Quand les yeux dans le ciel commencent à vous regarder
Selon un article du New York Times, de nouveaux satellites en orbite autour de la Terre à très basse altitude pourraient aboutir à un monde où rien n’est plus vraiment interdit.
Quiconque vit dans le monde moderne est devenu familier avec la diminution de la vie privée en raison de la multiplication des caméras de sécurité, des pisteurs intégrés aux téléphones intelligents, des systèmes de reconnaissance faciale, des drones et d’autres formes de surveillance numérique. Mais ce qui rend la surveillance aérienne potentiellement effrayante, disent les experts, c’est sa capacité à envahir des zones autrefois considérées comme intrinsèquement interdites.
« Nous sommes parfaitement conscients des implications en matière de vie privée », déclare le directeur d’Albedo Space, la société qui fabrique les nouveaux satellites. La technologie de son entreprise permettra d’imager les gens, mais ne pourra pas les identifier, déclare-t-il. La société prend néanmoins des mesures administratives pour répondre à un large éventail de problèmes de confidentialité.
« Il s’agit d’une caméra géante dans le ciel que tout gouvernement peut utiliser à tout moment à notre insu », déclare l’avocate générale de l’Electronic Frontier Foundation. « Nous devrions certainement nous inquiéter. »
Face à cette préoccupation, les partisans de la technologie Albedo affirment que les avantages réels doivent être pesés, en particulier lorsqu’il s’agit de lutter contre les catastrophes et de sauver des vies : « Vous saurez quelle maison est en feu et où les gens fuient », déclare un ancien chef de l’Administration nationale des océans et de l’atmosphère, qui autorise les satellites d’imagerie civils aux États-Unis.
Albedo Space compte 50 employés et a levé environ 100 millions $ US. La jeune pousse prévoit de lancer son premier satellite début 2025. À terme, elle prévoit une flotte de 24 vaisseaux spatiaux. Le conseil consultatif stratégique d’Albedo comprend d’anciens directeurs de la CIA et de la National Geospatial-Intelligence Agency, une agence du Pentagone.
Alors que les vaisseaux spatiaux en orbite étudient la planète depuis longtemps, la catastrophe nucléaire de Tchernobyl a fait ressortir le potentiel de surveillance de la vie civile par des satellites. Après la guerre froide, en 1994, l’administration Clinton a approuvé l’utilisation commerciale de la technologie d’espionnage américaine.
Aujourd’hui, les satellites d’imagerie civils les plus puissants peuvent différencier des objets au sol mesurant seulement 30 centimètres de diamètre. Les images permettent aux analystes de discerner les marquages routiers et même les numéros de queue des avions.
Avec les années, la qualité des images prises depuis l’orbite s’est continuellement améliorée, facilitant ainsi les reportages sur les guerres, les réfugiés, les bases militaires secrètes, les violations des droits de la personne, la destruction de l’environnement, les catastrophes naturelles et le renforcement des capacités militaires.
Albedo Space vise à faire un pas en avant en imageant des objets aussi petits que 10 centimètres. Cela est devenu possible parce que l’administration Trump a pris des mesures en 2018 pour assouplir les réglementations qui régissent la résolution des satellites civils, tandis que les drones sont hautement réglementés par les lois fédérales, étatiques et locales, qui exposent leurs propriétaires à des plaintes pour intrusion et violation de la vie privée.
Selon un article du New York Times, de nouveaux satellites en orbite autour de la Terre à très basse altitude pourraient aboutir à un monde où rien n’est plus vraiment interdit.
Quiconque vit dans le monde moderne est devenu familier avec la diminution de la vie privée en raison de la multiplication des caméras de sécurité, des pisteurs intégrés aux téléphones intelligents, des systèmes de reconnaissance faciale, des drones et d’autres formes de surveillance numérique. Mais ce qui rend la surveillance aérienne potentiellement effrayante, disent les experts, c’est sa capacité à envahir des zones autrefois considérées comme intrinsèquement interdites.
« Nous sommes parfaitement conscients des implications en matière de vie privée », déclare le directeur d’Albedo Space, la société qui fabrique les nouveaux satellites. La technologie de son entreprise permettra d’imager les gens, mais ne pourra pas les identifier, déclare-t-il. La société prend néanmoins des mesures administratives pour répondre à un large éventail de problèmes de confidentialité.
« Il s’agit d’une caméra géante dans le ciel que tout gouvernement peut utiliser à tout moment à notre insu », déclare l’avocate générale de l’Electronic Frontier Foundation. « Nous devrions certainement nous inquiéter. »
Face à cette préoccupation, les partisans de la technologie Albedo affirment que les avantages réels doivent être pesés, en particulier lorsqu’il s’agit de lutter contre les catastrophes et de sauver des vies : « Vous saurez quelle maison est en feu et où les gens fuient », déclare un ancien chef de l’Administration nationale des océans et de l’atmosphère, qui autorise les satellites d’imagerie civils aux États-Unis.
Albedo Space compte 50 employés et a levé environ 100 millions $ US. La jeune pousse prévoit de lancer son premier satellite début 2025. À terme, elle prévoit une flotte de 24 vaisseaux spatiaux. Le conseil consultatif stratégique d’Albedo comprend d’anciens directeurs de la CIA et de la National Geospatial-Intelligence Agency, une agence du Pentagone.
Alors que les vaisseaux spatiaux en orbite étudient la planète depuis longtemps, la catastrophe nucléaire de Tchernobyl a fait ressortir le potentiel de surveillance de la vie civile par des satellites. Après la guerre froide, en 1994, l’administration Clinton a approuvé l’utilisation commerciale de la technologie d’espionnage américaine.
Aujourd’hui, les satellites d’imagerie civils les plus puissants peuvent différencier des objets au sol mesurant seulement 30 centimètres de diamètre. Les images permettent aux analystes de discerner les marquages routiers et même les numéros de queue des avions.
Avec les années, la qualité des images prises depuis l’orbite s’est continuellement améliorée, facilitant ainsi les reportages sur les guerres, les réfugiés, les bases militaires secrètes, les violations des droits de la personne, la destruction de l’environnement, les catastrophes naturelles et le renforcement des capacités militaires.
Albedo Space vise à faire un pas en avant en imageant des objets aussi petits que 10 centimètres. Cela est devenu possible parce que l’administration Trump a pris des mesures en 2018 pour assouplir les réglementations qui régissent la résolution des satellites civils, tandis que les drones sont hautement réglementés par les lois fédérales, étatiques et locales, qui exposent leurs propriétaires à des plaintes pour intrusion et violation de la vie privée.