Pourquoi il est payant pour les jeunes pousses de s’installer dans la Silicon Valley
Les jeunes pousses américaines peuvent-elles améliorer leurs chances de succès en s’installant dans un pôle technologique? Une recherche récente suggère que la réponse est souvent oui, mais que certains lieux offrent des avantages plus importants que d’autres.
Selon le résumé qu’en fait le Wall Street Journal, la Silicon Valley, en particulier, est la meilleure destination pour les entreprises en démarrage, car elle possède ce que la recherche appelle un « écosystème entrepreneurial », c’est-à-dire un vaste réseau d’organisations allant des sociétés de capital-risque aux autres jeunes pousses qui aident à promouvoir de nouvelles idées et l’innovation.
Plus précisément, la recherche a révélé que les jeunes pousses augmentaient de 277 % leurs chances de réaliser une croissance de leurs capitaux propres par l’entremise d’une introduction en bourse ou d’une acquisition en s’installant dans la Silicon Valley plutôt qu’en restant chez elles. Une telle décision augmente également leur probabilité d’obtenir un financement par le capital-risque d’environ 218 % et d’obtenir un brevet de 60 %, selon l’auteur de la recherche, Jorge Guzman, qui est professeur agrégé à la Columbia Business School.
Bien que le déménagement vers d’autres pôles technologiques, tels que Denver, Los Angeles, Boston et New York, profite également aux jeunes pousses à des degrés divers, les avantages dans la plupart des cas ne sont pas aussi importants que ceux apportés par le déménagement vers la Silicon Valley.
L’auteur a analysé 405 536 entreprises enregistrées dans le Delaware entre 1988 et 2014, mais dont le siège social était situé dans d’autres États. Il a ensuite identifié les entreprises qui ont transféré leur siège social dans d’autres États dans les deux ans ayant suivi leur enregistrement. Il a choisi ce sous-ensemble d’entreprises parce que des recherches universitaires antérieures avaient montré que les entreprises enregistrées dans le Delaware étaient plus susceptibles de déposer une demande d’introduction en bourse, de recevoir un financement en capital-risque ou d’être acquises.
Il a également cherché à comprendre quelle composante d’un écosystème entrepreneurial était la plus importante pour la croissance des entreprises en démarrage. Il a examiné des indicateurs tels que le montant du capital-risque, les brevets par habitant et le nombre d’entrepreneurs par habitant. Il a découvert que le nombre de brevets par habitant était la mesure la plus fortement liée à la croissance des jeunes pousses. Cela suggère que la génération d’idées à l’échelle locale est plus importante que la disponibilité du financement ou la présence d’autres jeunes pousses, dit-il.
Les entreprises en démarrage étudiées par Guzman ont déménagé il y a plus de dix ans, et depuis lors, de nombreux nouveaux pôles technologiques ont vu le jour et se sont développés dans d’autres régions des États-Unis. Le chercheur estime néanmoins que la Silicon Valley pourrait conserver un avantage sur les autres, car la région reste un centre d’innovation. Dans sa recherche, il cite une étude de 2022 de PricewaterhouseCoopers et CB Insights qui révèle que la part du capital-risque allant à la Silicon Valley est restée à environ 50 % pendant plus d’une décennie.
Les jeunes pousses américaines peuvent-elles améliorer leurs chances de succès en s’installant dans un pôle technologique? Une recherche récente suggère que la réponse est souvent oui, mais que certains lieux offrent des avantages plus importants que d’autres.
Selon le résumé qu’en fait le Wall Street Journal, la Silicon Valley, en particulier, est la meilleure destination pour les entreprises en démarrage, car elle possède ce que la recherche appelle un « écosystème entrepreneurial », c’est-à-dire un vaste réseau d’organisations allant des sociétés de capital-risque aux autres jeunes pousses qui aident à promouvoir de nouvelles idées et l’innovation.
Plus précisément, la recherche a révélé que les jeunes pousses augmentaient de 277 % leurs chances de réaliser une croissance de leurs capitaux propres par l’entremise d’une introduction en bourse ou d’une acquisition en s’installant dans la Silicon Valley plutôt qu’en restant chez elles. Une telle décision augmente également leur probabilité d’obtenir un financement par le capital-risque d’environ 218 % et d’obtenir un brevet de 60 %, selon l’auteur de la recherche, Jorge Guzman, qui est professeur agrégé à la Columbia Business School.
Bien que le déménagement vers d’autres pôles technologiques, tels que Denver, Los Angeles, Boston et New York, profite également aux jeunes pousses à des degrés divers, les avantages dans la plupart des cas ne sont pas aussi importants que ceux apportés par le déménagement vers la Silicon Valley.
L’auteur a analysé 405 536 entreprises enregistrées dans le Delaware entre 1988 et 2014, mais dont le siège social était situé dans d’autres États. Il a ensuite identifié les entreprises qui ont transféré leur siège social dans d’autres États dans les deux ans ayant suivi leur enregistrement. Il a choisi ce sous-ensemble d’entreprises parce que des recherches universitaires antérieures avaient montré que les entreprises enregistrées dans le Delaware étaient plus susceptibles de déposer une demande d’introduction en bourse, de recevoir un financement en capital-risque ou d’être acquises.
Il a également cherché à comprendre quelle composante d’un écosystème entrepreneurial était la plus importante pour la croissance des entreprises en démarrage. Il a examiné des indicateurs tels que le montant du capital-risque, les brevets par habitant et le nombre d’entrepreneurs par habitant. Il a découvert que le nombre de brevets par habitant était la mesure la plus fortement liée à la croissance des jeunes pousses. Cela suggère que la génération d’idées à l’échelle locale est plus importante que la disponibilité du financement ou la présence d’autres jeunes pousses, dit-il.
Les entreprises en démarrage étudiées par Guzman ont déménagé il y a plus de dix ans, et depuis lors, de nombreux nouveaux pôles technologiques ont vu le jour et se sont développés dans d’autres régions des États-Unis. Le chercheur estime néanmoins que la Silicon Valley pourrait conserver un avantage sur les autres, car la région reste un centre d’innovation. Dans sa recherche, il cite une étude de 2022 de PricewaterhouseCoopers et CB Insights qui révèle que la part du capital-risque allant à la Silicon Valley est restée à environ 50 % pendant plus d’une décennie.