Qui est le principal partenaire commercial des États-Unis? Indice : ce n’est ni la Chine ni le Mexique
Selon une recherche du Brookings Institute, il est remarquable que le commerce transfrontalier de marchandises soit encore largement considéré comme la principale référence du commerce international. Cette mesure est dépassée depuis au moins un demi-siècle et est désormais complètement trompeuse dans un monde caractérisé par des chaînes d’approvisionnement étendues, des changements technologiques rapides et une concurrence stratégique ravivée.
Pourquoi? Parce que le commerce international ne se limite pas au commerce de marchandises. Cela inclut également le commerce des services, que de nombreux experts et politiciens ont tendance à ignorer. Les services représentent une part moindre du commerce mondial que les biens, mais leur croissance est plus rapide. Le commerce international inclut également l’investissement, une forme plus poussée de connectivité commerciale.
La plupart des entreprises américaines préfèrent s’établir à proximité de leurs clients sur les marchés étrangers, plutôt que d’envoyer leurs biens ou services à travers un océan. Elles le font depuis plus d’un siècle.
D’autres flux sont également critiques. Les flux de données transfrontaliers contribuent non seulement davantage à la croissance mondiale que le commerce des marchandises, mais ils sous-tendent et permettent pratiquement tous les autres types de flux transfrontaliers.
Les États-Unis sont la première plaque tournante mondiale du commerce international de produits transmis par l’entremise des flux de données. Les flux internationaux de recherche et développement, ainsi que de talents, sont également devenus essentiels aux économies du savoir. Par ailleurs, de nombreuses entreprises investissent désormais autant dans les actifs incorporels liés aux flux de connaissances que dans le capital traditionnel comme les machines, les équipements et les bâtiments.
Lorsque l’on compare l’ensemble des relations commerciales des États-Unis avec d’autres pays du monde, il apparaît clairement que les États-Unis et l’Union européenne (UE) sont les partenaires commerciaux les plus importants l’un pour l’autre, comme ils l’ont été pendant des décennies. Les liens commerciaux denses qui unissent les États-Unis à l’UE, au Royaume-Uni et à d’autres économies de marché démocratiques européennes offrent une base géoéconomique et géostratégique solide à partir de laquelle chaque côté de l’Atlantique Nord peut répondre à ses préoccupations.
Dans le même ordre d’idée, dans un article du Globe and Mail, l’ancien chef du bureau canadien chez Bloomberg News se dit d’avis que le Canada est devenu l’un des plus grands pays créanciers au monde, soutenu par une combinaison de solides revenus issus des ressources naturelles et d’investissements étrangers agressifs du secteur financier canadien, avide de meilleurs rendements à l’extérieur du Canada.
Les actifs détenus à l’étranger par les Canadiens totalisaient plus de 9 000 milliards de dollars à la fin de l’année dernière, soit le triple d’il y a dix ans. Cela comprend environ 4 000 milliards de dollars d’actifs d’investissement direct. L’influence que le Canada peut exercer avec tout cet argent ne doit pas être sous-estimée.
Selon une recherche du Brookings Institute, il est remarquable que le commerce transfrontalier de marchandises soit encore largement considéré comme la principale référence du commerce international. Cette mesure est dépassée depuis au moins un demi-siècle et est désormais complètement trompeuse dans un monde caractérisé par des chaînes d’approvisionnement étendues, des changements technologiques rapides et une concurrence stratégique ravivée.
Pourquoi? Parce que le commerce international ne se limite pas au commerce de marchandises. Cela inclut également le commerce des services, que de nombreux experts et politiciens ont tendance à ignorer. Les services représentent une part moindre du commerce mondial que les biens, mais leur croissance est plus rapide. Le commerce international inclut également l’investissement, une forme plus poussée de connectivité commerciale.
La plupart des entreprises américaines préfèrent s’établir à proximité de leurs clients sur les marchés étrangers, plutôt que d’envoyer leurs biens ou services à travers un océan. Elles le font depuis plus d’un siècle.
D’autres flux sont également critiques. Les flux de données transfrontaliers contribuent non seulement davantage à la croissance mondiale que le commerce des marchandises, mais ils sous-tendent et permettent pratiquement tous les autres types de flux transfrontaliers.
Les États-Unis sont la première plaque tournante mondiale du commerce international de produits transmis par l’entremise des flux de données. Les flux internationaux de recherche et développement, ainsi que de talents, sont également devenus essentiels aux économies du savoir. Par ailleurs, de nombreuses entreprises investissent désormais autant dans les actifs incorporels liés aux flux de connaissances que dans le capital traditionnel comme les machines, les équipements et les bâtiments.
Lorsque l’on compare l’ensemble des relations commerciales des États-Unis avec d’autres pays du monde, il apparaît clairement que les États-Unis et l’Union européenne (UE) sont les partenaires commerciaux les plus importants l’un pour l’autre, comme ils l’ont été pendant des décennies. Les liens commerciaux denses qui unissent les États-Unis à l’UE, au Royaume-Uni et à d’autres économies de marché démocratiques européennes offrent une base géoéconomique et géostratégique solide à partir de laquelle chaque côté de l’Atlantique Nord peut répondre à ses préoccupations.
Dans le même ordre d’idée, dans un article du Globe and Mail, l’ancien chef du bureau canadien chez Bloomberg News se dit d’avis que le Canada est devenu l’un des plus grands pays créanciers au monde, soutenu par une combinaison de solides revenus issus des ressources naturelles et d’investissements étrangers agressifs du secteur financier canadien, avide de meilleurs rendements à l’extérieur du Canada.
Les actifs détenus à l’étranger par les Canadiens totalisaient plus de 9 000 milliards de dollars à la fin de l’année dernière, soit le triple d’il y a dix ans. Cela comprend environ 4 000 milliards de dollars d’actifs d’investissement direct. L’influence que le Canada peut exercer avec tout cet argent ne doit pas être sous-estimée.