Quelles sont les retombées de l’IDE sur la productivité?
Un document de réflexion publié sur le site de Bruegel réévalue les canaux de retombées de l’investissement direct étranger (IDE) en explorant des données sur les IDE au niveau des projets ainsi que les données de transactions de fusions et d’acquisitions transfrontalières appariées aux données transnationales des entreprises au niveau national-sectoriel. La granularité des ensembles de données bilatérales sur les IDE au niveau sectoriel contribue à atténuer les problèmes potentiels d’endogénéité en permettant une approche en deux étapes dans laquelle une mesure de l’IDE exogène est construite à partir d’une régression de type gravitationnel des flux d’IDE bilatéraux. En outre, les données permettent d’identifier séparément les canaux de retombées intrasectorielles et intersectorielles, ainsi que de les ventiler selon les niveaux de revenu du pays d’origine et du pays d’accueil.
Les principales conclusions sur les IDE entièrement nouveaux confirment l’idée largement répandue selon laquelle les IDE en provenance des pays avancés, en intégrant des technologies plus avancées, peuvent avoir des retombées positives sur les entreprises nationales des économies émergentes et en développement par l’entremise de liens en amont. Les entreprises locales des pays avancés bénéficient également de la pression concurrentielle des multinationales étrangères dans le même secteur, car elles sont susceptibles d’être suffisamment productives pour rivaliser avec les nouveaux arrivants.
Des retombées positives similaires au sein des secteurs sont observées lorsque l’on considère les fusions et acquisitions transfrontalières dans les économies avancées, ce qui concorde avec l’observation selon laquelle les pays avancés sont ouverts aux fusions et acquisitions transfrontalières. En revanche, les entreprises des pays émergents et en développement subissent des retombées négatives des acquisitions étrangères, ce qui suggère qu’il pourrait y avoir des différences importantes entre les IDE entièrement nouveaux et les fusions et acquisitions du point de vue des externalités dans le pays d’accueil.
Un document de réflexion publié sur le site de Bruegel réévalue les canaux de retombées de l’investissement direct étranger (IDE) en explorant des données sur les IDE au niveau des projets ainsi que les données de transactions de fusions et d’acquisitions transfrontalières appariées aux données transnationales des entreprises au niveau national-sectoriel. La granularité des ensembles de données bilatérales sur les IDE au niveau sectoriel contribue à atténuer les problèmes potentiels d’endogénéité en permettant une approche en deux étapes dans laquelle une mesure de l’IDE exogène est construite à partir d’une régression de type gravitationnel des flux d’IDE bilatéraux. En outre, les données permettent d’identifier séparément les canaux de retombées intrasectorielles et intersectorielles, ainsi que de les ventiler selon les niveaux de revenu du pays d’origine et du pays d’accueil.
Les principales conclusions sur les IDE entièrement nouveaux confirment l’idée largement répandue selon laquelle les IDE en provenance des pays avancés, en intégrant des technologies plus avancées, peuvent avoir des retombées positives sur les entreprises nationales des économies émergentes et en développement par l’entremise de liens en amont. Les entreprises locales des pays avancés bénéficient également de la pression concurrentielle des multinationales étrangères dans le même secteur, car elles sont susceptibles d’être suffisamment productives pour rivaliser avec les nouveaux arrivants.
Des retombées positives similaires au sein des secteurs sont observées lorsque l’on considère les fusions et acquisitions transfrontalières dans les économies avancées, ce qui concorde avec l’observation selon laquelle les pays avancés sont ouverts aux fusions et acquisitions transfrontalières. En revanche, les entreprises des pays émergents et en développement subissent des retombées négatives des acquisitions étrangères, ce qui suggère qu’il pourrait y avoir des différences importantes entre les IDE entièrement nouveaux et les fusions et acquisitions du point de vue des externalités dans le pays d’accueil.