Peu importe l’âge, les attentes des travailleurs sont similaires
Une recherche effectuée par McKinsey rapporte que les préférences de travail se ressemblent dans tous les groupes d’âge. En effet, il a longtemps été supposé que les différentes générations avaient des attitudes différentes par rapport au travail. Pourtant, il a été démontré que les employés de tout âge quittent leur emploi à cause des mêmes raisons. Cependant, les facteurs de rétention ne sont pas les mêmes pour ceux de la génération Z que pour ceux des autres groupes.
L’étude a comparé les comportements de cinq tranches d’âge, la génération Z (18 à 24 ans), la jeune génération Y (25 à 34 ans), les membres de la génération Y plus âgés (35 à 44 ans), la génération X (45 à 54 ans) et les jeunes baby-boomers (55 à 64 ans). Tous évoquent les mêmes raisons pour quitter leur emploi, notamment, une rémunération inadéquate, un manque de possibilités de développement de carrière et d’avancement, et un leadership indifférent. De même, les raisons pour accepter un nouvel emploi sont les mêmes pour tous, soit la rémunération, le développement de carrière, le caractère significatif du travail et la flexibilité du lieu de travail. Ces résultats rendent compte du fait que les mêmes problèmes persistent dans les entreprises au fil du temps. Toutefois, il faut être prudent, car le problème de rémunération, évoqué comme raison de départ, peut constituer un risque comme une occasion à saisir. En effet, tous s’attendent à ce qu’une rémunération adéquate fasse partie de la proposition de valeur de l’entreprise. Par conséquent, la rémunération seule ne convaincra pas un travailleur de partir ou de rester. En outre, les raisons pour lesquelles les travailleurs s’en vont évoluent dans le temps. Il faut donc que les entreprises restent attentives. Elles peuvent :
- Offrir aux travailleurs un programme complet. Contrairement à la croyance populaire, la génération Z accorde moins d’importance à la rémunération comme raison de rester. Toutefois, ce facteur gagne en importance avec l’âge. Les membres de la génération Z accordent plus d’importance à la fiabilité et à la solidarité entre collègues ainsi qu’à un environnement de travail sain. Les employés plus âgés (génération X et jeunes baby-boomers) semblent accorder un peu plus d’importance au caractère significatif du travail et à la rémunération. De ce fait, il est recommandé aux entreprises d’agir sur les facteurs auxquels presque tous les employés sont sensibles, à savoir la rémunération, le développement de carrière, le leadership bienveillant, la flexibilité et un travail significatif à travers un programme complet dans lequel chacun trouve son compte.
- Adapter l’expérience de travail aux individus. Il faut que les dirigeants et les gestionnaires travaillent à créer un environnement de confiance qui respecte les limites et les priorités des travailleurs. Pour cela, il faut un dialogue honnête et ouvert entre ces derniers et l’entreprise.
- Mettre en place des microjalons pour développer la main-d’œuvre du futur. La possibilité de se développer et d’avancer professionnellement est une priorité importante pour plusieurs employés. Pour garder les jeunes travailleurs plus longtemps, il est important de leur montrer qu’ils ont un avenir dans l’entreprise en investissant dans leur apprentissage et leur croissance.
- Repenser le « où », le « comment », le « quoi », le « pourquoi » et le « quand » du travail. Cela permettra de revoir les valeurs de l’entreprise.
Malgré tous les discours sur les différences générationnelles en milieu de travail, les études indiquent que les stéréotypes sont basés sur des mythes plutôt que sur des faits. Les entreprises doivent ainsi abandonner les stéréotypes générationnels, se concentrer sur les facteurs d’emploi qui importent quel que soit l’âge et adopter une approche nuancée pour comprendre les différents facteurs qui influencent la décision de rester ou de partir pour chaque individu.
Une recherche effectuée par McKinsey rapporte que les préférences de travail se ressemblent dans tous les groupes d’âge. En effet, il a longtemps été supposé que les différentes générations avaient des attitudes différentes par rapport au travail. Pourtant, il a été démontré que les employés de tout âge quittent leur emploi à cause des mêmes raisons. Cependant, les facteurs de rétention ne sont pas les mêmes pour ceux de la génération Z que pour ceux des autres groupes.
L’étude a comparé les comportements de cinq tranches d’âge, la génération Z (18 à 24 ans), la jeune génération Y (25 à 34 ans), les membres de la génération Y plus âgés (35 à 44 ans), la génération X (45 à 54 ans) et les jeunes baby-boomers (55 à 64 ans). Tous évoquent les mêmes raisons pour quitter leur emploi, notamment, une rémunération inadéquate, un manque de possibilités de développement de carrière et d’avancement, et un leadership indifférent. De même, les raisons pour accepter un nouvel emploi sont les mêmes pour tous, soit la rémunération, le développement de carrière, le caractère significatif du travail et la flexibilité du lieu de travail. Ces résultats rendent compte du fait que les mêmes problèmes persistent dans les entreprises au fil du temps. Toutefois, il faut être prudent, car le problème de rémunération, évoqué comme raison de départ, peut constituer un risque comme une occasion à saisir. En effet, tous s’attendent à ce qu’une rémunération adéquate fasse partie de la proposition de valeur de l’entreprise. Par conséquent, la rémunération seule ne convaincra pas un travailleur de partir ou de rester. En outre, les raisons pour lesquelles les travailleurs s’en vont évoluent dans le temps. Il faut donc que les entreprises restent attentives. Elles peuvent :
- Offrir aux travailleurs un programme complet. Contrairement à la croyance populaire, la génération Z accorde moins d’importance à la rémunération comme raison de rester. Toutefois, ce facteur gagne en importance avec l’âge. Les membres de la génération Z accordent plus d’importance à la fiabilité et à la solidarité entre collègues ainsi qu’à un environnement de travail sain. Les employés plus âgés (génération X et jeunes baby-boomers) semblent accorder un peu plus d’importance au caractère significatif du travail et à la rémunération. De ce fait, il est recommandé aux entreprises d’agir sur les facteurs auxquels presque tous les employés sont sensibles, à savoir la rémunération, le développement de carrière, le leadership bienveillant, la flexibilité et un travail significatif à travers un programme complet dans lequel chacun trouve son compte.
- Adapter l’expérience de travail aux individus. Il faut que les dirigeants et les gestionnaires travaillent à créer un environnement de confiance qui respecte les limites et les priorités des travailleurs. Pour cela, il faut un dialogue honnête et ouvert entre ces derniers et l’entreprise.
- Mettre en place des microjalons pour développer la main-d’œuvre du futur. La possibilité de se développer et d’avancer professionnellement est une priorité importante pour plusieurs employés. Pour garder les jeunes travailleurs plus longtemps, il est important de leur montrer qu’ils ont un avenir dans l’entreprise en investissant dans leur apprentissage et leur croissance.
- Repenser le « où », le « comment », le « quoi », le « pourquoi » et le « quand » du travail. Cela permettra de revoir les valeurs de l’entreprise.
Malgré tous les discours sur les différences générationnelles en milieu de travail, les études indiquent que les stéréotypes sont basés sur des mythes plutôt que sur des faits. Les entreprises doivent ainsi abandonner les stéréotypes générationnels, se concentrer sur les facteurs d’emploi qui importent quel que soit l’âge et adopter une approche nuancée pour comprendre les différents facteurs qui influencent la décision de rester ou de partir pour chaque individu.