Pourquoi l’échec du lancement d’une jeune pousse pourrait être bon pour votre carrière malgré tout
Pourquoi une société de capital-risque (Andreessen Horowitz) risquerait-elle de soutenir un entrepreneur aux antécédents douteux (Adam Neumann)? Une recherche récente pourrait contenir la réponse : les entrepreneurs qui sortent d'un échec initial soutenu par le capital-risque voient souvent leur carrière s'accélérer dans leur emploi subséquent, résume un article de la Havard Business School.
Après avoir quitté leur entreprise en démarrage, ces entrepreneurs obtiennent des emplois de niveau supérieur correspondant à environ trois ans d'expérience de plus que ceux de leurs pairs, selon la recherche. Les résultats suggèrent que les sociétés apprécient l'expérience des entrepreneurs, qui se sont souvent impliqués dans la plupart des aspects du métier : opérations, marketing, finances, communications et développement de produits. De toute évidence, les compétences en gestion générale l'emportent, déclare l'un des coauteurs de l'article, qui est professeur en administration des affaires à Harvard. « Le marché valorise l'expérience qu'ils ont et les récompense conséquemment avec des postes de haut rang et prestigieux, même s'ils ont échoué. »
La recherche intervient à un moment où les Américains prennent plus de risques, les gens quittant leur emploi en nombre record, et beaucoup pour créer leur propre entreprise. Bien que certaines de ces nouvelles entreprises soient vouées à l'échec, comme c'est souvent le cas, les résultats fournissent peut-être un encouragement bienvenu : non seulement les entrepreneurs retombent sur leurs pieds après un échec, mais ils montent en fait plus haut dans l'échelle professionnelle. La recherche remet en question les études précédentes qui ont révélé que les entrepreneurs ayant échoué au début de leur carrière acceptaient souvent des emplois à un salaire inférieur à celui de leurs postes précédents.
Les chercheurs se sont concentrés sur les entrepreneurs soutenus par des investisseurs en capital-risque. Ils ont inventé leurs propres méthodes de mesure du succès, en se tournant vers un ensemble de 5 millions de CV dans la base de données de profils Emsi Burning Glass, qui recueille des données sur les antécédents professionnels et l'éducation issues de diverses sources publiques et privées. Combinée aux données de Dow Jones VentureSource, la liste a été réduite à 14 000 fondateurs d'entreprises soutenues par du capital-risque ayant indiqué un emploi qu'ils ont occupé après s'être investis dans leur jeune pousse.
Selon les auteurs, la recherche pourrait encourager davantage de chefs d'entreprise à envisager de prendre un risque en créant une entreprise, apaisant les inquiétudes de ceux qui estiment qu'un échec pourrait nuire à leurs aspirations professionnelles ou entraîner des conséquences financières difficiles pour leur famille. Deuxièmement, le message selon lequel l'échec du lancement d'une jeune pousse peut offrir une expérience enrichissante aux entrepreneurs est une leçon précieuse pour le milieu des affaires, qui, autrement, pourrait vouloir punir le chef d'une entreprise qui a déraillé.
« Si nous regardons les endroits où l'échec est stigmatisé, l'exemple par excellence est le Japon. Le Japon a un très, très petit écosystème entrepreneurial. »
Pourquoi une société de capital-risque (Andreessen Horowitz) risquerait-elle de soutenir un entrepreneur aux antécédents douteux (Adam Neumann)? Une recherche récente pourrait contenir la réponse : les entrepreneurs qui sortent d'un échec initial soutenu par le capital-risque voient souvent leur carrière s'accélérer dans leur emploi subséquent, résume un article de la Havard Business School.
Après avoir quitté leur entreprise en démarrage, ces entrepreneurs obtiennent des emplois de niveau supérieur correspondant à environ trois ans d'expérience de plus que ceux de leurs pairs, selon la recherche. Les résultats suggèrent que les sociétés apprécient l'expérience des entrepreneurs, qui se sont souvent impliqués dans la plupart des aspects du métier : opérations, marketing, finances, communications et développement de produits. De toute évidence, les compétences en gestion générale l'emportent, déclare l'un des coauteurs de l'article, qui est professeur en administration des affaires à Harvard. « Le marché valorise l'expérience qu'ils ont et les récompense conséquemment avec des postes de haut rang et prestigieux, même s'ils ont échoué. »
La recherche intervient à un moment où les Américains prennent plus de risques, les gens quittant leur emploi en nombre record, et beaucoup pour créer leur propre entreprise. Bien que certaines de ces nouvelles entreprises soient vouées à l'échec, comme c'est souvent le cas, les résultats fournissent peut-être un encouragement bienvenu : non seulement les entrepreneurs retombent sur leurs pieds après un échec, mais ils montent en fait plus haut dans l'échelle professionnelle. La recherche remet en question les études précédentes qui ont révélé que les entrepreneurs ayant échoué au début de leur carrière acceptaient souvent des emplois à un salaire inférieur à celui de leurs postes précédents.
Les chercheurs se sont concentrés sur les entrepreneurs soutenus par des investisseurs en capital-risque. Ils ont inventé leurs propres méthodes de mesure du succès, en se tournant vers un ensemble de 5 millions de CV dans la base de données de profils Emsi Burning Glass, qui recueille des données sur les antécédents professionnels et l'éducation issues de diverses sources publiques et privées. Combinée aux données de Dow Jones VentureSource, la liste a été réduite à 14 000 fondateurs d'entreprises soutenues par du capital-risque ayant indiqué un emploi qu'ils ont occupé après s'être investis dans leur jeune pousse.
Selon les auteurs, la recherche pourrait encourager davantage de chefs d'entreprise à envisager de prendre un risque en créant une entreprise, apaisant les inquiétudes de ceux qui estiment qu'un échec pourrait nuire à leurs aspirations professionnelles ou entraîner des conséquences financières difficiles pour leur famille. Deuxièmement, le message selon lequel l'échec du lancement d'une jeune pousse peut offrir une expérience enrichissante aux entrepreneurs est une leçon précieuse pour le milieu des affaires, qui, autrement, pourrait vouloir punir le chef d'une entreprise qui a déraillé.
« Si nous regardons les endroits où l'échec est stigmatisé, l'exemple par excellence est le Japon. Le Japon a un très, très petit écosystème entrepreneurial. »