Que disent les résultats de la plus grande étude sur les programmes de revenu garanti?
Depuis huit ans, des chercheurs ont discrètement réalisé l’étude la plus vaste et la plus complète à ce jour sur les programmes qui offrent aux gens un flux mensuel d’argent, et ce, sans aucune condition. Au fil du temps, ces revenus transforment-ils leur vie?
Réalisée par OpenResearch, l’étude a suivi 3 000 participants de 2020 à 2023, créant un portrait complet des effets des programmes de revenu garanti. Elle a divisé les participants en deux groupes :
- 1 000 personnes ont reçu 1 000 $ US par mois pendant trois ans;
- Les autres ont reçu 50 $ par mois pour servir de groupe témoin, les chercheurs ayant décidé de leur verser un montant symbolique pour les aider à rester engagés dans le projet.
Les groupes, tous composés de personnes âgées de 21 à 40 ans, provenaient de comtés ruraux, suburbains et urbains de l’Illinois et du Texas avec des revenus annuels moyens par ménage d’environ 30 000 dollars, créant ainsi un échantillon représentatif des jeunes Américains à faible revenu. Chaque groupe a été interrogé mensuellement et annuellement, et 155 personnes ont également été interrogées en profondeur une à deux fois par an. En moyenne, 97 pour cent des participants ont répondu aux sondages.
Selon le compte rendu de l’étude publié sur le site du National Bureau of Economic Research, le transfert a entraîné une baisse du revenu individuel total d’environ 1 500 $/an par rapport au groupe témoin, en excluant le montant des transferts.
Le programme a entraîné une diminution de 2,0 points de pourcentage de la participation au marché du travail des participants, et une réduction du temps de travail de 1,3 à 1,4 heure par semaine, les conjoints des participants ayant réduit leurs heures travaillées de manière comparable.
Le transfert a généré une plus forte augmentation du temps consacré aux loisirs que du temps consacré à d’autres activités telles que le transport et les finances. Aucun impact sur la qualité de l’emploi n’a été constaté ni aucun effet significatif sur les investissements dans le capital humain, même si les participants plus jeunes pouvaient poursuivre une éducation plus formelle.
Dans l’ensemble, les résultats suggèrent un effet modéré sur l’offre de travail, qui ne semble pas compensé par d’autres activités productives.
Depuis huit ans, des chercheurs ont discrètement réalisé l’étude la plus vaste et la plus complète à ce jour sur les programmes qui offrent aux gens un flux mensuel d’argent, et ce, sans aucune condition. Au fil du temps, ces revenus transforment-ils leur vie?
Réalisée par OpenResearch, l’étude a suivi 3 000 participants de 2020 à 2023, créant un portrait complet des effets des programmes de revenu garanti. Elle a divisé les participants en deux groupes :
- 1 000 personnes ont reçu 1 000 $ US par mois pendant trois ans;
- Les autres ont reçu 50 $ par mois pour servir de groupe témoin, les chercheurs ayant décidé de leur verser un montant symbolique pour les aider à rester engagés dans le projet.
Les groupes, tous composés de personnes âgées de 21 à 40 ans, provenaient de comtés ruraux, suburbains et urbains de l’Illinois et du Texas avec des revenus annuels moyens par ménage d’environ 30 000 dollars, créant ainsi un échantillon représentatif des jeunes Américains à faible revenu. Chaque groupe a été interrogé mensuellement et annuellement, et 155 personnes ont également été interrogées en profondeur une à deux fois par an. En moyenne, 97 pour cent des participants ont répondu aux sondages.
Selon le compte rendu de l’étude publié sur le site du National Bureau of Economic Research, le transfert a entraîné une baisse du revenu individuel total d’environ 1 500 $/an par rapport au groupe témoin, en excluant le montant des transferts.
Le programme a entraîné une diminution de 2,0 points de pourcentage de la participation au marché du travail des participants, et une réduction du temps de travail de 1,3 à 1,4 heure par semaine, les conjoints des participants ayant réduit leurs heures travaillées de manière comparable.
Le transfert a généré une plus forte augmentation du temps consacré aux loisirs que du temps consacré à d’autres activités telles que le transport et les finances. Aucun impact sur la qualité de l’emploi n’a été constaté ni aucun effet significatif sur les investissements dans le capital humain, même si les participants plus jeunes pouvaient poursuivre une éducation plus formelle.
Dans l’ensemble, les résultats suggèrent un effet modéré sur l’offre de travail, qui ne semble pas compensé par d’autres activités productives.