Pourquoi l’économie américaine est-elle en plein essor par rapport à ses rivales?
Un article du Financial Times décrit comment les performances économiques des États-Unis ces dernières années ont fait l’envie du monde développé.
Les États-Unis ont peut-être été moins touchés par la guerre en Ukraine que l’Europe, grâce à ses abondantes réserves énergétiques nationales, et ont rebondi plus rapidement que certains pays du G7 après la crise de la COVID, mais leur dynamisme relève d’une croissance plus rapide de la productivité, un moteur plus durable de la performance économique.
La productivité du travail aux États-Unis a augmenté de 30 % depuis la crise financière de 2008-2009, soit plus de trois fois plus vite que dans la zone euro et au Royaume-Uni. En fait, en matière de croissance de la productivité, les États-Unis dépassent rapidement presque toutes les économies avancées, dont beaucoup sont prises dans une spirale de faible croissance, d’affaiblissement du niveau de vie, de finances publiques tendues et d’influence géopolitique affaiblie.
L’augmentation de la productivité, une mesure de l’efficacité avec laquelle les ressources sont utilisées dans l’économie, permet aux travailleurs de gagner des salaires plus élevés, d’accroître la rentabilité des entreprises et d’augmenter les recettes fiscales, améliorant ainsi le niveau de vie.
Le contraste avec la performance canadienne est brutal. Cependant, le Canada n’est pas le seul pays concerné. Les données du Conference Board montrent qu’au cours des dernières années, la productivité du travail a chuté par rapport à celle des États-Unis dans la plupart des économies avancées.
L’analyse, par le Financial Times, du 2023 EU Industrial R&D Investment Scoreboard, qui suit les principaux investisseurs mondiaux, suggère que la plupart des pays affichent de mauvais résultats en matière de dépenses de recherche et développement, et que les secteurs à forte croissance sont largement sous-représentés.
Au niveau mondial, les plus gros investisseurs en recherche et développement se concentrent de plus en plus dans les logiciels et les services informatiques, un secteur qui a dépassé l’industrie pharmaceutique, le matériel informatique et l’automobile pour devenir la première destination d’investissement. Ce secteur est dominé par des entreprises américaines, souvent de très grande taille. La Chine est la seule autre grande économie à faire des progrès notables dans les dépenses de recherche et développement technologique.
Selon les données de Preqin, les États-Unis représentent 83 % du montant du financement par capital-risque dans les économies du G7 au cours de la dernière décennie. Le pays a également attiré 14,6 % de l’ensemble des investissements directs étrangers entièrement nouveaux au cours des 10 premiers mois de 2024, selon les données de fDi Markets, un niveau record.
Les États-Unis affichent une plus grande tolérance au risque, tant au niveau des investisseurs qu’au niveau du gouvernement. Les investissements réussis créent des fonds de capital-risque supplémentaires, qui à leur tour font naître de nouveaux entrepreneurs et de nouvelles entreprises.
Le défi pour les autres économies avancées n’est pas seulement de reproduire le dynamisme américain. Il s’agit de le faire tout en conservant leurs précieuses protections sociales. En effet, malgré leur puissance économique, les États-Unis sont le pays du G7 où les inégalités de revenus sont les plus importantes, où l’espérance de vie est la plus faible et où les coûts du logement sont les plus élevés, selon l’Organisation de coopération et de développement économiques. La concurrence sur le marché est limitée et des millions de travailleurs souffrent de conditions d’emploi instables.
Un article du Financial Times décrit comment les performances économiques des États-Unis ces dernières années ont fait l’envie du monde développé.
Les États-Unis ont peut-être été moins touchés par la guerre en Ukraine que l’Europe, grâce à ses abondantes réserves énergétiques nationales, et ont rebondi plus rapidement que certains pays du G7 après la crise de la COVID, mais leur dynamisme relève d’une croissance plus rapide de la productivité, un moteur plus durable de la performance économique.
La productivité du travail aux États-Unis a augmenté de 30 % depuis la crise financière de 2008-2009, soit plus de trois fois plus vite que dans la zone euro et au Royaume-Uni. En fait, en matière de croissance de la productivité, les États-Unis dépassent rapidement presque toutes les économies avancées, dont beaucoup sont prises dans une spirale de faible croissance, d’affaiblissement du niveau de vie, de finances publiques tendues et d’influence géopolitique affaiblie.
L’augmentation de la productivité, une mesure de l’efficacité avec laquelle les ressources sont utilisées dans l’économie, permet aux travailleurs de gagner des salaires plus élevés, d’accroître la rentabilité des entreprises et d’augmenter les recettes fiscales, améliorant ainsi le niveau de vie.
Le contraste avec la performance canadienne est brutal. Cependant, le Canada n’est pas le seul pays concerné. Les données du Conference Board montrent qu’au cours des dernières années, la productivité du travail a chuté par rapport à celle des États-Unis dans la plupart des économies avancées.
L’analyse, par le Financial Times, du 2023 EU Industrial R&D Investment Scoreboard, qui suit les principaux investisseurs mondiaux, suggère que la plupart des pays affichent de mauvais résultats en matière de dépenses de recherche et développement, et que les secteurs à forte croissance sont largement sous-représentés.
Au niveau mondial, les plus gros investisseurs en recherche et développement se concentrent de plus en plus dans les logiciels et les services informatiques, un secteur qui a dépassé l’industrie pharmaceutique, le matériel informatique et l’automobile pour devenir la première destination d’investissement. Ce secteur est dominé par des entreprises américaines, souvent de très grande taille. La Chine est la seule autre grande économie à faire des progrès notables dans les dépenses de recherche et développement technologique.
Selon les données de Preqin, les États-Unis représentent 83 % du montant du financement par capital-risque dans les économies du G7 au cours de la dernière décennie. Le pays a également attiré 14,6 % de l’ensemble des investissements directs étrangers entièrement nouveaux au cours des 10 premiers mois de 2024, selon les données de fDi Markets, un niveau record.
Les États-Unis affichent une plus grande tolérance au risque, tant au niveau des investisseurs qu’au niveau du gouvernement. Les investissements réussis créent des fonds de capital-risque supplémentaires, qui à leur tour font naître de nouveaux entrepreneurs et de nouvelles entreprises.
Le défi pour les autres économies avancées n’est pas seulement de reproduire le dynamisme américain. Il s’agit de le faire tout en conservant leurs précieuses protections sociales. En effet, malgré leur puissance économique, les États-Unis sont le pays du G7 où les inégalités de revenus sont les plus importantes, où l’espérance de vie est la plus faible et où les coûts du logement sont les plus élevés, selon l’Organisation de coopération et de développement économiques. La concurrence sur le marché est limitée et des millions de travailleurs souffrent de conditions d’emploi instables.