Qui gagne la course mondiale aux talents en STIM et en IA?
Le leadership dans le domaine technologique et les affaires repose en grande partie sur un facteur : l’accès aux meilleurs talents du monde. C’est pourquoi les pays et les entreprises se les disputent. Le Top Talent Tracker du Boston Consulting Group (BCG) suit en temps réel les mouvements de près de 200 millions de travailleurs hautement qualifiés, fournissant des informations exploitables aux décideurs politiques et aux cadres supérieurs qui se disputent ces talents.
Le système de suivi du BCG se concentre sur deux sous-ensembles de talents hautement qualifiés : les travailleurs ayant une expertise en STIM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques) et en IA (intelligence artificielle). Ces deux groupes sont très demandés et très mobiles.
Sur les près de 200 millions de personnes hautement qualifiées, 1,2 % déménagent chaque année pour le travail. Pour 100 experts en IA, environ 11 déménagent à l’étranger tous les cinq ans, et leur mobilité est environ 80 % supérieure à celle des autres travailleurs hautement qualifiés.
L’endroit où ils vont est d’une importance géopolitique, technologique et économique considérable. Les faits montrent que les défis complexes en matière d’innovation et de technologie sont mieux résolus par un mélange d’équipes polyvalentes et transnationales de talents de haut niveau.
C’est pourquoi les pays les plus ouverts à l’afflux de talents mondiaux sont aussi ceux qui ont tendance à inventer le plus (ce qui est mesuré par les brevets) et à croître le plus rapidement. Alors que les pays se battent pour le leadership dans les technologies émergentes, leur capacité à attirer les meilleurs et les plus brillants a un impact évident sur leur compétitivité.
Par exemple, un pays qui domine dans l’attraction des talents dans une technologie donnée a 17 fois plus de chances d’être également le leader dans cette technologie. Et, comme on le sait, les immigrants hautement qualifiés de première ou de deuxième génération finissent souvent par fonder ou codiriger des entreprises de renom.
Au quatrième trimestre de 2024, les États-Unis restaient le pôle incontesté des meilleurs talents du monde, suivis du Royaume-Uni et du Canada, mais les pays du Moyen-Orient rattrapent rapidement leur retard.
Attirer les candidats les meilleurs et les plus brillants du monde est un sport d’équipe qui se joue mieux entre les acteurs publics et privés. Les dirigeants du secteur privé devraient se poser les questions suivantes :
- Le talent et le développement des talents sont-ils vraiment nos principales priorités?
- Manquons-nous de talents adéquats (par exemple, dans le domaine du numérique ou de l’IA générale)? Quel en est l’impact financier?
- Quelle est notre « offre employeur »? Quelle promesse pouvons-nous faire aux travailleurs convoités?
Les dirigeants du secteur public des pays et des villes de destination des meilleurs talents devraient pour leur part se poser les questions suivantes :
- Avons-nous un système d’immigration adapté aux besoins des travailleurs hautement qualifiés?
- Comment pouvons-nous créer des pôles d’innovation au niveau local et municipal pour attirer les talents?
- Comment pouvons-nous utiliser un fonds des talents pour inciter les entreprises à attirer les talents?
Quant à eux, les dirigeants du secteur public des pays d’origine des meilleurs talents devraient se demander :
- Comment pouvons-nous améliorer les compétences de notre personnel pour qu’il trouve un emploi intéressant chez nous et à l’étranger?
- Avons-nous une marque employeur claire pour attirer et réattirer les talents?
- Comment pouvons-nous améliorer la capacité des entreprises à retenir nos meilleurs talents?
Le leadership dans le domaine technologique et les affaires repose en grande partie sur un facteur : l’accès aux meilleurs talents du monde. C’est pourquoi les pays et les entreprises se les disputent. Le Top Talent Tracker du Boston Consulting Group (BCG) suit en temps réel les mouvements de près de 200 millions de travailleurs hautement qualifiés, fournissant des informations exploitables aux décideurs politiques et aux cadres supérieurs qui se disputent ces talents.
Le système de suivi du BCG se concentre sur deux sous-ensembles de talents hautement qualifiés : les travailleurs ayant une expertise en STIM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques) et en IA (intelligence artificielle). Ces deux groupes sont très demandés et très mobiles.
Sur les près de 200 millions de personnes hautement qualifiées, 1,2 % déménagent chaque année pour le travail. Pour 100 experts en IA, environ 11 déménagent à l’étranger tous les cinq ans, et leur mobilité est environ 80 % supérieure à celle des autres travailleurs hautement qualifiés.
L’endroit où ils vont est d’une importance géopolitique, technologique et économique considérable. Les faits montrent que les défis complexes en matière d’innovation et de technologie sont mieux résolus par un mélange d’équipes polyvalentes et transnationales de talents de haut niveau.
C’est pourquoi les pays les plus ouverts à l’afflux de talents mondiaux sont aussi ceux qui ont tendance à inventer le plus (ce qui est mesuré par les brevets) et à croître le plus rapidement. Alors que les pays se battent pour le leadership dans les technologies émergentes, leur capacité à attirer les meilleurs et les plus brillants a un impact évident sur leur compétitivité.
Par exemple, un pays qui domine dans l’attraction des talents dans une technologie donnée a 17 fois plus de chances d’être également le leader dans cette technologie. Et, comme on le sait, les immigrants hautement qualifiés de première ou de deuxième génération finissent souvent par fonder ou codiriger des entreprises de renom.
Au quatrième trimestre de 2024, les États-Unis restaient le pôle incontesté des meilleurs talents du monde, suivis du Royaume-Uni et du Canada, mais les pays du Moyen-Orient rattrapent rapidement leur retard.
Attirer les candidats les meilleurs et les plus brillants du monde est un sport d’équipe qui se joue mieux entre les acteurs publics et privés. Les dirigeants du secteur privé devraient se poser les questions suivantes :
- Le talent et le développement des talents sont-ils vraiment nos principales priorités?
- Manquons-nous de talents adéquats (par exemple, dans le domaine du numérique ou de l’IA générale)? Quel en est l’impact financier?
- Quelle est notre « offre employeur »? Quelle promesse pouvons-nous faire aux travailleurs convoités?
Les dirigeants du secteur public des pays et des villes de destination des meilleurs talents devraient pour leur part se poser les questions suivantes :
- Avons-nous un système d’immigration adapté aux besoins des travailleurs hautement qualifiés?
- Comment pouvons-nous créer des pôles d’innovation au niveau local et municipal pour attirer les talents?
- Comment pouvons-nous utiliser un fonds des talents pour inciter les entreprises à attirer les talents?
Quant à eux, les dirigeants du secteur public des pays d’origine des meilleurs talents devraient se demander :
- Comment pouvons-nous améliorer les compétences de notre personnel pour qu’il trouve un emploi intéressant chez nous et à l’étranger?
- Avons-nous une marque employeur claire pour attirer et réattirer les talents?
- Comment pouvons-nous améliorer la capacité des entreprises à retenir nos meilleurs talents?