Pourquoi le Canada ne peut plus transformer ses petites entreprises en plus grandes entreprises?
Selon un article du Globe and Mail, le cadre de soutien aux jeunes entreprises par l’intermédiaire des marchés boursiers canadiens a été largement vidé de sa substance.
En effet, bon nombre de maisons de courtage et de fonds d’investissement spécialisés dans les entreprises à faible capitalisation qui étaient autrefois le moteur du secteur ont disparu. L’intérêt des investisseurs s’est estompé. Dix-sept ans après que l’indice composé S&P/TSX Venture a atteint un sommet historique, l’indice a chuté de 83 %. Les valorisations se sont effondrées. Les volumes de négociation sont proches de leurs plus bas niveaux depuis 20 ans.
La situation ne s’améliore pas pour les petites entreprises sur la bourse principale. Le nombre de sociétés en exploitation cotées à la TSX a diminué de 40 % depuis 2008, selon le Groupe TMX Ltée, société mère de la TSX et de la Bourse de croissance TSX. Il n’y a pas eu d’introduction en bourse à la TSX depuis 18 mois.
Une vague de 20 introductions en bourse de sociétés technologiques à la Bourse de Toronto pendant la pandémie de COVID-19 a semblé marquer le début d’un nouveau paradigme pour un secteur qui n’avait produit, en moyenne, qu’une seule introduction en bourse par an depuis les années 2000. Mais cette explosion de 18 mois s’est terminée à la fin 2021 et ressemble désormais à une anomalie. Près de la moitié de ces 20 émetteurs sont désormais des sociétés fermées, ont été radiés de la bourse ou ont été rachetés.
D’autres pays, dont les États-Unis, ont également connu une baisse constante du nombre d’inscriptions en bourse. Mais cette tendance est sans doute plus importante pour le marché boursier canadien, qui repose de manière unique sur son portefeuille prolifique de petites capitalisations. De nos jours, le contingent de petites capitalisations des marchés boursiers canadiens est largement sous-évalué et ignoré.
Ainsi, les entreprises canadiennes à capitaux limités se tournent plutôt vers les investisseurs et les acquéreurs étrangers.
Selon S&P Global Market Intelligence et la société d’études de marché Preqin, les firmes de placement privé et de capital-risque disposent d’un capital de départ record de 2 600 milliards de dollars US. « Elles se bousculent les unes les autres, à la recherche de transactions canadiennes », selon le président de Mercantile Mergers & Acquisitions Corp.
Le rachat de ces entreprises par des fonds de capital-investissement américains ne signifie pas qu’elles sont perdues. La plupart des transactions récentes n’impliquent pas de délocalisation physique, même si beaucoup d’entreprises se réinstallent dans le Delaware. Certaines pourraient redevenir cotées en bourse lorsque les fonds se retireront de leurs investissements.
Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de coût. « Chaque fois qu’une de ces entreprises canadiennes à succès est rachetée par un fonds de capital-investissement américain, les gros emplois bien rémunérés commencent à déménager aux États-Unis », explique le PDG de l’entreprise de médias numériques VerticalScope. « On assiste à une fuite des cerveaux incroyable, qu’il s’agisse de cryptomonnaie, d’intelligence artificielle ou de logiciels. » Cette fuite est encore plus préoccupante lorsqu’une entreprise est rachetée par un acquéreur stratégique.
Le Canada a pris du retard sur la plupart des autres grandes économies pour de nombreuses raisons. L’une d’elles est son incapacité à produire des sociétés technologiques géantes, de classe mondiale et cotées en bourse. Aucune autre entreprise canadienne n’a pu rivaliser avec Shopify Inc., qui est entrée en bourse en 2015 et qui affichait récemment une capitalisation boursière de 125 milliards de dollars.
Selon un article du Globe and Mail, le cadre de soutien aux jeunes entreprises par l’intermédiaire des marchés boursiers canadiens a été largement vidé de sa substance.
En effet, bon nombre de maisons de courtage et de fonds d’investissement spécialisés dans les entreprises à faible capitalisation qui étaient autrefois le moteur du secteur ont disparu. L’intérêt des investisseurs s’est estompé. Dix-sept ans après que l’indice composé S&P/TSX Venture a atteint un sommet historique, l’indice a chuté de 83 %. Les valorisations se sont effondrées. Les volumes de négociation sont proches de leurs plus bas niveaux depuis 20 ans.
La situation ne s’améliore pas pour les petites entreprises sur la bourse principale. Le nombre de sociétés en exploitation cotées à la TSX a diminué de 40 % depuis 2008, selon le Groupe TMX Ltée, société mère de la TSX et de la Bourse de croissance TSX. Il n’y a pas eu d’introduction en bourse à la TSX depuis 18 mois.
Une vague de 20 introductions en bourse de sociétés technologiques à la Bourse de Toronto pendant la pandémie de COVID-19 a semblé marquer le début d’un nouveau paradigme pour un secteur qui n’avait produit, en moyenne, qu’une seule introduction en bourse par an depuis les années 2000. Mais cette explosion de 18 mois s’est terminée à la fin 2021 et ressemble désormais à une anomalie. Près de la moitié de ces 20 émetteurs sont désormais des sociétés fermées, ont été radiés de la bourse ou ont été rachetés.
D’autres pays, dont les États-Unis, ont également connu une baisse constante du nombre d’inscriptions en bourse. Mais cette tendance est sans doute plus importante pour le marché boursier canadien, qui repose de manière unique sur son portefeuille prolifique de petites capitalisations. De nos jours, le contingent de petites capitalisations des marchés boursiers canadiens est largement sous-évalué et ignoré.
Ainsi, les entreprises canadiennes à capitaux limités se tournent plutôt vers les investisseurs et les acquéreurs étrangers.
Selon S&P Global Market Intelligence et la société d’études de marché Preqin, les firmes de placement privé et de capital-risque disposent d’un capital de départ record de 2 600 milliards de dollars US. « Elles se bousculent les unes les autres, à la recherche de transactions canadiennes », selon le président de Mercantile Mergers & Acquisitions Corp.
Le rachat de ces entreprises par des fonds de capital-investissement américains ne signifie pas qu’elles sont perdues. La plupart des transactions récentes n’impliquent pas de délocalisation physique, même si beaucoup d’entreprises se réinstallent dans le Delaware. Certaines pourraient redevenir cotées en bourse lorsque les fonds se retireront de leurs investissements.
Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de coût. « Chaque fois qu’une de ces entreprises canadiennes à succès est rachetée par un fonds de capital-investissement américain, les gros emplois bien rémunérés commencent à déménager aux États-Unis », explique le PDG de l’entreprise de médias numériques VerticalScope. « On assiste à une fuite des cerveaux incroyable, qu’il s’agisse de cryptomonnaie, d’intelligence artificielle ou de logiciels. » Cette fuite est encore plus préoccupante lorsqu’une entreprise est rachetée par un acquéreur stratégique.
Le Canada a pris du retard sur la plupart des autres grandes économies pour de nombreuses raisons. L’une d’elles est son incapacité à produire des sociétés technologiques géantes, de classe mondiale et cotées en bourse. Aucune autre entreprise canadienne n’a pu rivaliser avec Shopify Inc., qui est entrée en bourse en 2015 et qui affichait récemment une capitalisation boursière de 125 milliards de dollars.