Pourquoi l’administration Biden bloque-t-elle les véhicules électriques les moins chers et les plus populaires au monde?
Il est impossible d’acheter la Seagull aux États-Unis. Petite berline de la taille d’une Mini Cooper, la Seagull est une voiture électrique (VE) à recharge rapide et revendique une autonomie allant jusqu’à 250 miles. BYD, son fabricant chinois, affirme qu’elle peut passer de 30 % à 80 % de charge en une demi-heure à l’aide d’une prise CC. Ce n’est pas une voiture de luxe, mais elle est bien équipée, avec un siège conducteur à réglage électrique et un régulateur de vitesse.
Or, son modèle de base coûte environ 10 700 dollars américains en Chine. Cela représente à peu près le tiers du coût du véhicule électrique le moins cher que l’on puisse acheter aux États-Unis. En Amérique du Sud, il est un peu plus cher, mais reste assez abordable, à moins de 24 000 $ pour une version haut de gamme. Même en Europe, on peut obtenir une voiture BYD d’entrée de gamme pour moins de 30 000 €.
C’est une énorme affaire – exactement le genre de produits qui pourraient accélérer la transition des véhicules à essence vers les véhicules électriques, selon un article publié sur le site VOX. Et la Seagull n’est qu’une des nombreuses voitures électriques proposées par BYD.
Le problème pour les Américains? L’administration Biden est déterminée à les empêcher d’acheter les produits de BYD, et si l’ancien président revient au pouvoir, il fera probablement la même chose. Ils ont vu ce qui s’est passé sur d’autres marchés mondiaux où les entreprises chinoises de véhicules électriques sont entrées. Les expéditions vers l’Europe, par exemple, ont augmenté de façon astronomique. Le pourcentage de ventes de véhicules électriques de fabricants chinois y est passé de 0,5 % en 2019 à plus de 9 % l’année dernière.
En 2018, la présidence américaine a imposé une taxe spéciale de 25 % sur les automobiles fabriquées en Chine, en plus de la taxe ordinaire de 2,5 % sur les voitures fabriquées à l’étranger. Cela a jusqu’à présent empêché BYD et ses pairs chinois de tenter d’entrer sur le marché américain, ce qui fait en sorte que les Américains sont exclus de la multitude d’options de VE bon marché créées par BYD et d’autres.
Pourtant, l’avantage de la Chine en matière de prix est suffisamment important pour que même la taxe extrême à l’importation ne suffise pas à dissuader des entreprises comme BYD d’entrer sur le marché américain. Même avec les tarifs douaniers, les voitures chinoises pourraient être moins chères que leurs rivales.
L’administration Biden envisage ainsi d’imposer des taxes ou des restrictions commerciales encore plus draconiennes à l’encontre de ces véhicules. La secrétaire au Commerce, Gina Raimondo, a décrit les voitures fabriquées en Chine comme une menace pour la sécurité nationale et a récemment annoncé une enquête sur les capacités de collecte de données des véhicules et la possibilité qu’ils soient en mesure d’envoyer des données de mouvement à Pékin.
« Il existe une appréhension presque généralisée à l’égard des véhicules électriques chinois, même s’ils apporteraient une contribution importante à la réduction des émissions de CO2 », déclare Gary Clyde Hufbauer, un expert commercial chevronné du Peterson Institute for International Economics.
Il est impossible d’acheter la Seagull aux États-Unis. Petite berline de la taille d’une Mini Cooper, la Seagull est une voiture électrique (VE) à recharge rapide et revendique une autonomie allant jusqu’à 250 miles. BYD, son fabricant chinois, affirme qu’elle peut passer de 30 % à 80 % de charge en une demi-heure à l’aide d’une prise CC. Ce n’est pas une voiture de luxe, mais elle est bien équipée, avec un siège conducteur à réglage électrique et un régulateur de vitesse.
Or, son modèle de base coûte environ 10 700 dollars américains en Chine. Cela représente à peu près le tiers du coût du véhicule électrique le moins cher que l’on puisse acheter aux États-Unis. En Amérique du Sud, il est un peu plus cher, mais reste assez abordable, à moins de 24 000 $ pour une version haut de gamme. Même en Europe, on peut obtenir une voiture BYD d’entrée de gamme pour moins de 30 000 €.
C’est une énorme affaire – exactement le genre de produits qui pourraient accélérer la transition des véhicules à essence vers les véhicules électriques, selon un article publié sur le site VOX. Et la Seagull n’est qu’une des nombreuses voitures électriques proposées par BYD.
Le problème pour les Américains? L’administration Biden est déterminée à les empêcher d’acheter les produits de BYD, et si l’ancien président revient au pouvoir, il fera probablement la même chose. Ils ont vu ce qui s’est passé sur d’autres marchés mondiaux où les entreprises chinoises de véhicules électriques sont entrées. Les expéditions vers l’Europe, par exemple, ont augmenté de façon astronomique. Le pourcentage de ventes de véhicules électriques de fabricants chinois y est passé de 0,5 % en 2019 à plus de 9 % l’année dernière.
En 2018, la présidence américaine a imposé une taxe spéciale de 25 % sur les automobiles fabriquées en Chine, en plus de la taxe ordinaire de 2,5 % sur les voitures fabriquées à l’étranger. Cela a jusqu’à présent empêché BYD et ses pairs chinois de tenter d’entrer sur le marché américain, ce qui fait en sorte que les Américains sont exclus de la multitude d’options de VE bon marché créées par BYD et d’autres.
Pourtant, l’avantage de la Chine en matière de prix est suffisamment important pour que même la taxe extrême à l’importation ne suffise pas à dissuader des entreprises comme BYD d’entrer sur le marché américain. Même avec les tarifs douaniers, les voitures chinoises pourraient être moins chères que leurs rivales.
L’administration Biden envisage ainsi d’imposer des taxes ou des restrictions commerciales encore plus draconiennes à l’encontre de ces véhicules. La secrétaire au Commerce, Gina Raimondo, a décrit les voitures fabriquées en Chine comme une menace pour la sécurité nationale et a récemment annoncé une enquête sur les capacités de collecte de données des véhicules et la possibilité qu’ils soient en mesure d’envoyer des données de mouvement à Pékin.
« Il existe une appréhension presque généralisée à l’égard des véhicules électriques chinois, même s’ils apporteraient une contribution importante à la réduction des émissions de CO2 », déclare Gary Clyde Hufbauer, un expert commercial chevronné du Peterson Institute for International Economics.