Pourquoi les entreprises prennent conscience de la menace des risques liés à la nature
Le rapport 2024 sur les risques mondiaux du Forum économique mondial souligne une fois de plus l'importance et la gravité des risques liés à la nature au cours des dix prochaines années, les classant parmi les défis les plus critiques auxquels nous serons confrontés à l'échelle mondiale. Ces risques transcendent les frontières géographiques, les secteurs industriels et les chaînes de valeur, et nécessitent une réponse urgente et collective.
Ces résultats les plus récents concordent avec ce que nous savons déjà sur le rôle vital que joue la nature dans l'économie mondiale, les rapports du Forum sur la nouvelle économie de la nature montrant que plus de la moitié du PIB mondial – 44 000 milliards de dollars américains – dépend fortement ou modérément de la nature.
Pour maintenir une croissance et une compétitivité continues, les entreprises doivent évaluer la valeur du capital naturel tout au long de leurs chaînes d'approvisionnement, ainsi que réévaluer et mieux évaluer l'impact lié à la nature dans leurs modèles d'affaires.
De plus, la carboneutralité ne peut être atteinte sans la nature. Les solutions climatiques naturelles peuvent contribuer à hauteur d'au moins 30 % à l'atténuation des émissions de carbone nécessaire d'ici 2030. Ce lien inextricable entre le climat et la nature, associé à notre dépendance économique et sociétale à l'égard de la nature et à notre compréhension des points de basculement des limites planétaires auxquels nous sommes confrontés, pousse les chefs d'entreprise à adopter une approche plus holistique que jamais et à utiliser une optique systémique dans leur stratégie de développement durable.
En passant du statu quo à la carboneutralité, les stratégies positives pour la nature peuvent favoriser la résilience et créer un avantage comparatif à long terme. On estime que les transitions positives pour la nature généreront jusqu'à 10 100 milliards de dollars de valeur commerciale annuelle et créeront 395 millions d'emplois d'ici 2030. De plus, près de la moitié du potentiel de réduction estimé pourrait être financièrement rentable. Les premiers à se lancer ont tout à gagner.
Dans le cadre de l'initiative Nature Positive, un nombre croissant d'organisations, d'instituts et de coalitions commerciales et financières collaborent pour définir ce que signifie être « positif pour la nature ». Ces efforts visent à définir clairement le problème et à établir des définitions et des mesures communes, de manière semblable à l'approche adoptée dans le concept désormais bien compris de carboneutralité.
Dans le même ordre d'idées, des évolutions notables ont eu lieu dans le paysage réglementaire au cours des dernières années. Il s'agit notamment de cadres de définition d'objectifs et de divulgation liés à la nature, tels que Science Based Targets Network et Taskforce on Nature-related Financial Disclosures, qui ont été introduits en 2023.
L'objectif 15 du Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal, la Regulation on Deforestation-free products de l'Union européenne, ainsi que laCorporate Sustainability Reporting Directive ont un effet similaire, signalant un changement imminent dans les exigences de conformité.
Le rapport 2024 sur les risques mondiaux du Forum économique mondial souligne une fois de plus l'importance et la gravité des risques liés à la nature au cours des dix prochaines années, les classant parmi les défis les plus critiques auxquels nous serons confrontés à l'échelle mondiale. Ces risques transcendent les frontières géographiques, les secteurs industriels et les chaînes de valeur, et nécessitent une réponse urgente et collective.
Ces résultats les plus récents concordent avec ce que nous savons déjà sur le rôle vital que joue la nature dans l'économie mondiale, les rapports du Forum sur la nouvelle économie de la nature montrant que plus de la moitié du PIB mondial – 44 000 milliards de dollars américains – dépend fortement ou modérément de la nature.
Pour maintenir une croissance et une compétitivité continues, les entreprises doivent évaluer la valeur du capital naturel tout au long de leurs chaînes d'approvisionnement, ainsi que réévaluer et mieux évaluer l'impact lié à la nature dans leurs modèles d'affaires.
De plus, la carboneutralité ne peut être atteinte sans la nature. Les solutions climatiques naturelles peuvent contribuer à hauteur d'au moins 30 % à l'atténuation des émissions de carbone nécessaire d'ici 2030. Ce lien inextricable entre le climat et la nature, associé à notre dépendance économique et sociétale à l'égard de la nature et à notre compréhension des points de basculement des limites planétaires auxquels nous sommes confrontés, pousse les chefs d'entreprise à adopter une approche plus holistique que jamais et à utiliser une optique systémique dans leur stratégie de développement durable.
En passant du statu quo à la carboneutralité, les stratégies positives pour la nature peuvent favoriser la résilience et créer un avantage comparatif à long terme. On estime que les transitions positives pour la nature généreront jusqu'à 10 100 milliards de dollars de valeur commerciale annuelle et créeront 395 millions d'emplois d'ici 2030. De plus, près de la moitié du potentiel de réduction estimé pourrait être financièrement rentable. Les premiers à se lancer ont tout à gagner.
Dans le cadre de l'initiative Nature Positive, un nombre croissant d'organisations, d'instituts et de coalitions commerciales et financières collaborent pour définir ce que signifie être « positif pour la nature ». Ces efforts visent à définir clairement le problème et à établir des définitions et des mesures communes, de manière semblable à l'approche adoptée dans le concept désormais bien compris de carboneutralité.
Dans le même ordre d'idées, des évolutions notables ont eu lieu dans le paysage réglementaire au cours des dernières années. Il s'agit notamment de cadres de définition d'objectifs et de divulgation liés à la nature, tels que Science Based Targets Network et Taskforce on Nature-related Financial Disclosures, qui ont été introduits en 2023.
L'objectif 15 du Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal, la Regulation on Deforestation-free products de l'Union européenne, ainsi que laCorporate Sustainability Reporting Directive ont un effet similaire, signalant un changement imminent dans les exigences de conformité.