes investissent une fraction de leurs revenus dans la R-D et l'innovation, leurs activités sont nettement plus rentables que celles des fabricants de produits pharmaceutiques.
- Les décideurs politiques doivent élaborer avec soin un portefeuille d'incitations « push and pull » afin de maintenir des conditions optimales pour une innovation biopharmaceutique de pointe.