Pourquoi le commerce numérique devrait être la pierre angulaire de la stratégie indo‑pacifique du Canada
La stratégie indo-pacifique du Canada a été publiée par le gouvernement du Canada le 27 novembre et elle a été définie selon cinq objectifs fondamentaux, dont l’un est d’accroître les échanges commerciaux et les investissements et de renforcer la résilience des chaînes d’approvisionnement.
La région indo-pacifique abritant 40 économies diversifiées comptant plus de quatre milliards d’habitants, dont trois des plus grandes économies du monde (Chine, Japon et Inde), la stratégie indo-pacifique jouera un rôle central dans la définition de l’avenir du Canada. Un blogue de TradeReady explique comment cette stratégie devrait être mise en œuvre efficacement d’un point de vue commercial.
Selon la Banque mondiale, l’économie numérique contribue à plus de 15 % du produit intérieur brut (PIB) mondial et, ces dix dernières années, elle a connu une croissance deux fois et demie plus rapide que le PIB de l’économie non numérique. Bien que le commerce numérique soit devenu essentiel au cours de la pandémie de COVID-19, des organisations telles que le Forum économique mondial notent que, malgré la valeur croissante de l’économie numérique, le protectionnisme numérique est en hausse, et la cybercriminalité augmentera plus rapidement et représentera la moitié de la valeur de l’économie numérique d’ici 2025.
Ce blogue fait valoir quatre arguments pour expliquer que la stratégie pour l’Indo-Pacifique doit s’articuler autour du commerce numérique – entre autres parce que celui-ci fera augmenter le nombre de PME exportatrices, puisque l’économie numérique présente moins d’obstacles physiques au commerce. Ces entreprises pourront par la suite profiter des avantages de la diversification des marchés découlant de l’exportation.
L’économie numérique est également associée à des niveaux plus élevés de libéralisation des échanges, ce qui améliore les activités commerciales entre les pays. Une étude de l’OCDE souligne qu’une augmentation de 10 % de la connectivité numérique entre deux pays, qui permet à leurs entreprises de fournir leurs produits et services au-delà des frontières en améliorant les réglementations et les infrastructures, pourrait accroître leur commerce de marchandises d’environ 2 % et le commerce dans les prestations de plus de 3 %. L’étude ajoute que lorsque les politiques numériques sont mises en œuvre parallèlement aux accords commerciaux régionaux, la croissance des exportations de biens pourrait dupliquer l’impact.
Le Canada s’est engagé à adhérer à l’Accord de partenariat sur l’économie numérique (APEN) avec Singapour, la Nouvelle-Zélande et le Chili. L’APEN est apparu comme une solution innovante pour résoudre les problèmes critiques auxquels l’économie numérique est confrontée et a encouragé la collaboration transfrontalière sur des sujets tels que l’inclusion numérique, l’intelligence artificielle et les identités numériques.
Par ailleurs, l’OCDE montre que les industries manufacturières consomment beaucoup de services intermédiaires, et que leur compétitivité repose sur l’accès à des prestataires de services à la pointe du progrès et au meilleur prix. La base de données de l’OCDE sur les échanges en valeur ajoutée (TiVA) montre que les services représentent plus de 50 % de la valeur ajoutée des exportations brutes, et plus de 30 % de la valeur ajoutée des exportations de produits manufacturés.
La stratégie indo-pacifique du Canada a été publiée par le gouvernement du Canada le 27 novembre et elle a été définie selon cinq objectifs fondamentaux, dont l’un est d’accroître les échanges commerciaux et les investissements et de renforcer la résilience des chaînes d’approvisionnement.
La région indo-pacifique abritant 40 économies diversifiées comptant plus de quatre milliards d’habitants, dont trois des plus grandes économies du monde (Chine, Japon et Inde), la stratégie indo-pacifique jouera un rôle central dans la définition de l’avenir du Canada. Un blogue de TradeReady explique comment cette stratégie devrait être mise en œuvre efficacement d’un point de vue commercial.
Selon la Banque mondiale, l’économie numérique contribue à plus de 15 % du produit intérieur brut (PIB) mondial et, ces dix dernières années, elle a connu une croissance deux fois et demie plus rapide que le PIB de l’économie non numérique. Bien que le commerce numérique soit devenu essentiel au cours de la pandémie de COVID-19, des organisations telles que le Forum économique mondial notent que, malgré la valeur croissante de l’économie numérique, le protectionnisme numérique est en hausse, et la cybercriminalité augmentera plus rapidement et représentera la moitié de la valeur de l’économie numérique d’ici 2025.
Ce blogue fait valoir quatre arguments pour expliquer que la stratégie pour l’Indo-Pacifique doit s’articuler autour du commerce numérique – entre autres parce que celui-ci fera augmenter le nombre de PME exportatrices, puisque l’économie numérique présente moins d’obstacles physiques au commerce. Ces entreprises pourront par la suite profiter des avantages de la diversification des marchés découlant de l’exportation.
L’économie numérique est également associée à des niveaux plus élevés de libéralisation des échanges, ce qui améliore les activités commerciales entre les pays. Une étude de l’OCDE souligne qu’une augmentation de 10 % de la connectivité numérique entre deux pays, qui permet à leurs entreprises de fournir leurs produits et services au-delà des frontières en améliorant les réglementations et les infrastructures, pourrait accroître leur commerce de marchandises d’environ 2 % et le commerce dans les prestations de plus de 3 %. L’étude ajoute que lorsque les politiques numériques sont mises en œuvre parallèlement aux accords commerciaux régionaux, la croissance des exportations de biens pourrait dupliquer l’impact.
Le Canada s’est engagé à adhérer à l’Accord de partenariat sur l’économie numérique (APEN) avec Singapour, la Nouvelle-Zélande et le Chili. L’APEN est apparu comme une solution innovante pour résoudre les problèmes critiques auxquels l’économie numérique est confrontée et a encouragé la collaboration transfrontalière sur des sujets tels que l’inclusion numérique, l’intelligence artificielle et les identités numériques.
Par ailleurs, l’OCDE montre que les industries manufacturières consomment beaucoup de services intermédiaires, et que leur compétitivité repose sur l’accès à des prestataires de services à la pointe du progrès et au meilleur prix. La base de données de l’OCDE sur les échanges en valeur ajoutée (TiVA) montre que les services représentent plus de 50 % de la valeur ajoutée des exportations brutes, et plus de 30 % de la valeur ajoutée des exportations de produits manufacturés.