Premier rapport de l’Observatoire des relations entre start-ups et grands groupes
En France, le médiateur des entreprises a remis le premier rapport de l’Observatoire des relations entre start-ups et grands groupes. Levier de croissance économique et outil important au service de la transition écologique, le développement des jeunes pousses est un enjeu stratégique de premier plan.
Ce développement passe notamment par leur intégration plus forte dans les échanges commerciaux et la création de valeur que représente la commande publique et privée. Intégré au plan « Je choisis la French Tech », cet objectif consiste à doubler le montant des achats des entreprises et acteurs publics auprès des jeunes pousses d’ici 2027.
Pour cette raison, le Médiateur des entreprises a reçu comme mission de mettre en place et piloter un observatoire afin d’évaluer la commande publique et privée à destination de ces entreprises. Cet observatoire permet de publier chaque année un baromètre présentant l’évolution du recours aux solutions proposées par celles-ci.
Le document repose sur 3 blocs d’analyse et de documentation :
- Deux sondages, l’un auprès des grands donneurs d’ordres, l’un auprès des entreprises en démarrage;
- Le calcul réel du recours aux jeunes pousses auprès d’un large échantillon de grands donneurs d’ordres privés et publics qui ont accepté de le faire sur leur base d’achats;
- Les apports d’un panel de partenaires socioprofessionnels et d’acteurs économiques investis qui en complètent l’éclairage.
Les enseignements de cette première édition sont les suivants :
- Les achats auprès des jeunes pousses se trouvent sur une courbe ascendante
Sur l’échantillon des 41 grands acteurs privés ayant contribué, la médiane du taux d’utilisation des jeunes pousses est passée de 2,3 % en 2021 à 2,4 % en 2022. Le secteur public n’est pas en reste, avec un taux qui reste stable autour de 1 %, mais un montant d’engagement en forte progression (18 %), passant de 1,48 milliard d’euros à 1,75 milliard d’euros. - Les jeunes pousses sont mieux prises en compte par les grands comptes
Elles s’imposent progressivement dans les panels d’achats des grands comptes (41 % des répondants ont déjà bénéficié de leurs services et 14 % s’apprêtent à franchir le pas dans les 12 prochains mois). Ce constat est valable aussi bien auprès des acteurs privés que publics. - Le risque de collaborer avec les jeunes pousses est de moins en moins perçu comme un frein par les grands comptes
53 % des entreprises le jugent assez faible et 4 % très faible. Parmi les risques identifiés, la problématique liée à la pérennité de la jeune pousse s’établit à seulement 15 % des raisons considérées comme des freins à une collaboration. - La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ne constitue pas un frein, mais plutôt un accélérateur
Systématiquement demandés par les grands comptes (71 %), les critères RSE ne posent pas de problèmes aux jeunes pousses pour 72 % des répondants, et sont même utilisés comme un atout dans leur réponse par 46 % d’entre elles.
En France, le médiateur des entreprises a remis le premier rapport de l’Observatoire des relations entre start-ups et grands groupes. Levier de croissance économique et outil important au service de la transition écologique, le développement des jeunes pousses est un enjeu stratégique de premier plan.
Ce développement passe notamment par leur intégration plus forte dans les échanges commerciaux et la création de valeur que représente la commande publique et privée. Intégré au plan « Je choisis la French Tech », cet objectif consiste à doubler le montant des achats des entreprises et acteurs publics auprès des jeunes pousses d’ici 2027.
Pour cette raison, le Médiateur des entreprises a reçu comme mission de mettre en place et piloter un observatoire afin d’évaluer la commande publique et privée à destination de ces entreprises. Cet observatoire permet de publier chaque année un baromètre présentant l’évolution du recours aux solutions proposées par celles-ci.
Le document repose sur 3 blocs d’analyse et de documentation :
- Deux sondages, l’un auprès des grands donneurs d’ordres, l’un auprès des entreprises en démarrage;
- Le calcul réel du recours aux jeunes pousses auprès d’un large échantillon de grands donneurs d’ordres privés et publics qui ont accepté de le faire sur leur base d’achats;
- Les apports d’un panel de partenaires socioprofessionnels et d’acteurs économiques investis qui en complètent l’éclairage.
Les enseignements de cette première édition sont les suivants :
- Les achats auprès des jeunes pousses se trouvent sur une courbe ascendante
Sur l’échantillon des 41 grands acteurs privés ayant contribué, la médiane du taux d’utilisation des jeunes pousses est passée de 2,3 % en 2021 à 2,4 % en 2022. Le secteur public n’est pas en reste, avec un taux qui reste stable autour de 1 %, mais un montant d’engagement en forte progression (18 %), passant de 1,48 milliard d’euros à 1,75 milliard d’euros. - Les jeunes pousses sont mieux prises en compte par les grands comptes
Elles s’imposent progressivement dans les panels d’achats des grands comptes (41 % des répondants ont déjà bénéficié de leurs services et 14 % s’apprêtent à franchir le pas dans les 12 prochains mois). Ce constat est valable aussi bien auprès des acteurs privés que publics. - Le risque de collaborer avec les jeunes pousses est de moins en moins perçu comme un frein par les grands comptes
53 % des entreprises le jugent assez faible et 4 % très faible. Parmi les risques identifiés, la problématique liée à la pérennité de la jeune pousse s’établit à seulement 15 % des raisons considérées comme des freins à une collaboration. - La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ne constitue pas un frein, mais plutôt un accélérateur
Systématiquement demandés par les grands comptes (71 %), les critères RSE ne posent pas de problèmes aux jeunes pousses pour 72 % des répondants, et sont même utilisés comme un atout dans leur réponse par 46 % d’entre elles.