Politique d’immigration et choix du lieu de démarrage d’entreprise par les entrepreneurs
Les immigrants jouent un rôle important dans le paysage entrepreneurial. Aux États-Unis, ils sont 80 % plus susceptibles de créer une entreprise que les Américains nés au pays. Plus de la moitié des jeunes pousses américaines d’un milliard de dollars US ont des fondateurs immigrés. Il existe cependant peu de recherches sur les facteurs qui influencent les décisions des immigrants quant à l’emplacement de leur entreprise en démarrage.
Dans l’étude The Effect of Immigration Policy on Founding Location Choice: Evidence from Canada’s Start-up Visa Program, publiée par le National Bureau of Economic Research, les auteurs étudient l’impact du Programme canadien de visa pour démarrage d’entreprise sur les décisions de migration des entrepreneurs immigrants basés aux États-Unis. Lancé en 2013, le programme offre la résidence permanente aux immigrants admissibles et à leurs familles, dans le but déclaré d’attirer des personnes qui fonderont des entreprises innovantes qui créeront des emplois et seront compétitives à l’échelle mondiale.
L’étude examine un échantillon de 1 190 798 entrepreneurs non canadiens ayant fait des études supérieures et ayant vécu aux États-Unis avant de fonder une jeune pousse aux États-Unis ou au Canada entre 2006 et 2021. Les immigrants représentent 26,1 % de cet échantillon, soit bien plus que leur part de 14 % de la population américaine. Les chercheurs constatent que le programme canadien a augmenté la probabilité pour les immigrants basés aux États-Unis de créer une entreprise au Canada de 0,048 point de pourcentage, par rapport à une base de référence de 0,069 pour cent. Cet effet a persisté et s’est accru au cours de la décennie qui a suivi l’introduction du programme.
La réponse à ce programme diffère selon les groupes d’immigrants. Les immigrants asiatiques sont plus susceptibles de s’installer au Canada et d’y démarrer une entreprise parce qu’ils doivent attendre plus longtemps pour obtenir la résidence permanente basée sur l’emploi aux États-Unis et qu’ils sont plus représentés dans les organisations désignées et dans la part de la population du Canada. En 2021, les Asiatiques représentaient 20,2 pour cent de la population canadienne, contre 7,2 pour cent de la population américaine.
À l’inverse, les entrepreneurs hispaniques sont moins susceptibles de créer une entreprise au Canada. Les Hispaniques représentent 1,6 pour cent de la population canadienne, contre 18,7 pour cent de la population américaine. Ces résultats confirment des recherches antérieures montrant que les immigrants ont tendance à s’installer dans des enclaves ethniques, qui peuvent fournir du capital social, des informations sur les occasions entrepreneuriales et un accès à des employés, fournisseurs, investisseurs et clients potentiels.
Les jeunes pousses fondées au Canada par des immigrants anciennement basés aux États-Unis ont des taux de survie légèrement inférieurs à celles fondées par des natifs des États-Unis ou du Canada. Après trois ans, le taux de survie des entreprises lancées par des immigrants originaires des États-Unis est d’environ 73 pour cent, contre 85 pour cent pour les fondateurs locaux. Les taux de survie plus faibles pourraient être attribuables à des facteurs tels que les coûts de réinstallation, le fardeau lié au fait d’être une personne d’origine étrangère ou les différences dans les écosystèmes entrepreneuriaux entre le Canada et les États-Unis.
Les immigrants jouent un rôle important dans le paysage entrepreneurial. Aux États-Unis, ils sont 80 % plus susceptibles de créer une entreprise que les Américains nés au pays. Plus de la moitié des jeunes pousses américaines d’un milliard de dollars US ont des fondateurs immigrés. Il existe cependant peu de recherches sur les facteurs qui influencent les décisions des immigrants quant à l’emplacement de leur entreprise en démarrage.
Dans l’étude The Effect of Immigration Policy on Founding Location Choice: Evidence from Canada’s Start-up Visa Program, publiée par le National Bureau of Economic Research, les auteurs étudient l’impact du Programme canadien de visa pour démarrage d’entreprise sur les décisions de migration des entrepreneurs immigrants basés aux États-Unis. Lancé en 2013, le programme offre la résidence permanente aux immigrants admissibles et à leurs familles, dans le but déclaré d’attirer des personnes qui fonderont des entreprises innovantes qui créeront des emplois et seront compétitives à l’échelle mondiale.
L’étude examine un échantillon de 1 190 798 entrepreneurs non canadiens ayant fait des études supérieures et ayant vécu aux États-Unis avant de fonder une jeune pousse aux États-Unis ou au Canada entre 2006 et 2021. Les immigrants représentent 26,1 % de cet échantillon, soit bien plus que leur part de 14 % de la population américaine. Les chercheurs constatent que le programme canadien a augmenté la probabilité pour les immigrants basés aux États-Unis de créer une entreprise au Canada de 0,048 point de pourcentage, par rapport à une base de référence de 0,069 pour cent. Cet effet a persisté et s’est accru au cours de la décennie qui a suivi l’introduction du programme.
La réponse à ce programme diffère selon les groupes d’immigrants. Les immigrants asiatiques sont plus susceptibles de s’installer au Canada et d’y démarrer une entreprise parce qu’ils doivent attendre plus longtemps pour obtenir la résidence permanente basée sur l’emploi aux États-Unis et qu’ils sont plus représentés dans les organisations désignées et dans la part de la population du Canada. En 2021, les Asiatiques représentaient 20,2 pour cent de la population canadienne, contre 7,2 pour cent de la population américaine.
À l’inverse, les entrepreneurs hispaniques sont moins susceptibles de créer une entreprise au Canada. Les Hispaniques représentent 1,6 pour cent de la population canadienne, contre 18,7 pour cent de la population américaine. Ces résultats confirment des recherches antérieures montrant que les immigrants ont tendance à s’installer dans des enclaves ethniques, qui peuvent fournir du capital social, des informations sur les occasions entrepreneuriales et un accès à des employés, fournisseurs, investisseurs et clients potentiels.
Les jeunes pousses fondées au Canada par des immigrants anciennement basés aux États-Unis ont des taux de survie légèrement inférieurs à celles fondées par des natifs des États-Unis ou du Canada. Après trois ans, le taux de survie des entreprises lancées par des immigrants originaires des États-Unis est d’environ 73 pour cent, contre 85 pour cent pour les fondateurs locaux. Les taux de survie plus faibles pourraient être attribuables à des facteurs tels que les coûts de réinstallation, le fardeau lié au fait d’être une personne d’origine étrangère ou les différences dans les écosystèmes entrepreneuriaux entre le Canada et les États-Unis.