Pourquoi l’hydrogène perd la course pour propulser les voitures plus propres
Les véhicules à hydrogène se dirigent vers une impasse, avec la hausse des prix du carburant, la stagnation des ventes de véhicules et la fermeture des stations-service, soutient un article de la MIT Technology Review.
Les piles à combustible à hydrogène fonctionnent en combinant l’hydrogène et l’oxygène dans des réactions chimiques, générant ainsi de l’électricité pouvant alimenter les véhicules. Ces voitures sont souvent présentées comme une option de transport respectueuse du climat. Or, la technologie n’a pas réussi à s’imposer auprès des conducteurs.
Les véhicules à hydrogène sont en retard
Il y a dix ans, la course à l’introduction d’un véhicule populaire carboneutre était à la portée de tous. « Remontez dans les années 2010, et les deux technologies – véhicules électriques et à pile à combustible – étaient évoquées du même souffle », explique le chef de l’équipe des transports chez BloombergNEF.
Aujourd’hui, cependant, les batteries sont nettement en tête. En 2023, les ventes mondiales de véhicules électriques à batterie ont dépassé les 10 millions, ce à quoi s’ajoutent environ 4 millions de véhicules hybrides rechargeables. Au cours de la même période, seulement 14 000 véhicules à pile à combustible environ ont été vendus dans le monde. Cela signifie que pour chaque véhicule à hydrogène vendu, 1 000 véhicules à batterie prenaient la route. Et l’écart se creuse.
Les véhicules à hydrogène sont chers
Une partie de la raison pour laquelle les consommateurs ne se ruent pas vers les voitures à hydrogène est leur coût. La Toyota Mirai 2024, l’un des véhicules à hydrogène les plus vendus sur le marché, coûte aujourd’hui environ 50 000 dollars américains, soit plus cher que les voitures à essence et électriques comparables. Certains pays espèrent aider les choses : en Corée du Sud, les gouvernements national et locaux offrent des incitatifs financiers qui pourraient réduire de moitié le coût d’un nouveau véhicule à pile à combustible pour les consommateurs. Il ne s’agit toutefois pas seulement du coût du véhicule. Les coûts du carburant sont également élevés.
L’infrastructure n’est pas là
L’un des principaux attraits des véhicules à pile à combustible est la rapidité et la facilité de faire le plein dans les stations. La construction de ces stations pose toutefois un défi. Lors du Forum économique mondial de 2023, le scientifique en chef de Toyota a souligné ce défi, qualifiant l’infrastructure de l’hydrogène de « problème de la poule et de l’œuf ». Fondamentalement, il y a aujourd’hui peu de demande pour les véhicules à hydrogène parce qu’il n’y a pas assez de stations-service, et il n’y a pas beaucoup de demande pour les stations-service parce qu’il y a très peu de véhicules à pile à combustible sur les routes.
La technologie est inefficace
Un autre problème avec les piles à combustible est qu’elles sont tout simplement moins efficaces que les batteries.
Lors de la conversion de l’énergie d’une forme à une autre, il y a toujours des pertes. Dans le cas des batteries lithium-ion, on parle d’environ 10 % de perte, alors que dans le cas des piles à combustible à hydrogène, on parle plutôt de 30 % de perte.
Les véhicules à hydrogène se dirigent vers une impasse, avec la hausse des prix du carburant, la stagnation des ventes de véhicules et la fermeture des stations-service, soutient un article de la MIT Technology Review.
Les piles à combustible à hydrogène fonctionnent en combinant l’hydrogène et l’oxygène dans des réactions chimiques, générant ainsi de l’électricité pouvant alimenter les véhicules. Ces voitures sont souvent présentées comme une option de transport respectueuse du climat. Or, la technologie n’a pas réussi à s’imposer auprès des conducteurs.
Les véhicules à hydrogène sont en retard
Il y a dix ans, la course à l’introduction d’un véhicule populaire carboneutre était à la portée de tous. « Remontez dans les années 2010, et les deux technologies – véhicules électriques et à pile à combustible – étaient évoquées du même souffle », explique le chef de l’équipe des transports chez BloombergNEF.
Aujourd’hui, cependant, les batteries sont nettement en tête. En 2023, les ventes mondiales de véhicules électriques à batterie ont dépassé les 10 millions, ce à quoi s’ajoutent environ 4 millions de véhicules hybrides rechargeables. Au cours de la même période, seulement 14 000 véhicules à pile à combustible environ ont été vendus dans le monde. Cela signifie que pour chaque véhicule à hydrogène vendu, 1 000 véhicules à batterie prenaient la route. Et l’écart se creuse.
Les véhicules à hydrogène sont chers
Une partie de la raison pour laquelle les consommateurs ne se ruent pas vers les voitures à hydrogène est leur coût. La Toyota Mirai 2024, l’un des véhicules à hydrogène les plus vendus sur le marché, coûte aujourd’hui environ 50 000 dollars américains, soit plus cher que les voitures à essence et électriques comparables. Certains pays espèrent aider les choses : en Corée du Sud, les gouvernements national et locaux offrent des incitatifs financiers qui pourraient réduire de moitié le coût d’un nouveau véhicule à pile à combustible pour les consommateurs. Il ne s’agit toutefois pas seulement du coût du véhicule. Les coûts du carburant sont également élevés.
L’infrastructure n’est pas là
L’un des principaux attraits des véhicules à pile à combustible est la rapidité et la facilité de faire le plein dans les stations. La construction de ces stations pose toutefois un défi. Lors du Forum économique mondial de 2023, le scientifique en chef de Toyota a souligné ce défi, qualifiant l’infrastructure de l’hydrogène de « problème de la poule et de l’œuf ». Fondamentalement, il y a aujourd’hui peu de demande pour les véhicules à hydrogène parce qu’il n’y a pas assez de stations-service, et il n’y a pas beaucoup de demande pour les stations-service parce qu’il y a très peu de véhicules à pile à combustible sur les routes.
La technologie est inefficace
Un autre problème avec les piles à combustible est qu’elles sont tout simplement moins efficaces que les batteries.
Lors de la conversion de l’énergie d’une forme à une autre, il y a toujours des pertes. Dans le cas des batteries lithium-ion, on parle d’environ 10 % de perte, alors que dans le cas des piles à combustible à hydrogène, on parle plutôt de 30 % de perte.