Pourquoi exploiter l’innovation émanant des jeunes pousses de haute technologie
Selon un article de la MIT Sloan Management Review, les entreprises de tous les secteurs, et pas seulement celles qui sont axées sur la recherche, peuvent bénéficier des innovations des jeunes pousses à forte intensité scientifique.
La technologie ou la recherche de pointe (ou deep tech) désigne une catégorie de solutions ancrées dans les atomes plutôt que dans les bits – comme les nouveaux matériaux, la biologie synthétique, l’énergie de fusion et l’informatique quantique. Bien que les entreprises de ce secteur soient très prometteuses, l’adoption de leurs développements révolutionnaires nécessite de la patience, une tolérance au risque et des capitaux.
Les technologies de pointe peuvent profiter aux entreprises de nombreux secteurs, notamment les services financiers, les infrastructures et la vente au détail, où les dépenses en recherche et développement (R-D) sont traditionnellement faibles, soit environ 4 % ou moins du chiffre d’affaires. L’informatique quantique, par exemple, présente des occasions d’affaires importantes pour le secteur des services financiers, notamment en matière d’analyse des données et d’amélioration de la sécurité. L’émergence de nouveaux ciments et aciers respectueux de l’environnement est prometteuse pour transformer l’empreinte écologique du secteur de la construction. Et l’introduction de matériaux innovants dans le secteur de la mode offre un potentiel considérable pour améliorer l’expérience client tout en réduisant les déchets.
Les défis des entreprises de pointe
Les auteurs ont identifié trois caractéristiques inhérentes à ces jeunes pousses qui posent des défis aux entreprises souhaitant tirer parti de la haute technologie, mais qui ont de faibles budgets de R-D et ne sont pas habituées à travailler avec des technologies émergentes. Pour chacune de ces caractéristiques, ils partagent des pratiques clés qui peuvent aider les dirigeants à relever les défis et à appliquer des solutions.
Risques technologiques et de commercialisation complexes
Les entreprises de haute technologie sont confrontées aux risques que leurs inventions ne fonctionnent pas comme prévu, notamment sur le plan de la fiabilité attendue d’un produit commercial. Même si la technologie fonctionne comme prévu, l’équipe de direction de l’entreprise doit évaluer la demande potentielle du marché, établir l’adéquation produit-marché et accepter l’incertitude des résultats réels du marché. Pour réussir, elles et leurs partenaires commerciaux doivent disposer de feuilles de route claires pour réduire les risques à différents niveaux de maturité technologique.
Pour relever ce défi, les entreprises à faible R-D doivent développer de nouveaux types d’expertise interne en recherchant du personnel expérimenté dans les complexités des relations de partenariat avec des entreprises scientifiques et capable de traduire les feuilles de route dans un langage compréhensible pour la société mère. Travailler avec des partenaires universitaires pour comprendre les étapes clés et les expériences peut être particulièrement utile.
Investissements en capital élevés
Les entreprises de haute technologie, qui font appel à des activités de recherche intensives et à des actifs importants, exigent des investissements substantiels pour un développement et une mise à l’échelle efficaces.
Pour faire face au coût de la haute technologie, certaines entreprises à plus faible intensité de R-D utilisent leur bilan de nouvelles façons, par exemple en exploitant des partenariats stratégiques et de nouvelles approches de financement pour partager les risques à un niveau acceptable. Certaines d’entre elles ont mis l’accent sur le soutien non financier qu’elles peuvent apporter pour réduire leur contribution à un cycle de financement particulier. Ce soutien peut prendre la forme d’une expertise technique partagée et du mentorat d’ingénieurs expérimentés, d’occasions de tester de nouvelles technologies in situ ou de capacités de chaîne d’approvisionnement et de fabrication qui permettent une production à grande échelle.
Des délais prolongés
La progression d’une entreprise de haute technologie du laboratoire au marché s’étend souvent sur une période plus longue que celle d’autres entreprises.
Pour résoudre ce problème, les entreprises à faible intensité de R-D doivent définir des étapes clés qui démontrent à la haute direction que leurs projets sont sur la bonne voie. Ces engagements nécessitent une adhésion importante de la haute direction.
