Quantifier le lien entre les politiques éducatives et la productivité macroéconomique
Des travaux récents de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), dont un résumé se trouve sur le site VOXEU CEPR, quantifient non seulement la relation entre les politiques et les performances éducatives, mais l’étendent à une mesure du capital humain et à son effet sur la productivité macroéconomique.
Ces travaux mettent en lumière les politiques ayant le plus grand potentiel d’amélioration de la productivité grâce au canal du capital humain. En particulier, stimuler la participation à l’éducation à la petite enfance (EPE), augmenter les dépenses d’éducation et réduire les inégalités de revenus pourraient générer des gains de plusieurs points de pourcentage dans la productivité à long terme de certains pays.
Au niveau des élèves, la participation à l’éducation et aux services à la petite enfance constitue la politique qui présente l’un des plus forts liens avec la performance et la productivité des élèves. Il est largement reconnu que la participation à l’EPE a un effet positif sur le développement cognitif, socioémotionnel et physique des enfants. Les données de 2021 montrent que 70 % des pays de l’OCDE ont déjà atteint une couverture impressionnante de 90 % pour les enfants de trois à cinq ans en matière d’EPE.
Au niveau national, les dépenses d’éducation sont étroitement liées aux performances et à la productivité des élèves. La littérature suggère que la relation entre le niveau de dépenses par étudiant et les performances des étudiants est non linéaire, toute relation positive s’affaiblissant à mesure que les niveaux de dépenses sont élevés.
Au niveau national, les liens entre croissance économique et inégalités de revenus sont complexes, avec des liens de causalité allant dans les deux sens. Cependant, plusieurs études récentes utilisant des données transnationales suggèrent que les inégalités ont un effet négatif sur la croissance, avec des effets macroéconomiques souvent très importants.
D’autres politiques éducatives pourraient avoir des effets importants sur les résultats des élèves ou des écoles, même si les gains macroéconomiques globaux sont moins importants qu’avec les politiques examinées ci-dessus :
- Améliorer la qualité des enseignants en élevant la proportion d’enseignants titulaires d’une maîtrise pour les pays ayant les plus faibles proportions (Chili, Colombie, Danemark) et les ramener à la médiane de l’OCDE se traduirait par des gains de productivité d’environ 1,8 %;
- Réduire la proportion d’écoles séparant les élèves dans toutes les matières ou ramener le redoublement au niveau médian de l’OCDE se traduirait par des gains de productivité pouvant atteindre 1,0 %;
- Renforcer la responsabilité de l’école améliore les performances des élèves. Pour les pays où les règles en la matière sont peu contraignantes, augmenter la proportion d’écoles publiant leurs données de réussite jusqu’au quartile supérieur serait associé à des gains de productivité à long terme de 0,3 %.
Des travaux récents de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), dont un résumé se trouve sur le site VOXEU CEPR, quantifient non seulement la relation entre les politiques et les performances éducatives, mais l’étendent à une mesure du capital humain et à son effet sur la productivité macroéconomique.
Ces travaux mettent en lumière les politiques ayant le plus grand potentiel d’amélioration de la productivité grâce au canal du capital humain. En particulier, stimuler la participation à l’éducation à la petite enfance (EPE), augmenter les dépenses d’éducation et réduire les inégalités de revenus pourraient générer des gains de plusieurs points de pourcentage dans la productivité à long terme de certains pays.
Au niveau des élèves, la participation à l’éducation et aux services à la petite enfance constitue la politique qui présente l’un des plus forts liens avec la performance et la productivité des élèves. Il est largement reconnu que la participation à l’EPE a un effet positif sur le développement cognitif, socioémotionnel et physique des enfants. Les données de 2021 montrent que 70 % des pays de l’OCDE ont déjà atteint une couverture impressionnante de 90 % pour les enfants de trois à cinq ans en matière d’EPE.
Au niveau national, les dépenses d’éducation sont étroitement liées aux performances et à la productivité des élèves. La littérature suggère que la relation entre le niveau de dépenses par étudiant et les performances des étudiants est non linéaire, toute relation positive s’affaiblissant à mesure que les niveaux de dépenses sont élevés.
Au niveau national, les liens entre croissance économique et inégalités de revenus sont complexes, avec des liens de causalité allant dans les deux sens. Cependant, plusieurs études récentes utilisant des données transnationales suggèrent que les inégalités ont un effet négatif sur la croissance, avec des effets macroéconomiques souvent très importants.
D’autres politiques éducatives pourraient avoir des effets importants sur les résultats des élèves ou des écoles, même si les gains macroéconomiques globaux sont moins importants qu’avec les politiques examinées ci-dessus :
- Améliorer la qualité des enseignants en élevant la proportion d’enseignants titulaires d’une maîtrise pour les pays ayant les plus faibles proportions (Chili, Colombie, Danemark) et les ramener à la médiane de l’OCDE se traduirait par des gains de productivité d’environ 1,8 %;
- Réduire la proportion d’écoles séparant les élèves dans toutes les matières ou ramener le redoublement au niveau médian de l’OCDE se traduirait par des gains de productivité pouvant atteindre 1,0 %;
- Renforcer la responsabilité de l’école améliore les performances des élèves. Pour les pays où les règles en la matière sont peu contraignantes, augmenter la proportion d’écoles publiant leurs données de réussite jusqu’au quartile supérieur serait associé à des gains de productivité à long terme de 0,3 %.