Propriété et gouvernance des entreprises publiques mondiales 2024
Un rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) présente les tendances et évolutions de la propriété et de la gouvernance des entreprises publiques dans près de 59 juridictions à travers le monde.
Les entreprises publiques sont des acteurs majeurs de l’économie mondiale, mais leur poids varie selon les pays
Entre 2000 et 2023, le nombre d’entreprises publiques parmi les 500 plus grandes entreprises mondiales sur la base de leur chiffre d’affaires est passé de 34 à 126. Ces entreprises publiques avaient 53 500 milliards de dollars US d’actifs et plus de 12 000 milliards de dollars US de chiffre d’affaires en 2023. Cette même année, 12 % de la capitalisation boursière mondiale appartenait à des entreprises détenues à plus de 25 % par le secteur public.
En République tchèque, en Colombie, en Lettonie et en Lituanie, le secteur public détient plus de 35 % des actions cotées, et en Arabie saoudite, ce chiffre atteint 83 %.
L’importance des entreprises publiques varie toutefois considérablement selon les marchés. Dans la zone OCDE, la capitalisation boursière des entreprises cotées détenues à plus de 25 % par le secteur public n’est que de 2 %, contre :
- 16 % en Amérique latine et en Asie (hors Chine et Japon);
- plus de 47 % en République populaire de Chine;
- 68 % parmi les « autres pays ».
Davantage de pays devraient adopter des politiques favorisant un actionnariat public professionnel et actif
Au-delà de leurs activités commerciales, les entreprises publiques poursuivent souvent des objectifs de politique publique, tels que la réduction des inégalités, le développement des infrastructures ou la fourniture de soins de santé, tout en générant des revenus. Un calibrage minutieux et une transparence autour des objectifs de politique publique sont nécessaires pour garantir que les politiques bien intentionnées ne nuisent pas au bon fonctionnement des marchés. Ce rapport constate que la moitié des juridictions étudiées n’ont pas encore mis en place de politiques de propriété décrivant l’objectif de l’État en tant que propriétaire et la manière dont il exerce sa propriété.
Des efforts plus importants sont nécessaires pour uniformiser les règles du jeu entre les entreprises publiques et les autres entreprises
Pour que les règles du jeu soient équitables entre les entreprises publiques et les autres entreprises, il faut s’attaquer aux conflits potentiels découlant des rôles de l’État en tant que décideur politique, régulateur du marché et propriétaire d’entreprise.
Les entreprises publiques sont au cœur du développement durable et peuvent donner l’exemple dans divers domaines, notamment la transition vers une économie à faibles émissions de carbone et la conduite responsable des affaires
La prévalence des entreprises publiques dans les secteurs à fortes émissions de gaz à effet de serre, notamment les hydrocarbures, les services publics, la construction, l’énergie et les métaux, les rend particulièrement importantes pour la transition vers une économie à faibles émissions de carbone.
Le secteur public détient 18 % des actions des 100 plus grandes sociétés cotées en bourse à l’échelle mondiale, avec une participation nettement plus élevée dans certains marchés émergents. Malgré cela, seul un quart des juridictions intègrent explicitement les objectifs climatiques dans leur politique de propriété des entreprises publiques.
Un rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) présente les tendances et évolutions de la propriété et de la gouvernance des entreprises publiques dans près de 59 juridictions à travers le monde.
Les entreprises publiques sont des acteurs majeurs de l’économie mondiale, mais leur poids varie selon les pays
Entre 2000 et 2023, le nombre d’entreprises publiques parmi les 500 plus grandes entreprises mondiales sur la base de leur chiffre d’affaires est passé de 34 à 126. Ces entreprises publiques avaient 53 500 milliards de dollars US d’actifs et plus de 12 000 milliards de dollars US de chiffre d’affaires en 2023. Cette même année, 12 % de la capitalisation boursière mondiale appartenait à des entreprises détenues à plus de 25 % par le secteur public.
En République tchèque, en Colombie, en Lettonie et en Lituanie, le secteur public détient plus de 35 % des actions cotées, et en Arabie saoudite, ce chiffre atteint 83 %.
L’importance des entreprises publiques varie toutefois considérablement selon les marchés. Dans la zone OCDE, la capitalisation boursière des entreprises cotées détenues à plus de 25 % par le secteur public n’est que de 2 %, contre :
- 16 % en Amérique latine et en Asie (hors Chine et Japon);
- plus de 47 % en République populaire de Chine;
- 68 % parmi les « autres pays ».
Davantage de pays devraient adopter des politiques favorisant un actionnariat public professionnel et actif
Au-delà de leurs activités commerciales, les entreprises publiques poursuivent souvent des objectifs de politique publique, tels que la réduction des inégalités, le développement des infrastructures ou la fourniture de soins de santé, tout en générant des revenus. Un calibrage minutieux et une transparence autour des objectifs de politique publique sont nécessaires pour garantir que les politiques bien intentionnées ne nuisent pas au bon fonctionnement des marchés. Ce rapport constate que la moitié des juridictions étudiées n’ont pas encore mis en place de politiques de propriété décrivant l’objectif de l’État en tant que propriétaire et la manière dont il exerce sa propriété.
Des efforts plus importants sont nécessaires pour uniformiser les règles du jeu entre les entreprises publiques et les autres entreprises
Pour que les règles du jeu soient équitables entre les entreprises publiques et les autres entreprises, il faut s’attaquer aux conflits potentiels découlant des rôles de l’État en tant que décideur politique, régulateur du marché et propriétaire d’entreprise.
Les entreprises publiques sont au cœur du développement durable et peuvent donner l’exemple dans divers domaines, notamment la transition vers une économie à faibles émissions de carbone et la conduite responsable des affaires
La prévalence des entreprises publiques dans les secteurs à fortes émissions de gaz à effet de serre, notamment les hydrocarbures, les services publics, la construction, l’énergie et les métaux, les rend particulièrement importantes pour la transition vers une économie à faibles émissions de carbone.
Le secteur public détient 18 % des actions des 100 plus grandes sociétés cotées en bourse à l’échelle mondiale, avec une participation nettement plus élevée dans certains marchés émergents. Malgré cela, seul un quart des juridictions intègrent explicitement les objectifs climatiques dans leur politique de propriété des entreprises publiques.