Quel avenir pour le travail?
Pour cartographier l’avenir du travail, une recherche du McKinsey Global Institute a pris en compte la demande potentielle de main-d’œuvre et la combinaison de professions et de compétences de la main-d’œuvre qui seront nécessaires pour ces emplois. L’analyse porte sur huit pays (Chine, France, Allemagne, Inde, Japon, Espagne, Royaume-Uni et États-Unis) dotés de modèles économiques et de marchés du travail divers, qui représentent ensemble près de la moitié de la population et plus de 60 % du PIB mondial.
La pandémie a accéléré trois grandes tendances qui continueront de remodeler le travail à mesure que les effets de la crise s’estomperont :
- Le travail à distance et les réunions virtuelles devraient se poursuivre, bien que moins intensément qu’au pic de la pandémie.
- Le commerce électronique a grimpé en flèche, ayant augmenté de deux à cinq fois par rapport au taux d’avant la COVID-19, et d’autres types de transactions virtuelles telles que la télémédecine, les services bancaires en ligne et le divertissement en continu ont décollé. Le passage aux transactions numériques a également propulsé la croissance des emplois de livraison, de transport et d’entrepôt.
- La pandémie a accéléré l’adoption des technologies numériques, y compris l’automatisation et l’IA. Les entreprises les ont utilisées pour contrôler les coûts ou atténuer l’incertitude.
Quel est l’avenir du télétravail? Et du travail hybride?
L’analyse du potentiel de persistance du travail à distance a porté sur 2 000 tâches utilisées dans environ 800 emplois dans les huit pays cibles. Elle a montré que 20 à 25 % de la main-d’œuvre dans les économies avancées pouvait travailler à domicile pendant trois à cinq jours par semaine, soit quatre à cinq fois plus de travail à distance qu’avant la COVID-19. Il convient de noter que plus de la moitié de la main-d’œuvre n’a que peu ou pas de possibilités de travail à distance.
De plus, tout le travail pouvant être effectué à distance n’a pas à l’être; par exemple, les négociations, les remue-méninges et la fourniture d’avis sensibles sont des activités qui peuvent être moins efficaces lorsqu’elles sont effectuées à distance.
Les configurations de travail hybride sont susceptibles de persister. Et les organisations devront affiner leurs modèles opérationnels dans cinq domaines :
- Développer l’attention des cadres sur la clarté stratégique, l’accompagnement et l’empathie. Le fait que le travail ait un sens pour soi demeure le principal moteur de la performance et de la productivité des employés.
- Favoriser la gestion axée sur les résultats des petites équipes interfonctionnelles.
- Accroître la requalification et le développement et le déploiement de talents plus rapidement que par le passé, en s’appuyant sur la formation institutionnelle, ainsi que sur l’apprentissage et le tutorat.
- Trouver de nouvelles façons de collaborer.
- Accroître le taux d’adoption de la technologie. Il est impératif pour les entreprises de rechercher de nouvelles technologies et d’utiliser les données pour obtenir des résultats optimaux et prendre de meilleures décisions.
Pour cartographier l’avenir du travail, une recherche du McKinsey Global Institute a pris en compte la demande potentielle de main-d’œuvre et la combinaison de professions et de compétences de la main-d’œuvre qui seront nécessaires pour ces emplois. L’analyse porte sur huit pays (Chine, France, Allemagne, Inde, Japon, Espagne, Royaume-Uni et États-Unis) dotés de modèles économiques et de marchés du travail divers, qui représentent ensemble près de la moitié de la population et plus de 60 % du PIB mondial.
La pandémie a accéléré trois grandes tendances qui continueront de remodeler le travail à mesure que les effets de la crise s’estomperont :
- Le travail à distance et les réunions virtuelles devraient se poursuivre, bien que moins intensément qu’au pic de la pandémie.
- Le commerce électronique a grimpé en flèche, ayant augmenté de deux à cinq fois par rapport au taux d’avant la COVID-19, et d’autres types de transactions virtuelles telles que la télémédecine, les services bancaires en ligne et le divertissement en continu ont décollé. Le passage aux transactions numériques a également propulsé la croissance des emplois de livraison, de transport et d’entrepôt.
- La pandémie a accéléré l’adoption des technologies numériques, y compris l’automatisation et l’IA. Les entreprises les ont utilisées pour contrôler les coûts ou atténuer l’incertitude.
Quel est l’avenir du télétravail? Et du travail hybride?
L’analyse du potentiel de persistance du travail à distance a porté sur 2 000 tâches utilisées dans environ 800 emplois dans les huit pays cibles. Elle a montré que 20 à 25 % de la main-d’œuvre dans les économies avancées pouvait travailler à domicile pendant trois à cinq jours par semaine, soit quatre à cinq fois plus de travail à distance qu’avant la COVID-19. Il convient de noter que plus de la moitié de la main-d’œuvre n’a que peu ou pas de possibilités de travail à distance.
De plus, tout le travail pouvant être effectué à distance n’a pas à l’être; par exemple, les négociations, les remue-méninges et la fourniture d’avis sensibles sont des activités qui peuvent être moins efficaces lorsqu’elles sont effectuées à distance.
Les configurations de travail hybride sont susceptibles de persister. Et les organisations devront affiner leurs modèles opérationnels dans cinq domaines :
- Développer l’attention des cadres sur la clarté stratégique, l’accompagnement et l’empathie. Le fait que le travail ait un sens pour soi demeure le principal moteur de la performance et de la productivité des employés.
- Favoriser la gestion axée sur les résultats des petites équipes interfonctionnelles.
- Accroître la requalification et le développement et le déploiement de talents plus rapidement que par le passé, en s’appuyant sur la formation institutionnelle, ainsi que sur l’apprentissage et le tutorat.
- Trouver de nouvelles façons de collaborer.
- Accroître le taux d’adoption de la technologie. Il est impératif pour les entreprises de rechercher de nouvelles technologies et d’utiliser les données pour obtenir des résultats optimaux et prendre de meilleures décisions.