Portrait des petites et moyennes entreprises françaises déposantes de demandes de brevets
Une étude décrypte la dynamique portée par les petites et moyennes entreprises de l’économie française pour garantir leur stratégie d’innovation grâce aux brevets et rester compétitives à la fois sur le territoire national et à l’international.
La dynamique des dépôts de demandes de brevets en France a connu une croissance de 12 % entre 2019 et 2023, ce qui témoigne d’un environnement favorable à l’innovation. En moyenne, les entreprises françaises obtiennent un brevet pour 2,6 millions d’euros investis en recherche et développement (R-D), indiquant une recherche d’efficacité dans leurs efforts d’innovation.
Les entreprises de taille intermédiaire (ETI, qui ont entre 250 et 4 999 salariés), au nombre d’environ 6 600 en France, jouent un rôle clé dans l’innovation. Avec un ratio de 1 brevet pour 7,5 millions d’euros de R-D, 7 % d’entre elles déposent régulièrement des demandes de brevets. Le nombre d’ETI déposantes a augmenté de 12 % depuis 2021, et des secteurs comme la R-D et la fabrication de machines affichent une croissance significative.
Les PME (dont l’effectif est inférieur à 250 personnes), représentant environ 159 000 entités, sont également essentielles dans le paysage de l’innovation, notamment dans les technologies avancées. Malgré une stagnation de leurs publications depuis 2019, 80 % des demandes de cette catégorie d’entreprises proviennent de petites PME, souvent des jeunes pousses dynamiques. Celles âgées de 5 à 19 ans représentent la moitié des demandes, démontrant une forte capacité d’innovation et de résilience. Plus de 44 % de toutes les demandes de brevets en technologie médicale proviennent des PME.
Les ETI comme les PME adoptent de plus en plus des stratégies de collaboration pour maximiser leurs efforts d’innovation. Les partenariats entre acteurs publics, universitaires et privés sont en hausse, avec un intérêt croissant pour les demandes de brevets conjointes. Cela favorise l’échange de connaissances et renforce l’accès à des ressources critiques, permettant ainsi aux entreprises de développer des innovations de manière plus efficace et d’augmenter leur compétitivité sur le marché.
L’internationalisation des dépôts de demandes de brevets est un axe stratégique clé pour les entreprises françaises. Les trois quarts des demandes des ETI et les deux tiers des demandes des PME sont étendus à l’international, soulignant leur volonté d’accéder à de nouveaux marchés. Cette démarche permet aux entreprises de sécuriser leur propriété intellectuelle au-delà des frontières, favorisant ainsi leur compétitivité. Les ETI et les PME se tournent vers des marchés asiatiques, où elles constatent des possibilités de croissance, ce qui renforce leur position sur la scène mondiale et soutient leurs ambitions d’innovation à grande échelle.
Avec une activité de R-D soutenue par les ETI et les PME, le brevet est intégré dans les stratégies de protection et de valorisation des innovations. L’évolution des dépôts de demandes de brevets sur cette période reflète non seulement l’impact des perturbations économiques liées aux diverses crises, mais aussi les capacités variables de financement de la R-D selon les secteurs, ainsi que les stratégies d’innovation et de protection de la propriété intellectuelle adoptées par les différents acteurs.
Les politiques de soutien à l’innovation sont cruciales pour que les entreprises françaises puissent jouer un rôle majeur sur la scène internationale. Il est nécessaire que les bénéficiaires de ces politiques allouent une partie de ces financements à la protection et à la valorisation de leur R-D.
Une étude décrypte la dynamique portée par les petites et moyennes entreprises de l’économie française pour garantir leur stratégie d’innovation grâce aux brevets et rester compétitives à la fois sur le territoire national et à l’international.
La dynamique des dépôts de demandes de brevets en France a connu une croissance de 12 % entre 2019 et 2023, ce qui témoigne d’un environnement favorable à l’innovation. En moyenne, les entreprises françaises obtiennent un brevet pour 2,6 millions d’euros investis en recherche et développement (R-D), indiquant une recherche d’efficacité dans leurs efforts d’innovation.
Les entreprises de taille intermédiaire (ETI, qui ont entre 250 et 4 999 salariés), au nombre d’environ 6 600 en France, jouent un rôle clé dans l’innovation. Avec un ratio de 1 brevet pour 7,5 millions d’euros de R-D, 7 % d’entre elles déposent régulièrement des demandes de brevets. Le nombre d’ETI déposantes a augmenté de 12 % depuis 2021, et des secteurs comme la R-D et la fabrication de machines affichent une croissance significative.
Les PME (dont l’effectif est inférieur à 250 personnes), représentant environ 159 000 entités, sont également essentielles dans le paysage de l’innovation, notamment dans les technologies avancées. Malgré une stagnation de leurs publications depuis 2019, 80 % des demandes de cette catégorie d’entreprises proviennent de petites PME, souvent des jeunes pousses dynamiques. Celles âgées de 5 à 19 ans représentent la moitié des demandes, démontrant une forte capacité d’innovation et de résilience. Plus de 44 % de toutes les demandes de brevets en technologie médicale proviennent des PME.
Les ETI comme les PME adoptent de plus en plus des stratégies de collaboration pour maximiser leurs efforts d’innovation. Les partenariats entre acteurs publics, universitaires et privés sont en hausse, avec un intérêt croissant pour les demandes de brevets conjointes. Cela favorise l’échange de connaissances et renforce l’accès à des ressources critiques, permettant ainsi aux entreprises de développer des innovations de manière plus efficace et d’augmenter leur compétitivité sur le marché.
L’internationalisation des dépôts de demandes de brevets est un axe stratégique clé pour les entreprises françaises. Les trois quarts des demandes des ETI et les deux tiers des demandes des PME sont étendus à l’international, soulignant leur volonté d’accéder à de nouveaux marchés. Cette démarche permet aux entreprises de sécuriser leur propriété intellectuelle au-delà des frontières, favorisant ainsi leur compétitivité. Les ETI et les PME se tournent vers des marchés asiatiques, où elles constatent des possibilités de croissance, ce qui renforce leur position sur la scène mondiale et soutient leurs ambitions d’innovation à grande échelle.
Avec une activité de R-D soutenue par les ETI et les PME, le brevet est intégré dans les stratégies de protection et de valorisation des innovations. L’évolution des dépôts de demandes de brevets sur cette période reflète non seulement l’impact des perturbations économiques liées aux diverses crises, mais aussi les capacités variables de financement de la R-D selon les secteurs, ainsi que les stratégies d’innovation et de protection de la propriété intellectuelle adoptées par les différents acteurs.
Les politiques de soutien à l’innovation sont cruciales pour que les entreprises françaises puissent jouer un rôle majeur sur la scène internationale. Il est nécessaire que les bénéficiaires de ces politiques allouent une partie de ces financements à la protection et à la valorisation de leur R-D.