Pourquoi les entreprises les mieux gérées offrent-elles de nombreux emplois liés au climat?
De nombreuses entreprises de différents secteurs ont renforcé leurs effectifs pour aider leurs clients à atteindre leurs objectifs de réduction des émissions de carbone et des déchets, à se conformer à une multitude de réglementations environnementales, et à s’assurer qu’elles atteignent leurs propres objectifs climatiques et que leurs chaînes d’approvisionnement ne sont pas perturbées par des événements météorologiques extrêmes et des pénuries d’énergie.
Ce qui est remarquable, selon deux chercheurs à Bendable Labs et à la Claremont Graduate University, c’est que ces entreprises sont généralement mieux gérées que celles qui ne consacrent pas le même niveau de ressources à ces enjeux, résume un article du Wall Street Journal.
Leurs conclusions sont tirées d’une mesure de l’efficacité des entreprises créée par le Drucker Institute de la Claremont Graduate University. Le modèle statistique de l’institut, qui repose sur les principes fondamentaux du regretté professeur et auteur Peter Drucker, constitue la base du Management Top 250, un classement annuel réalisé en partenariat avec le Wall Street Journal. Bendable Labs, une entreprise privée, travaille avec l’institut pour effectuer les calculs et les interpréter.
Au total, les chercheurs utilisent 34 indicateurs pour évaluer les performances des entreprises, en utilisant des résultats normalisés avec une plage typique de 0 à 100 et une moyenne de 50, dans cinq domaines :
- satisfaction client;
- innovation;
- responsabilité sociale;
- engagement et développement des employés;
- solidité financière.
Ces catégories sont ensuite regroupées dans une note qui indique l’efficacité totale d’une entreprise. Drucker a défini l’efficacité comme le fait de « bien faire les bonnes choses ».
Le Management Top 250 pour 2023, publié en décembre, a été sélectionné à partir d’un univers plus large de 794 grandes entreprises américaines cotées en bourse.
Dans leur analyse la plus récente, les chercheurs ont voulu déterminer s’il existait un lien entre le nombre d’emplois liés au climat dans une entreprise par rapport à la taille de son effectif global et la qualité de sa gestion (selon leurs estimations).
Les données sur les emplois liés au climat ont été fournies par Revelio Labs. L’entreprise a recensé les employés occupant divers postes, notamment ceux qui évaluent les risques climatiques, prévoient la météo, se préparent aux catastrophes, promeuvent l’efficacité énergétique et bien plus encore, en recherchant des mots-clés dans les intitulés et les descriptions de postes.
Pour voir s’il existait un lien entre la note d’une entreprise dans le classement Drucker de l’année précédente et sa part d’emplois liés au climat, ils ont divisé en quartiles les 733 entreprises pour lesquelles Revelio Labs disposait d’informations sur les effectifs.
Il est frappant de constater que celles qui comptaient la plus grande part d’emplois liés au climat ont surpassé celles du quartile inférieur dans chacune des cinq catégories. Et dans plusieurs cas, l’écart était considérable.
Les entreprises qui comptent la plus grande part d’emplois liés au climat ont devancé celles qui en comptent la plus petite part, en moyenne :
- de 4,3 points en matière de satisfaction client;
- de 3,5 points en matière d’innovation;
- de 8,4 points en matière de responsabilité sociale;
- de 5,3 points en matière d’engagement et de développement des employés;
- de 1,4 point en matière de solidité financière.
La différence en termes d’efficacité globale était de 7 points, soit une note moyenne de 52,9 contre 45,9 sur l’échelle de 0 à 100.
De nombreuses entreprises de différents secteurs ont renforcé leurs effectifs pour aider leurs clients à atteindre leurs objectifs de réduction des émissions de carbone et des déchets, à se conformer à une multitude de réglementations environnementales, et à s’assurer qu’elles atteignent leurs propres objectifs climatiques et que leurs chaînes d’approvisionnement ne sont pas perturbées par des événements météorologiques extrêmes et des pénuries d’énergie.
Ce qui est remarquable, selon deux chercheurs à Bendable Labs et à la Claremont Graduate University, c’est que ces entreprises sont généralement mieux gérées que celles qui ne consacrent pas le même niveau de ressources à ces enjeux, résume un article du Wall Street Journal.
Leurs conclusions sont tirées d’une mesure de l’efficacité des entreprises créée par le Drucker Institute de la Claremont Graduate University. Le modèle statistique de l’institut, qui repose sur les principes fondamentaux du regretté professeur et auteur Peter Drucker, constitue la base du Management Top 250, un classement annuel réalisé en partenariat avec le Wall Street Journal. Bendable Labs, une entreprise privée, travaille avec l’institut pour effectuer les calculs et les interpréter.
Au total, les chercheurs utilisent 34 indicateurs pour évaluer les performances des entreprises, en utilisant des résultats normalisés avec une plage typique de 0 à 100 et une moyenne de 50, dans cinq domaines :
- satisfaction client;
- innovation;
- responsabilité sociale;
- engagement et développement des employés;
- solidité financière.
Ces catégories sont ensuite regroupées dans une note qui indique l’efficacité totale d’une entreprise. Drucker a défini l’efficacité comme le fait de « bien faire les bonnes choses ».
Le Management Top 250 pour 2023, publié en décembre, a été sélectionné à partir d’un univers plus large de 794 grandes entreprises américaines cotées en bourse.
Dans leur analyse la plus récente, les chercheurs ont voulu déterminer s’il existait un lien entre le nombre d’emplois liés au climat dans une entreprise par rapport à la taille de son effectif global et la qualité de sa gestion (selon leurs estimations).
Les données sur les emplois liés au climat ont été fournies par Revelio Labs. L’entreprise a recensé les employés occupant divers postes, notamment ceux qui évaluent les risques climatiques, prévoient la météo, se préparent aux catastrophes, promeuvent l’efficacité énergétique et bien plus encore, en recherchant des mots-clés dans les intitulés et les descriptions de postes.
Pour voir s’il existait un lien entre la note d’une entreprise dans le classement Drucker de l’année précédente et sa part d’emplois liés au climat, ils ont divisé en quartiles les 733 entreprises pour lesquelles Revelio Labs disposait d’informations sur les effectifs.
Il est frappant de constater que celles qui comptaient la plus grande part d’emplois liés au climat ont surpassé celles du quartile inférieur dans chacune des cinq catégories. Et dans plusieurs cas, l’écart était considérable.
Les entreprises qui comptent la plus grande part d’emplois liés au climat ont devancé celles qui en comptent la plus petite part, en moyenne :
- de 4,3 points en matière de satisfaction client;
- de 3,5 points en matière d’innovation;
- de 8,4 points en matière de responsabilité sociale;
- de 5,3 points en matière d’engagement et de développement des employés;
- de 1,4 point en matière de solidité financière.
La différence en termes d’efficacité globale était de 7 points, soit une note moyenne de 52,9 contre 45,9 sur l’échelle de 0 à 100.