Selon un article de la MIT Sloan Management Review, les entreprises de tous les secteurs, et pas seulement celles qui sont axées sur la recherche, peuvent bénéficier des innovations des jeunes pousses à forte intensité scientifique.
La technologie ou la recherche de pointe (ou deep tech) désigne une catégorie de solutions ancrées dans les atomes plutôt que dans les bits – comme les nouveaux matériaux, la biologie synthétique, l’énergie de fusion et l’informatique quantique. Bien que les entreprises de ce secteur soient très prometteuses, l’adoption de leurs développements révolutionnaires nécessite de la patience, une tolérance au risque et des capitaux.
Les technologies de pointe peuvent profiter aux entreprises de nombreux secteurs, notamment les services financiers, les infrastructures et la vente au détail, où les dépenses en recherche et développement (R-D) sont traditionnellement faibles, soit environ 4 % ou moins du chiffre d’affaires. L’informatique quantique, par exemple, présente des occasions d’affaires importantes pour le secteur des services financiers, notamment en matière d’analyse des données et d’amélioration de la sécurité. L’émergence de nouveaux ciments et aciers respectueux de l’environnement est prometteuse pour transformer l’empreinte écologique du secteur de la construction. Et l’introduction de matériaux innovants dans le secteur de la mode offre un potentiel considérable pour améliorer l’expérience client tout en réduisant les déchets.
Les défis des entreprises de pointe
Les auteurs ont identifié trois caractéristiques inhérentes à ces jeunes pousses qui posent des défis aux entreprises souhaitant tirer parti de la haute technologie, mais qui ont de faibles budgets de R-D et ne sont pas habituées à travailler avec des technologies émergentes. Pour chacune de ces caractéristiques, ils partagent des pratiques clés qui peuvent aider les dirigeants à relever les défis et à appliquer des solutions.
Risques technologiques et de commercialisation complexes
Les entreprises de haute technologie sont confrontées aux risques que leurs inventions ne fonctionnent pas comme prévu, notamment sur le plan de la fiabilité attendue d’un produit commercial. Même si la technologie fonctionne comme prévu, l’équipe de direction de l’entreprise doit évaluer la demande potentielle du marché, établir l’adéquation produit-marché et accepter l’incertitude des résultats réels du marché. Pour réussir, elles et leurs partenaires commerciaux doivent disposer de feuilles de route claires pour réduire les risques à différents niveaux de maturité technologique.
Pour relever ce défi, les entreprises à faible R-D doivent développer de nouveaux types d’expertise interne en recherchant du personnel expérimenté dans les complexités des relations de partenariat avec des entreprises scientifiques et capable de traduire les feuilles de route dans un langage compréhensible pour la société mère. Travailler avec des partenaires universitaires pour comprendre les étapes clés et les expériences peut être particulièrement utile.
Investissements en capital élevés
Les entreprises de haute technologie, qui font appel à des activités de recherche intensives et à des actifs importants, exigent des investissements substantiels pour un développement et une mise à l’échelle efficaces.
Pour faire face au coût de la haute technologie, certaines entreprises à plus faible intensité de R-D utilisent leur bilan de nouvelles façons, par exemple en exploitant des partenariats stratégiques et de nouvelles approches de financement pour partager les risques à un niveau acceptable. Certaines d’entre elles ont mis l’accent sur le soutien non financier qu’elles peuvent apporter pour réduire leur contribution à un cycle de financement particulier. Ce soutien peut prendre la forme d’une expertise technique partagée et du mentorat d’ingénieurs expérimentés, d’occasions de tester de nouvelles technologies in situ ou de capacités de chaîne d’approvisionnement et de fabrication qui permettent une production à grande échelle.
Des délais prolongés
La progression d’une entreprise de haute technologie du laboratoire au marché s’étend souvent sur une période plus longue que celle d’autres entreprises.
Pour résoudre ce problème, les entreprises à faible intensité de R-D doivent définir des étapes clés qui démontrent à la haute direction que leurs projets sont sur la bonne voie. Ces engagements nécessitent une adhésion importante de la haute direction.