Pourquoi les prix des produits alimentaires ne baissent-ils pas?
L’indice de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui mesure la variation des cours internationaux du panier de produits alimentaires de base, a baissé de 32,8 points, soit 20,5 %, en un an. En mars dernier, on constatait une douzième baisse consécutive. Alors, pourquoi les prix des produits alimentaires ne baissent-ils pas sur les étagères des supermarchés? Un article publié par TF1 Info tente de répondre à cette question.
La crise de la COVID-19, qui a été le plus grand facteur de la hausse des coûts, est maintenant derrière nous. En effet, les rapports entre les demandes d’importations et les disponibilités des stocks sont moins déséquilibrés. En outre, l’Initiative céréalière de la mer Noire, qui permet à l’Ukraine d’exporter des céréales depuis ses ports, contribue à la diminution des prix. En d’autres termes, l’offre actuelle sur les marchés satisfait la demande. Néanmoins, cette baisse des prix ne se reflète pas sur les tickets de caisse dans les magasins. Il semblerait que les contrats signés entre les industriels et les distributeurs seraient la raison principale de cette situation. En effet, ces contrats sont rigides, dans la mesure où ils permettent d’accéder aux matières premières à un prix prédéterminé. Cela permet de neutraliser la volatilité à la hausse, mais le contraire aussi s’applique. Par conséquent, une variation des prix sur les marchés met du temps à se refléter sur le ticket du consommateur. En outre, le modèle de négociation manque de flexibilité, puisque celles-ci se tiennent une fois par année.
En France, le gouvernement appelle les industriels et les distributeurs à la renégociation afin de soulager les consommateurs. Il espère insérer une clause de « revoyure » dans les futurs contrats pour permettre de réagir plus rapidement aux fluctuations des prix.
L’indice de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui mesure la variation des cours internationaux du panier de produits alimentaires de base, a baissé de 32,8 points, soit 20,5 %, en un an. En mars dernier, on constatait une douzième baisse consécutive. Alors, pourquoi les prix des produits alimentaires ne baissent-ils pas sur les étagères des supermarchés? Un article publié par TF1 Info tente de répondre à cette question.
La crise de la COVID-19, qui a été le plus grand facteur de la hausse des coûts, est maintenant derrière nous. En effet, les rapports entre les demandes d’importations et les disponibilités des stocks sont moins déséquilibrés. En outre, l’Initiative céréalière de la mer Noire, qui permet à l’Ukraine d’exporter des céréales depuis ses ports, contribue à la diminution des prix. En d’autres termes, l’offre actuelle sur les marchés satisfait la demande. Néanmoins, cette baisse des prix ne se reflète pas sur les tickets de caisse dans les magasins. Il semblerait que les contrats signés entre les industriels et les distributeurs seraient la raison principale de cette situation. En effet, ces contrats sont rigides, dans la mesure où ils permettent d’accéder aux matières premières à un prix prédéterminé. Cela permet de neutraliser la volatilité à la hausse, mais le contraire aussi s’applique. Par conséquent, une variation des prix sur les marchés met du temps à se refléter sur le ticket du consommateur. En outre, le modèle de négociation manque de flexibilité, puisque celles-ci se tiennent une fois par année.
En France, le gouvernement appelle les industriels et les distributeurs à la renégociation afin de soulager les consommateurs. Il espère insérer une clause de « revoyure » dans les futurs contrats pour permettre de réagir plus rapidement aux fluctuations des prix.